Article de Amélie Moraux (RSEDD 2022-23)

INTRODUCTION

La laine est une matière naturelle utilisée depuis la domestication du bétail et valorisée pour ses nombreuses propriétés dont celle d’être respirante et régulatrice de la chaleur. Après avoir été concurrencée par les matières synthétiques, cette matière revient « à la mode » auprès notamment des amoureux du sport et de la nature. Dans le même temps, la conscience écologique grandissante remet en question l’empreinte carbone de la laine par rapport aux autres fibres textiles. Les élevages intensifs sont également décriés par les défenseurs de la cause animale. Faut-il renoncer à cette fibre ancestrale et naturelle ? Ou existe-t-il une manière durable et respectueuse de continuer à produire et utiliser cette fibre ?

Une matière avec des propriétés intéressantes

La laine est une fibre textile naturelle issue de la tonte de toison animale. La plus connue et la plus répandue est la laine de mouton mais on trouve également de la laine de chèvre (angora), de la laine de lama (alpaga) ou encore de laine de chameau ou de yack.

La laine est composée de kératine, une protéine qui est le principal constituant des poils, plumes, cornes, ongles, becs de nombreux animaux ou encore des cheveux. C’est la kératine qui fournit ses propriétés d’isolant thermique à la laine grâce à sa capacité à renfermer une grande quantité d’air et à ses écailles qui limitent les échanges d’air. Elle protège ainsi du chaud comme du froid. La laine a de nombreuses autres propriétés très intéressantes.

Elle régule l’humidité en absorbant jusqu’à 30% de son poids sans paraître mouillée. Elle limite la sudation et réduit les odeurs corporelles. Elle n’est pas allergisante et autonettoyante. Elle possède des propriétés antistatiques qui font fuir la poussière. C’est également une matière très résistante (elle présente une grande résistance à la torsion et à la tension) et résiliente (les fibres peuvent s’allonger de 30% pour une courte période sans déformation permanente). Les vêtements conçus à partir de laine ont une durée de vie très longue, ils sont donc durables à cet égard. Enfin la laine se dégrade naturellement très facilement (1) en fin de vie.

Histoire du développement de la laine

L’utilisation de la laine date probablement de la domestication du bétail au Néolithique au Proche-Orient vers 10 000 ans avant J.-C. A cette époque la toison des moutons est composée d’un sous poil court et fin – les poils de bourre, recouverts d’un poil de couverture relativement long et raide – les poils de jarre.  La laine était alors probablement récoltée à la mue. L’homme a ensuite sélectionné les races pour favoriser les espèces qui ne perdent pas leur toison naturellement au printemps faisant du mouton une espèce domestiquée qui doit être tondue.

La production de laine prend son essor en Europe au 10ème siècle avec le développement du drap de laine. Au 13ème siècle, l’activité lainière connaît une forte croissance en Angleterre. Son développement se poursuivra en Europe jusqu’au 19ème siècle avec l’arrivée de la concurrence des élevages en Patagonie et en Australie puis vers 1950 en Nouvelle Zélande.

Son utilisation a été concurrencée par les fibres artificielles comme les viscoses (matière dérivée de la cellulose) dans les années 1900 puis par les fibres synthétiques depuis les années 1940. Celles-ci sont aujourd’hui entre autres critiquées pour la génération de micropolluants plastiques au lavage (2).

Aujourd’hui l’image de la laine évolue et séduit une nouvelle génération adepte du trekking, du ski, du yoga ou de la randonnée qui cherche des vêtements de plein air durables et de haute performance. La laine séduit par son aspect naturel et biodégradable en comparaison avec les vêtements synthétiques. Depuis 2015 les prix de la laine montent et le marché connait un nouvel âge d’or avec une forte hausse de la demande (3; 4).

A l’heure de la mondialisation des échanges, de l’essor de la « fast fashion » et des risques liés aux dérèglements climatiques, quel est l’impact environnemental et social de la laine sur l’environnement ? Sa fabrication est-elle aujourd’hui respectueuse de l’environnement et du bien-être animal ? Est-elle une bonne alternative à certaines utilisations de fils synthétiques ?

État des lieux de la production mondiale de laine

La production mondiale de laine s’élevait en 2021 à 1 763 milliers de tonnes. Les trois principaux pays producteurs sont la Chine (20%), l’Australie (20%) et la Nouvelle Zélande (7%) qui représentent à eux trois donc 47% de la production mondiale. Le Royaume-Uni est le cinquième producteur mondial avec 4% de la production mondiale (5).

La majeure partie – entre 70 % et 80 % – de la fibre naturelle australienne est expédiée en Chine. Pour moitié, la laine y est transformée avant de repartir à travers le monde, principalement en Europe, aux États-Unis, en Inde et au Japon (4).

Figure 1 Tonnages de production de laine de tonte mondiale par pays (5)
Figure 1 : Tonnages de production de laine de tonte mondiale par pays (5)

Le paradoxe de la production française

La France possède un cheptel de 5,4 millions de brebis. En France la production de laine n’est pas valorisée alors qu’elle représente pourtant un co-produit de l’élevage Un kilo de laine se vend 70 centimes aux négociants, et une brebis en produit deux kilos par an (6). La laine tricolore est exportée à 80 % vers la Chine.

Aujourd’hui, la tonte des brebis est un coût pour les bergers, pas un revenu. Seule une faible partie de la production de laine française est lavée en France (il n’existe plus que 2 usines sur le territoire) afin d’approvisionner quelques filatures locales. Enfin, il arrive que cette laine soit tout simplement jetée, faute de débouchés suffisamment rémunérateurs (7).

L’impact carbone de la laine

Une étude de l’Ademe portant sur le poids carbone des biens et équipements parue en 2018 (8) indique que l’impact d’un pull en laine est de 55kg CO2 eq soit le double d’un pull en acrylique ou en coton. La part du cycle de vie ayant le plus d’impact dans la fabrication d’un pull en laine de mouton est la phase de production des matières premières qui représente à elle seule 70% des impacts soit 40kg CO2 eq (Figure 2). L’impact des autres étapes du cycle de vie est similaire pour les différents textiles et dépend principalement du lieu de mise en forme du vêtement.

Figure 2 Comparaison de l'impact sur le changement climatique pour plusieurs articles textiles comparés (8)
Figure 2 : Comparaison de l’impact sur le changement climatique pour plusieurs articles textiles comparés (8)

Dans la littérature, les données relatives à l’impact environnemental de la fabrication d’un kilogramme de fibre de laine sont très variables d’une étude à l’autre. La Base Impact, qui sert de base de données à l’étude de l’Ademe mentionnée précédemment, indique que la fabrication d’un kilo de fibre de laine transformée émet 80kg de CO2eq/kg ce qui est 3 fois plus que les autres fibres textiles conventionnelles (Figure 3). D’autres données de la littérature situent les impacts d’un kilogramme de laine brute autour de 20kg de CO2eq/kg (9; 10). Une étude suisse de 2019 estime que les impacts de la fabrication d’un kilo de fibre de laine varient de 1,7 à 36,2 kg CO2eq / kg de fibre (11). On constate ainsi une grande variabilité dans les estimations de l’impact de la laine qui dépendent des conditions d’élevage et de transformation de la matière brute.

Figure 3 Impact comparé de la fabrication d'un kilogramme de fibre textile (Base Impact Ademe)
Figure 3 : Impact comparé de la fabrication d’un kilogramme de fibre textile (Base Impact Ademe)

Mieux comprendre les impacts estimés

La fabrication de la laine comprend les étapes de production de la toison brute et les étapes de transformation : le lavage, le cardage, le blanchiment et la filature. L’impact de l’étape de production de la toison de laine vient principalement des émissions liées à l’élevage. Cet impact est influencé par deux paramètres : D’une part la quantité d’émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage du mouton : le lieu d’élevage et les hypothèses prises sur les consommations d’énergie des bâtiments, les fertilisants utilisés. D’autre part l’hypothèse prise sur l’allocation des différents coproduits de l’élevage du mouton : la viande et la laine principalement. Ainsi un élevage dédié à la production de laine comme en Australie ou en Nouvelle Zélande aura beaucoup plus d’impact qu’un élevage dédié à la production de viande et dont la laine est un coproduit valorisé. L’hypothèse d’allocation la plus couramment utilisée est celle de l’allocation économique. Dans l’étude de l’Ademe (8) par exemple, 22,8% des émissions liées à l’élevage ont été attribuées au coproduit « Laine » et 77,2% aux moutons vivants. Les autres étapes de la fabrication de fil de laine sont le lavage, le cardage et la filature qui requièrent l’utilisation d’énergie plus ou moins carbonée selon que la fabrication a lieu en Asie ou en France.

Ainsi les deux principaux facteurs qui vont influer sur l’empreinte carbone de la laine sont le facteur d’allocation des émissions liées à l’élevage – la laine est-elle un coproduit de l’élevage ou sa production est-elle l’objectif de l’élevage – ainsi que le lieu de transformation de la fibre.

Les controverses sur le bien-être animal

Au-delà de l’empreinte écologique, les défenseurs de la cause animale dénoncent les maltraitances engendrées par les activités de production de laine notamment dans les très grands élevages. En effet les moutons élevés pour la laine – la race Mérinos notamment- présentent une surabondance de laine (sélection génétique) et ne peuvent donc pas survivre de façon naturelle. Faute de soins certains animaux meurent de chaud, de froid, de famine ou de maladies diverses. En Australie, la pratique du « mulesing » est très répandue. Cette pratique décriée consiste à l’ablation sans anesthésie d’une partie de la peau du mouton pour lui éviter certaines maladies liées aux infestations de mouches. Le processus de tonte peut également être une expérience violente du fait de la cadence de tonte imposées aux travailleurs des grands élevages qui peuvent parfois tondre jusqu’à 200 moutons par jour. Enfin lorsque les animaux vieillissent et que la quantité de laine qu’ils produisent diminuent, les animaux sont souvent envoyés vivants au Moyen Orient sur des navires bondés dans un voyage de plusieurs semaines (12).

Ainsi la plupart des articles en laine que nous achetons, même s’ils ont été confectionnés en Europe, viennent de laine de moutons élevés en Australie et transformée en Chine. Cela pose des problèmes environnementaux et de bien-être animal. La question qui se pose est donc : faut-il abandonner cette fibre ou existe-t-il une alternative locale plus vertueuse ?

Quelles perspectives pour une approche durable et respectueuse de la laine ?

Afin de réduire l’impact environnemental de la laine, il faut combiner l’élevage et la production de laine. Par ailleurs, il faudra que les activités de transformation soient réalisées dans un pays à l’énergie faiblement carbonée. C’est précisément le cas de la production de laine en France et de sa valorisation par quelques filatures et entreprises de confection de vêtements motrices dans le renouveau de la filière en France. Ainsi produire du fil de laine en France en considérant la laine comme un coproduit de l’élevage permet d’avoir un impact environnemental moindre.

La société Laine Paysannes a réalisé avec l’aide de la société La Belle Empreinte une étude sur l’empreinte carbone de la production de ses pulls en laine. Cette étude a montré que la fabrication d’un kilo de fibre de laine (de l’élevage du mouton jusqu’à la filature) émet 9kg de CO2 équivalent ce qui est 9 fois moins que dans l’étude de l’Ademe. Cette baisse d’impact est liée à trois facteurs principaux : la baisse du facteur d’allocation car les moutons sont principalement élevés pour leur viande, la transformation de la laine est réalisée en France avec une électricité faiblement carbonée et enfin il n’y a pas de teinture (13).

La fabrication du vêtement étant également réalisée en France avec une énergie faiblement carbonée, cette étape a également un impact très faible. Ainsi Laines paysannes considère qu’en réduisant les impacts liés à l’élevage des moutons et en réalisant les étapes de transformation de la fibre et de confection du vêtement en France, l’impact d’un pull en laine est de seulement 4kg de CO2 eq (13) comparé au 56kg estimé dans l’étude l’Ademe (8) et au 36kg estimé dans le rapport RISE (11).

Concernant la phase d’usage, il est possible de réduire l’impact environnemental d’un pull en laine en réduisant le nombre de lavage et en prolongeant sa durée de vie.

Ainsi les leviers pour réduire l’empreinte carbone d’un vêtement en laine sont : valoriser la laine issue des élevages ovins de viande, transformer la fibre et fabriquer le vêtement en France ou en Europe avec un mix énergétique moins carboné, limiter les étapes sources de pollution notamment le blanchiment, réduire les cycles de lavage et prolonger la durée de vie du vêtement. Ces pratiques en plus d’être vertueuses pour l’environnement permettront de revaloriser des emplois locaux en France.

Le renouveau de la laine et la restauration de savoirs-faire oubliés

Des collectifs émergent dans toute la France pour faire renaitre la filière de la laine en France et répondre aux demandes des consommateurs qui s’intéressent de nouveaux aux fibres naturelles et locales : élevage de races locales, circuits courts, renouveau des anciens métiers. La coopérative Ardelaine, créée en 1982 à Saint-Pierreville (Ardèche), a été précurseur de cette dynamique. Plus récemment le projet Laines paysannes, lancé en 2015 à Bonnac (Ariège) aide les éleveurs de races locales des alentours à récolter, trier, valoriser et commercialiser leur laine en circuit court. Enfin un dernier exemple est le collectif Tricolore, qui rassemble éleveurs ovins, transformateurs industriels, acteurs de la création et de la distribution et territoires, et qui a pour ambition de relancer la production des laines en France (7).

Mais un des principaux défis des acteurs du secteur est de trouver une laverie et une filature pour la transformation. La seule grande laverie française est Laurent Laine, à Saugues (Haute-Loire). Les Filatures du Parc (Tarn) sont leader européen, et ont développé et breveté un procédé de défibrage des vieux vêtements afin de proposer des fils recyclés. La filature produit 400 à 600 tonnes de fils recyclés par an, en laine, coton et matières synthétiques qu’elle vend aux tisseurs et aux tricoteurs. Le renouveau de la filière pose la délicate question de restaurer des savoir-faire oubliés afin de pouvoir continuer à transformer la fibre de laine sur le territoire (14; 15).

Les labels

Plusieurs certifications existent pour garantir la production de laine dans le respect du bien-être animal et dans le souci d’un impact environnemental maitrisé.

Certifiée par le label GOTS (Global Organic Textile Standard), ou son alias allemand kbT, la laine biologique répond à des standards élevés d’éco-responsabilité et de bien-être animal : Interdiction du mulesing, zones d’élevage et de pâturage biologiques, et gestion responsable des terres, interdiction de l’usage de traitements hormonaux, potentiellement dangereux pour les bêtes et les hommes, laine nettoyée selon des principes stricts (15).

La norme RWS (Responsible Wool Standard), quant à elle, est une norme mondiale volontaire qui vise le bien-être des moutons et le respect des pâturages. Elle garantit que les pratiques des fermes ont été vérifiées, de sorte que les marques disposent d’une solution pour garantir l’origine de la laine (16).

Quel seuil de soutenabilité pour la filière de la laine ?

L’empreinte environnementale, animale et sociale de la laine reste intrinsèquement liée à l’élevage des moutons. Si on considère que l’élevage du mouton pour sa viande justifie et dimensionne la filière alors il n’y aurait pas de raison de ne pas valoriser un coproduit qui serait de toute façon jeté. Mais cela implique que la disponibilité de la ressource en laine soit dimensionnée par la demande en viande ovine si on ne veut pas élever des moutons uniquement pour leur laine.

Avec un cheptel de mouton de 5,4 millions têtes en France, il serait possible de produire 14 000 tonnes de laine brute et donc de fournir en moyenne 0,3 pull par français et par an (estimations établies par l’auteur). Cela semble faible même dans un contexte de sobriété choisie. Cependant augmenter le cheptel de mouton français n’est pas souhaitable à l’heure où l’objectif de réduction des émissions de GES pour atteindre la neutralité carbone est de réduire par 5 les émissions d’ici à 2050.

Conclusion

Si son empreinte carbone est parfois élevée, la laine garde de nombreux atouts : c’est une fibre naturelle, isolante, respirante, non allergisante, biodégradable et facilement recyclable. C’est également une fibre résistante, durable, anti-odeur et qui nécessite peu d’entretien.

Comme son impact carbone vient principalement de l’élevage des moutons et que sa production peut poser des questions de bien-être animal, en favorisant une fabrication locale en combinée (production laine et viande) en France, l’achat d’article de laine permet de valoriser une filière en renouveau.

Cela permet également d’avoir une meilleure traçabilité sur les conditions de vie des animaux qui peuvent être élevés dans des conditions respectueuses du bien-être animal. Enfin l’empreinte carbone est à relativiser en fonction de la quantité d’articles textile en laine que nous consommons et la durée de vie que nous leur accordons.

La sobriété et la responsabilité doivent nous permettre d’avoir une approche respectueuse de l’environnement et des animaux pour continuer à bénéficier de cette fibre textile naturelle aux propriétés inégalées par les fibres synthétiques.

 

Bibliographie

  1. Les propriétés de la laine. Laines Paysannes. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://laines-paysannes.fr/les-proprietes-de-la-laine/.
  2. Histoire de la laine et du drap. Wikipedia. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_laine_et_du_drap.
  3. Jacque, Muryel. Comment est née la nouvelle image de la laine. Les Echos. [En ligne] 11 03 2018. [Citation : 04 06 2023.] https://www.lesechos.fr/2018/03/comment-est-nee-la-nouvelle-image-de-la-laine-986278.
  4. —. La nouvelle ébullition du marché de la laine. Les Echos. [En ligne] 11 03 2018. [Citation : 04 06 2023.] https://www.lesechos.fr/2018/03/la-nouvelle-ebullition-du-marche-de-la-laine-986261.
  5. FAOSTAT. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://www.fao.org/faostat/fr/#data/QCL/.
  6. Chapuis, Dominique. La laine made in France veut retisser sa filière. Les Echos Entrepreneurs. [En ligne] 12 10 2019. https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/marketing-vente/0601970741065-la-laine-made-in-france-veut-retisser-sa-filiere-332345.php.
  7. La laine, sous-produit de l’élevage ovin. AgriDemain. [En ligne] 14 09 2021. [Citation : 04 06 2023.] https://agridemain.fr/la-laine-sous-produit-de-lelevage-ovin/.
  8. J. Lhotellier, E. Lees, E. Bossanne, S. Pesnel. Modélisation et évaluation du poids carbone de produits de consommation et biens d’équipements. s.l. : ADEME, 2017.
  9. Carbon Footprint of Lamb and Wool Production at Farm Gate and the Regional Scale in Southern Patagonia. Pablo L. Peri, Yamina M. Rosas, Brenton Ladd , Ricardo Díaz-Delgado, Guillermo Martínez Pastur. s.l. : Sustainability, 2020.
  10. Resource use and greenhouse gas emissions from three wool production regions in Australia. S.G. Wiedemann, M.-J. Yan, B.K. Henry, C.M. Murphy. 122, s.l. : Journal of Cleaner Production, 2016.
  11. Gustav Sandin, Sandra Roos, Malin Johansson. Environmental impact of textile fibers – what we know and what we don’t know : The fiber bible part 2. s.l. : RISE, 2019.
  12. Les animaux exploités pour la laine. PETA France. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://www.petafrance.com/nos-campagnes/habillement/les-animaux-exploites-pour-la-laine/.
  13. Une empreinte verte pour Laines Paysannes. Laines Paysannes. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://laines-paysannes.fr/une-empreinte-verte-pour-laines-paysannes/.
  14. Massemin, Émilie. Partout en France, éleveurs et filateurs font renaître la filière laine. Reporterre. [En ligne] 18 06 2018. [Citation : 04 06 2023.] https://reporterre.net/Partout-en-France-eleveurs-et-filateurs-font-renaitre-la-filiere-laine.
  15. Qu’est ce que la laine biologique? We Dress Fair. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://www.wedressfair.fr/matieres/laine-biologique.
  16. Responsible Wool Standard. Textile Exchange. [En ligne] [Citation : 04 06 2023.] https://textileexchange.org/responsible-wool-standard/.

 

 

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