Article de Julie Duval (MS EEDD parcours RSEDD 2024-25)

Introduction

Du 9 au 12 mai 2024, Taylor Swift était de passage à Paris pour sa tournée des stades The Eras Tour. Tournée la plus lucrative de l’histoire, les revenus générés par les ventes des billets de ses 152 dates à travers le monde sont estimés à plus de 2 milliards de dollars par la BBC [1]. En tout, ce sont 180 000 personnes qui se sont réunies à La Défense Arena pour chanter pendant plus de trois heures les tubes de l’artiste américaine aux 18 ans de carrière.

Lors des concerts, les spectateurs ont pu constater la présence d’un grand nombre de fans américains. En effet, il a été confirmé le jour J par le promoteur AEG France qu’au moins 25% des possesseurs de billets venaient des États-Unis, soit un total de plus de 45 000 personnes sur les quatre dates[2].

Cet afflux massif de Swifties américains peut avoir de sérieuses conséquences pour le climat : un aller-retour Paris-New York émettant 1,7 t CO2e (tonnes équivalent CO2)[3], on peut estimer l’impact carbone de leur venue à au moins 76 500 t CO2e. Si ce chiffre est une estimation grossière des émissions dues aux déplacements des spectateurs en raison du manque de données permettant de l’affiner, telles que la provenance exacte et les trajets réellement effectués, la proportion et la provenance de personnes venant d’autres pays, qui auraient tendance à l’augmenter, ou encore la part de personnes allant à plus d’un concert, qui le ferait baisser, c’est l’ordre de grandeur de 50 à 100 000 t CO2e qu’il convient de retenir pour les dates parisiennes.

Ce phénomène n’est pas spécifique à Paris, puisque la Chambre du commerce de Stockholm a confirmé que des visiteurs de 130 pays, dont 10 000 américains (soit près de 6% de l’audience totale), étaient attendus pour les dates suédoises de la tournée et que les liaisons aériennes avaient été renforcées entre la capitale suédoise et le Danemark, la Finlande et la Norvège, spécifiquement pour l’événement[4].

Fortement marquée par l’ampleur de ce phénomène et de ses conséquences écologiques, je propose dans cet article d’étudier ses origines, sa contribution à l’empreinte carbone de la tournée et de voir s’il est possible de réduire les déplacements de spectateurs de même que les autres impacts négatifs des concerts.

Pourquoi autant de spectateurs venant d’outre-Atlantique ?

Face à une demande sans précédent, la vente des billets pour les dates américaines de la tournée sur la plateforme Ticketmaster en novembre 2022 a été particulièrement mouvementée[5]. Une prévente a été organisée et pas moins de 3,5 millions de personnes s’y sont inscrites. Cette première mise en vente a également été marquée par le dysfonctionnement de la plateforme vente en raison de millions de connexions, forçant l’entreprise à arrêter la prévente.

L’inventaire restant étant insuffisant, la vente générale a dû être annulée, laissant de nombreux fans, qui n’avaient soit pas été sélectionnés pour la prévente ou qui n’étaient pas parvenus à finaliser leur achat, déçus. Par ailleurs, un nombre important de places a atterri dans les mains de « scalpers », personnes achetant des billets d’événements avec pour seul objectif de les revendre avec un fort profit.

Cette opération s’est révélée lucrative puisque les billets qui étaient vendus pour une valeur initiale d’une centaine de dollars à environ mille dollars pour les plus chers, étaient remis en vente à des prix atteignant parfois plusieurs dizaines de milliers de dollars, les rendant ainsi inaccessibles pour beaucoup de fans.

Les places pour le concert de Paris, dont les prix variaient de 60 à 250€ environ, sont ainsi significativement moins élevés qu’aux États-Unis. En France, le droit de revente est de plus restreint par l’article 313.6.2 du code pénal, visant à limiter la spéculation. La revente n’a ici été possible que quelques jours avant l’événement, au prix d’achat et via la plateforme dédiée de Ticketmaster. Les fans américains pouvaient ainsi assister à une date parisienne pour un tarif, vols et nuits d’hôtel compris, inférieur de plus de 700$ au simple billet pour le concert de Miami[6].

L’impressionnante demande a une origine multiple. L’artiste était déjà au pic de sa popularité lors de l’annonce de la tournée en 2022 et le spectacle, révélé en mars 2023, a fait sensation sur les réseaux sociaux en raison de sa grande qualité : d’une durée de 3h15, la chanteuse y interprète 45 chansons de neuf de ses dix albums, avec de nombreux changements de tenues et de décors, des chorégraphies exécutées par des danseurs professionnels, des effets pyrotechniques…

Par ailleurs, chaque concert est unique grâce aux deux « chansons surprises » piochées par l’artiste dans sa discographie, de nombreux fans se rendent donc à plusieurs dates dans l’espoir d’assister à la performance de leur chanson préférée. Enfin, à la suite de la sortie le 19 avril dernier de son onzième album, The Tortured Poets Department, il était attendu qu’un tableau comportant de nouvelles chansons soit ajouté à la tournée européenne, dont Paris était la première date. Beaucoup de fans, venant aussi bien des États-Unis que d’Amérique du Sud, d’Asie ou d’Australie et ayant parfois déjà assisté à la première version du concert, souhaitaient ainsi être les premiers à en découvrir les nouveautés.

Les difficultés d’accès à la vente, la différence de prix entre l’Europe et les États-Unis, conjugués à une culture d’hyper-consommation favorisée par les réseaux sociaux sont donc à la source de l’afflux massif d’américains en Europe et notamment à Paris.

Ce phénomène aurait-il pu être limité ?

Pour se prémunir d’une activité trop importante sur son site lors de la mise en vente des billets des dates parisiennes et lyonnaises, la filiale française de Ticketmaster, qui s’attendait à ce que la demande dépasse largement le nombre de place disponibles, a mis en place un mode opératoire spécifique. Le 20 juin 2023, à l’annonce de la tournée européenne au printemps-été 2024, ont été ouverts des formulaires de préinscription, accessibles pendant 72 heures. Nom, adresse mail et numéro de téléphone (et donc indicatif pays) doivent ainsi être renseignés. Des codes permettant d’accéder à la vente seront ensuite envoyés aux personnes sélectionnées, qui devront alors se connecter à l’heure renseignée pour tenter d’acheter des billets, dans la limite de 4 par code.

Fan de Taylor Swift et ne voulant pas rater l’occasion d’assister à son concert à Paris, le premier depuis 2011, j’étais consciente que la demande serait importante et craignais de ne pas recevoir de code. J’ai ainsi demandé à mon frère, résidant comme moi à Paris, et à ma sœur, vivant au Canada et possédant donc un numéro de téléphone canadien, de s’inscrire pour la vente des concerts parisiens afin qu’ils puissent éventuellement me passer leur code si je n’en recevais pas un moi-même.

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, deux semaines plus tard, seule ma sœur, pourtant située à 6000 km du lieu du concert, reçut ce fameux sésame permettant de peut-être pouvoir acheter une place. Les personnes possédant un numéro de téléphone français semblaient ne pas avoir été priorisées, permettant cette venue considérable d’américains.

Cela a par ailleurs eu pour conséquence le report des fans français non sélectionnées vers des concerts dans d’autres villes : Lisbonne, Edimbourg, Varsovie, Londres ou Milan, amplifiant davantage les déplacements, bien souvent en avion. Ce phénomène n’est toutefois pas quantifiable, les organisateurs n’ayant pas communiqué de données sur les provenances des spectateurs pour chaque date.

Alors que les plateformes de vente disposaient d’information permettant de limiter les déplacements, grâce à l’indicateur pays du numéro de téléphone et même parfois l’adresse, elles ont vraisemblablement décidé de ne pas le faire.

L’impact des déplacements des spectateurs est-il si important que cela ?

Pour calculer le bilan carbone d’un événement comme le Eras Tour, de nombreux éléments sont à prendre en compte :

  • Fabrication des équipements utilisés pour le concert : la scène, formée d’écrans et de plusieurs éléments techniques tels que des plateformes élévatrices et présentant une avancée de 75 m[7], les écrans de fond de scène, approchant des 10 m de haut sur toute la largeur de la scène, éclairages, décors, haut-parleurs, microphones, tenues des artistes, instruments… Il est difficile de calculer leur empreinte carbone mais celle-ci est amortie sur les 152 dates de la tournée contrairement aux autres postes,
  • Transport de ces équipements entre les lieux de concerts, grâce à environ 50 semi-remorques[8] sur un même continent et par cargo entre deux continents. En considérant que les 50 camions se sont rendus sur chacun des lieux de la tournée européenne, environ 900 000 km ont été parcourus au total, émettant environ 2000 t CO2e[9],
  • Trajets des artistes et techniciens : Taylor Swift, ses danseurs, choristes et musiciens, artistes assurant la première partie, techniciens sons et lumière et gérant le montage, le fonctionnement et le démontage de la scène,
  • Trajets des personnes travaillant sur le lieu du concert : sécurité, vente de produits…, embauchées localement,
  • Fabrication, transport et élimination des produits vendus sur place, notamment nourriture, boisson et merchandising, estimé à environ 163 t CO2e par concert par Greenly[10], soit 8300 t CO2e sur l’ensemble de la tournée européenne,
  • Consommation d’énergie des lieux de concert, équipements, enceintes et lumières, qui sont estimées à 35 000 kWh par concert[11]. Sur l’ensemble des dates européennes, cela représente environ 420 t CO2e en prenant pour chaque pays l’intensité carbone de sa production d’électricité de l’année 2023[12],
  • Trajets et éventuelles nuits d’hôtels des spectateurs, ainsi que les achats faits spécifiquement pour l’événement (tenues, bracelets de l’amitié particulièrement populaires dans le cadre du Eras Tour).

Il est complexe d’évaluer les impacts de tous ces postes sans davantage de données, mais les déplacements constituent indéniablement le premier poste des émissions de GES. En effet, sur l’ensemble des représentations européennes pour lesquelles des données de provenance des spectateurs ne sont pas disponibles, en prenant une moyenne de 7,5% de l’audience totale provenant des États-Unis et l’impact d’un aller-retour États-Unis – Europe 1,7 t CO2eq, on peut estimer un total de plus de 267 000 américains sur les 51 dates, émettant un total de 454 500 t CO2eq. Ce chiffre n’est pas exact faute de données précises pour le calculer, mais on peut retenir l’ordre de grandeur de plusieurs centaines de milliers de tonnes d’équivalent CO2.

Ville

Audience totale

Nombre de spectateurs en provenance des Etats-Unis
Paris 180 000 45 000 (Source)
Stockholm 178 679 10 000 (Source)
Lisbonne 130 000 (Source) 9 750
Madrid 137 000 (Source) 10 275
Lyon 117 765 (Source) 8 832
Edimbourg 220 000 (Source) 16 500
Liverpool 165 000 (Source) 12 375
Cardiff 70 000 (Source) 5 250
Londres 700 000 (Source) 52 500
Dublin 150 000 (Source) 11 250
Amsterdam 165 000 (Source) 12 375
Zurich 95 000 (Source) 7 125
Milan 135 000 (Source) 10 125
Gelsenkirchen 180 000 (Source) 13 500
Hambourg 100 000 (Source) 7 500
Munich 148 000 (Source) 11 100
Varsovie 219 000 (Source) 16 425
Vienne* 200 000 (Source) 7 500
TOTAL 3 290 444 267 382

Tableau 1 : Audience totale et nombre de spectateurs provenant des États-Unis pour la tournée Européenne – en italique, chiffres estimés. *Les concerts de Vienne ayant été annulés la veille de la première représentation pour cause de menace terroriste, on considère que 50% des spectateurs s’étaient déjà rendus sur place

Outre les spectateurs provenant des États-Unis, une part conséquente de l’audience n’est pas locale et a donc voyagé, ce qui amplifie davantage l’empreinte carbone de ce poste. Il faut ajouter à cela les nuits d’hôtel nécessaires pour ces personnes : en considérant qu’un tiers des spectateurs de la tournée européenne a passé une nuit à l’hôtel après le concert, avec un facteur d’émission de 9,91 kg CO2e par nuitée[13], l’hébergement est responsable d’environ 10 850 t CO2e.

Taylor Swift a quant à elle été largement critiquée ces dernières années pour l’utilisation de ses jets privés, jusqu’à être nommée « Personnalité la plus polluante » en 2022 par une étude de l’agence britannique Yard[14]. Sur l’ensemble de la tournée Européenne, elle aurait parcouru environ 25 000 km en jet privé entre son domicile de Londres et chaque ville de concert et serait ainsi responsable de l’émission de 118 t CO2e[15]. En prenant en compte les trajets du reste de son personnel qui se rendait directement en avion dans chaque nouvelle ville sans repasser par Londres, l’ordre de grandeur des déplacements des artistes et techniciens ne dépasse pas les 500 tonnes d’équivalent CO2.

Ses représentants ont indiqué que des crédits carbone, permettant de compenser plus du double des émissions liées au transport de la tournée ont été achetés, sans donner davantage de détail[16]. Or, ces crédits carbone sont largement controversés puisque souvent perçus par ceux qui les achètent comme des « droits à polluer », alors qu’ils ne font souvent pas l’objet du suivi nécessaire pour prouver l’effectivité de la capture carbone[17], qui est en outre souvent surévaluée. Par ailleurs, ces crédits carbone ne couvrent que les déplacements de la chanteuse et du personnel travaillant sur la tournée et excluent donc ceux des spectateurs.

Sans défendre l’usage des jets privés, les émissions de GES liées aux déplacements des spectateurs, de plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2 sur la seule tournée européenne, sont ainsi bien supérieures à celles des déplacements de la chanteuse et constituent la première source des émissions de la tournée. Par ailleurs, afin d’atteindre les objectifs de neutralité carbone à horizon 2050, des efforts conséquents de réduction doivent être faits sur l’ensemble des postes d’émissions évoqués précédemment.

Quelles sont les alternatives ?

Bien que le milieu de la culture soit relativement peu engagé sur les enjeux climatiques, les artistes ont les moyens de faire mieux. Un exemple notable de la réduction de l’impact environnemental d’une tournée est Coldplay. Pour le Music of the Spheres Tour, tournée de 176 concerts joués sur 5 continents entre 2022 et 2024, une attention particulière a été portée sur la réduction des émissions de GES, bien que les chiffres ne soient pas communiqués[18].

Pour cela, ils se sont engagés à éviter l’utilisation d’énergies fossiles dès que cela était possible grâce à l’installation de panneaux solaires associés à des batteries pour l’alimentation électrique de leur scène, l’utilisation de biocarburants majoritairement issus de biodéchets, la réduction des déchets…  Ils annoncent ainsi avoir réduit leurs émissions de 59% sur les scopes 1 et 2 par rapport à leur dernière tournée en 2016-2017[19].

Des actions de compensation carbone sont également mises en place via l’investissement de 10% des revenus dans des associations travaillant à la reforestation, la régénération des sols, des écosystèmes marins… Le sujet des trajets des spectateurs n’est en revanche pas totalement maîtrisé. Ils sont encouragés à utiliser des moyens de transports décarbonés et à le signaler dans l’application développée spécialement pour la tournée.

C’est à partir de ces données qu’est calculée l’empreinte carbone des déplacements des spectateurs, donnant lieu à la compensation par la plantation d’arbres avec l’assurance d’un suivi sur sa durée de vie ; l’utilisation de moyens de transports décarbonés permettant l’obtention de réductions sur le merchandising du groupe[20], cela peut à la fois conduire à des fausses déclarations et pousser à la consommation. Si la démarche met pour la première fois en lumière l’impact de ces événements sur le climat, Coldplay admet toutefois que, malgré les efforts, la tournée conserve un bilan carbone important.

En France, le groupe Shaka Ponk a annoncé en 2022 que sa tournée Final Fucked Up Tour serait sa dernière en raison de l’impact écologique de ces événements qui ne sont plus en accord avec les convictions de ses membres, qui souhaitent continuer à faire de la musique, mais autrement[21].

Dans son rapport Décarbonons la culture ! publié en novembre 2021, le Shift Project donne des recommandations concrètes pour réduire drastiquement l’impact des événements culturels tels que les concerts. Dans les grandes lignes, la transformation se doit de suivre cinq principes : la relocalisation des activités permettant de réduire les distances parcourues, ralentir en allongeant la durée des déplacements, diminuer les échelles en accueillant moins de spectateurs, éco-concevoir les événements et renoncer à certaines pratiques[22].

Conclusion

Malgré la joie que les événements comme le Eras Tour procurent à leurs spectateurs, leur existence en l’état ne semble pas compatible avec l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050. Leur ampleur se doit d’être requestionnée et toute la chaîne, de l’artiste au spectateur, en passant par la salle de concert accueillant l’événement, doit s’interroger sur ses pratiques.

Malheureusement, le manque de sensibilisation aux enjeux environnementaux de tous les acteurs conduit aujourd’hui à des pratiques délétères pour la planète. En raison des importants revenus générés par ces événements, les artistes ont le pouvoir d’imposer leurs exigences à leurs partenaires.

Taylor Swift, pourtant reconnue pour ses actions de philanthropie, ne s’est jamais exprimée sur la question climatique. Son influence n’est plus à prouver et il est certain que son engagement sur le sujet serait bénéfique à large échelle. Face leur impact et à l’urgence d’agir, il serait temps que les artistes s’emparent du sujet et réduisent dès maintenant et de façon significative l’impact de leurs tournées.

 

Sources

[1] Savage, M., BBC, Why is Taylor Swift so big? ‘She wants it more than anyone’ (page consultée le 24/08/2024). https://www.bbc.com/news/articles/cpvvx9lwl0do

[2] Yang, A. et Ing, N., NBC News, Taylor Swift kicks off European tour in Paris with setlist changes (page consultée le 24/08/2024). https://www.nbcnews.com/pop-culture/pop-culture-news/taylor-swift-kicks-european-tour-paris-setlist-changes-rcna151372

[3] Amant, S. et al., Carbone 4, Les idées reçues sur l’aviation et le climat (page consultée le 24/08/2024). https://www.carbone4.com/analyse-faq-aviation-climat

[4] Leff, L., AP, Fans are following Taylor Swift to Europe after finding Euras Tour tickets less costly there (page consultée le 24/08/2024). https://apnews.com/article/taylor-swift-europe-eras-tour-fans-bcf8a207f06fd1f3e17a2f3f3b24dab5

[5] Sharf, Z., Aswad, J., Variety, Ticketmaster Cancels Taylor Swift Tour’s Public Tickets Sale Due to ‘High Demand’ and ‘Insufficient Inventory’ (page consultée le 24/08/2024). https://variety.com/2022/music/news/ticketmaster-cancels-taylor-swift-public-ticket-sales-eras-tour-1235435965/

[6] Brooks, D., Billboard, Why Are Taylor Swift Eras Tour Tickets So Much Cheaper in Europe? (page consultée le 24/08/2024). https://www.billboard.com/business/touring/taylor-swift-eras-tour-tickets-cheaper-europe-1235671760/

[7] Rohan, L., The New Zealand Herald, Taylor Swift Australian tour: Industry insider reveals why the pop star isn’t returning to New Zealand (page consultée le 24/08/2024). https://www.nzherald.co.nz/entertainment/taylor-swift-australian-tour-industry-insider-reveals-why-the-pop-star-isnt-returning-to-new-zealand/5OMW3XQGORE5RBFTJ3BJZEYGMU/#:~:text=Swift’s%20Eras%20Tour%20stage%20is,little%20room%20for%20an%20audience

[8] Aniftos, R., Billboard, Taylor Swift’s Eras Tour Truck Company Owner Speaks Out About ‘Life-Changing’ Bonuses (page consultée le 24/08/2024). https://www.billboard.com/music/music-news/taylor-swift-eras-tour-truck-company-owner-bonuses-1235384480/ 

[9] Ademe, Base Empreinte, Facteur d’émission pour un Articulé 34 à 40 tonnes, diesel routier, incorporation 7% de biodiesel (page consultée le 24/08/2024). Hypothèse de remplissage moyen : 27 tonnes/camion https://base-empreinte.ademe.fr/documentation/base-carbone?docLink=Routier

[10] Greenly Institute, Taylor Swift, le Eras Tour et le volet environnemental (page consultée le 24/08/2024).  https://greenly.earth/fr-fr/data-stories/actualites-ecologie/taylor-swift-le-eras-tour-et-le-volet-environnemental#anchor-12

[11] Love, Taylor Swift Emissions 2024: A Deep Dive Into How Much Energy Her UK Eras Tour Performances Will Use (page consultée le 24/08/2024). https://www.loveenergysavings.com/content-hub/how-it-works/taylor-swift-emissions-2024-a-deep-dive-into-how-much-energy-her-uk-eras-tour-performances-will-use/

[12] Electricity Maps (page consultée le 24/08/2024). https://app.electricitymaps.com/zone/FR

[13] Ademe (2020), Projet de pré-déploiement de l’affichage environnemental des hôtels (p.24). https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/4096-projet-de-pre-deploiement-de-l-affichage-environnemental-des-hotels.html#

[14] Yard, Just Plane Wrong: Celebs with the Worst Private Jet CO2 Emissions (page consultée le 24/08/2024). https://weareyard.com/insights/worst-celebrity-private-jet-co2-emission-offenders

[15] Conklin & Decker, CO2 Calculator – Dassault Falcon 7X (page consultée le 24/08/2024). https://conklindedecker.jetsupport.com/co2-calculator?id=10131

[16] O’Malley, I., AP, Why Taylor Swift’s globe-trotting in private jets is getting scrutinized (page consultée le 24/08/2024). https://apnews.com/article/taylor-swift-climate-jet-carbon-emissions-kelce-chiefs-02ac425d24281bd26d73bfdf4590bc82

[17] Grammont, J., ISIGE, La compensation carbone : un cercle vicieux ou vertueux ? (page consultée le 24/08/2024). https://blog-isige.minesparis.psl.eu/2020/09/11/la-compensation-carbone-un-cercle-vicieux-ou-vertueux/

[18] Coldplay, Music of the Spheres World Tour Sustainability (page consultée le 24/08/2024). https://sustainability.coldplay.com/

[19] Coldplay, Tour emissions update June 3, 2024 (page consultée le 24/08/2024). https://www.coldplay.com/emissions-update/

[20] Barrett, C., Access All Areas, Coldplay tour app rewards fans for low-carbon show travel choices (page consultée le 24/08/2024). https://accessaa.co.uk/coldplay-tour-app-rewards-fans-for-low-carbon-show-travel-choices/

[21] France Inter, Podcast La Terre au Carré, Shaka Ponk : fin de tournée, l’écologie d’abord ? (page consultée le 24/08/2024). https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mercredi-19-juin-2024-3688248

[22] The Shift Project (2021), Décarbonons la culture ! Synthèse (p.7-8) https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/11/TSP_CULTURE_Synthese-full.pdf

 

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