Article de Guillaume Audrain (IGE 2022/23)

 

Introduction

La foudre n’a jamais été aussi violente et récurrente que cette année au Brésil. Les éclairs sont en augmentation de presque 30% pour 2022. En début d’année, des pluies diluviennes ont frappé le pays, notamment les états de Bahia, Minas Gerais et de Rio, où un glissement de terrain à Petrópolis a causé la mort de près de 200 personnes.

La recrudescence de catastrophes naturelles dans le pays est une conséquence directe du dérèglement climatique. Certains pourraient toutefois y associer la colère de Tupã, le maître du tonnerre que les peuples d’Amazonie craignent tant. Répondrait-il à quatre années de politique anti-écologique et destructrice de la forêt ? Et si finalement ne serait-il pas entré en guerre contre le Dieu des « hommes blancs », selon le terme employé historiquement par les amérindiens pour parler des colons européens ? Car depuis quelques années, les évangéliques semblent en effet dominer la sphère publique à travers les médias et les réseaux sociaux jusqu’à devenir un pilier de la politique conservatrice représentée par Jair Bolsonaro.

On pourrait penser que la religion est en perte d’influence dans les sociétés modernes par le phénomène de sécularisation, et donc se demander : comment au XXIème siècle, l’évangélisme s’est-il imposé au Brésil et comment a-t-il pu se lier à une politique menaçante pour la survie de la forêt amazonienne, pourtant si précieuse pour notre avenir climatique ? Et d’un autre côté, pourquoi porter préjudice aux peuples indigènes alors qu’ils ont toujours su préserver cette même forêt ?

Dans la suite de cet article, je vous propose un aperçu de deux paradigmes s’opposant par leur relation avec le vivant. Nous verrons alors comment la religion a été instrumentalisée au Brésil au service de quelques un, les politiques conservateurs et les ruralistes en particulier. Mais avant cela, prenons un temps pour rappeler la situation au Brésil où la forêt amazonienne est de plus en plus sous pression anthropique.

 

Un environnement en souffrance accrue depuis quatre ans

L’Amazonie aurait atteint un point de bascule dans plusieurs régions, à l’est principalement. Cela se traduit par une forêt qui deviendrait savane et qui serait désormais source émettrice de gaz à effet de serre (Gatti & al. 2021). Le GIEC définit le point de bascule comme « un seuil critique au-delà duquel le climat mondial ou un climat régional passe d’un état stable à un autre état stable ». La notion d’irréversibilité du système est abordée, même si l’incertitude subsiste. L’Amazonie est un des neufs points de bascules climatiques de notre planète. C’est donc un enjeu global de la préserver. Bien que le GIEC ait émis des réserves sur l’atteinte du seuil critique, il est probable qu’on le dépasse prochainement si plus de 20% de la forêt est dégradée. C’est ainsi qu’en septembre dernier, le réseau d’information socio-environnemental géoréférencé d’Amazonie (RAISG) a publié un rapport d’alerte sur l’état de la forêt. Il est écrit que 34% de sa surface au Brésil est déjà hautement dégradée, comme on peut le voir ci-dessous :

 

© RAISG (2022) – Amazonia against the clock
© RAISG (2022) – Amazonia against the clock

 

© RAISG (2022) – Amazonia against the clock
© RAISG (2022) – Amazonia against the clock

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien que les dégradations sur l’environnement au Brésil ne datent pas d’il y a quatre ans, le mandat de Bolsonaro a été particulièrement désastreux. Ce gouvernement a surtout fait marche arrière sur des mesures politiques qui avaient été adoptées au cours de la décennie précédente (contrôle sur la déforestation illégale, protection des peuples indigènes et reconnaissance de leurs territoires, etc.). En effet, les budgets dédiés à l’environnement ont été réduits drastiquement. Plus de 95% des alertes de déforestation illégale rapportées par l’organisme en charge (IBAMA[1]) ne sont aujourd’hui pas traitées. Cela s’est donc traduit par la reprise d’une déforestation massive avec une année 2022 qui a dépassé les trois précédentes. Le Brésil a en conséquence augmenté ses émissions de gaz à effet de serre de 10%. Enfin, le laisser-faire sur la déforestation a contribué à une aggravation des conflits, qui pour la plupart ont opposé exploitants (agriculture, bois, mines) et peuples indigènes / défenseurs de l’environnement.

[1] Institut Brésilien de l’Environnement et des Ressources Naturelles Renouvelables

 

Surface déforestée en Amazonie. Données extraites de l’INPE (Institut national de recherches spatiales brésilien) source : reporterre.net
Surface déforestée en Amazonie. Données extraites de l’INPE (Institut national de recherches spatiales brésilien) source : reporterre.net

En réponse, plusieurs rapports d’accusation ont été déposés contre Bolsonaro auprès de la cour pénale internationale. Ils dénoncent une politique écocidaire, génocidaire (notamment par la non-gestion de la crise sanitaire) et anti-indigènes, avec la demande d’ouverture d’enquête par l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB).

Finalement si écocide et génocide sont ici dénoncés en même temps, c’est aussi parce que l’homme et son environnement sont indissociables. Les représentants des peuples de Tupã ne cessent de le répéter : leur survie et plus généralement la survie de l’espèce humaine dépend de notre relation avec le vivant. Si nous détruisons l’environnement, nous les détruisons, nous nous détruisons.

Voyons justement plus en détails la pensée de ces peuples de la forêt qui par leurs modes de vie et leurs croyances permettent de la préserver.

 

Tupã et les « conservateurs de la forêt » (POSEY, 1982) [2]

Le rapport du RAISG met en évidence à juste titre l’importance que les peuples indigènes ont dans la préservation de l’Amazonie à travers les chiffres présentés ci-dessous :

 

© RAISG (2022) – Amazonia against the clock (légende: KPA = Key Protected areas)
© RAISG (2022) – Amazonia against the clock (légende: KPA = Key Protected areas)

 

[2] Vivre dans l’abondance : forêt pensée, forêt vécue » [Grenand P. / Grenand F.]

On note ici que 90% l’Amazonie est faiblement dégradée ou intacte dans les territoires indigènes et/ou protégés alors que ce même niveau de conservation ne concerne seulement que 58% de la surface en dehors de ces territoires, marqués par une agriculture intensive.

Si la forêt est préservée chez les peuples indigènes, prenons pour référence les sociétés Tupi-Guarani, c’est avant tout parce qu’ils maintiennent des liens très forts avec leur environnement. Tout d’abord leur mode de vie se base sur « une excellente connaissance du vivant » qui constitue leur milieu pour « une excellente diversité des ressources exploitées (P. Grenand, 1980, 1992, 1993). Le partage du savoir joue un rôle important (F. Grenand, 2007). Ainsi la majorité des espèces animales et végétales est nommée et connue de la communauté. Il n’est pas ici question de s’approprier un territoire, mais plutôt de cohabiter avec toutes les espèces du milieu environnant, la forêt en l’occurrence. Par la cohabitation c’est finalement « le milieu qui s’approprie les humains et qui leur donnent légitimité d’y habiter » (P. Descola, 2022).

Cela n’empêche pas d’exploiter en abondance les ressources disponibles (F. Grenand, 2007). Mais l’abondance n’est pas traitée comme une logique de croissance du profit à l’instar des sociétés capitalistes. Tout se partage et tout se régule. Les Hommes vivent en symbiose avec la nature, une notion qu’ils ne connaissent pas puisqu’ils sont partie intégrante de cette nature et de ses esprits. Voyons ici une notion fondamentale du paradigme des Tupi-Guarani : « l’animalité (composante animale remplie d’envies immodérées) opposée à la divinité » (composante spirituelle du meilleur de nous-même et du caractère altruiste) (Viveiros De Castro,1992). Cela se traduit concrètement par un perspectivisme, où lors d’une chasse, par exemple, un homme mettra en projection ce que la proie perçoit du monde. Il s’assurera donc qu’il est bien en droit de la chasser. L’esprit de l’animal visé se vengera-t-il sur ses enfants ? En d’autres termes : « les maîtres de la nature me laissent prélever leurs sujets, sans que cela soit pourtant dépourvu de mauvaises surprises » (F. Grenand, 2007). C’est donc un équilibre qui permet à l’abondance de perdurer et de faire des Tupis-Guaranis des « conservateurs de la forêt », et non des protecteurs.

 

© Sebastião Salgado
© Sebastião Salgado

 

Ce paradigme a dépassé l’entendement général des « hommes blancs », y compris dans l’interprétation de la mythologie amazonienne. Prenons l’exemple de Tupã. Les recherches sur le web vous donneront un panel d’images et d’informations le symbolisant comme le Dieu suprême, créateur et maître du tonnerre. Un Zeus amazonien pour ainsi dire. Or, selon Luis da Câmera Cascudo, spécialiste anthropologue, Tupã n’est pas un dieu. C’est en réalité une invention des missionnaires portugais catholiques. Les Tupi-Guarani parlent d’un sentiment commun, d’une entité supérieure à eux – Tupã – incarnée par le tonnerre et la foudre comme manifestation – Tupana – de cette sensation intérieure. On ne parlera donc pas de Dieu Tupã.

La religion chrétienne créé ici un contraste très net (comme la plupart des religions monothéistes et polythéistes d’ailleurs) par le besoin qu’elle a de personnifier Tupã pour sa propre compréhension rationnelle de la pensée des Tupis-guaranis. Voyons finalement comment cet autre paradigme religieux anthropocentrée, différenciant l’homme de la nature a pu d’une certaine manière, chez les évangéliques au Brésil, nuire à l’environnement.

Dieu et les « destructeurs de la forêt »

« L’homme a été conçu à l’image de Dieu, après toutes les autres entités » (Gn1,26). Même si le Pape François dans son encyclique « Laudato Si » appelle à « une écologie intégrale », il se heurte aux fondements même de la religion chrétienne qui sépare l’homme du reste du vivant. « La terre nous précède et nous a été donnée. […] il a été dit que, à partir du récit de la Genèse qui invite à ‘‘dominer’’ la terre (cf. Gn 1, 28), on favoriserait l’exploitation sauvage de la nature en présentant une image de l’être humain comme dominateur et destructeur. Ce n’est pas une interprétation correcte de la Bible, comme la comprend l’Église » Il parle alors « d’une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature. » (Chapitre II, §67). Le Pape François alerte sur les désastres sociaux-environnementaux et parlent de l’intérêt de « toute forme de spiritualité pour une écologie intégrale » (§63). Soulignons ici l’encouragement du Pape à repenser l’Évangile et à s’ouvrir à d’autres modèles de pensée pour le bien de notre planète et de l’espèce humaine. Mais son appel ne semble pas être porté par tous et freiné par un catholicisme en déclin assez net. Car aujourd’hui, c’est l’évangélisme au Brésil qui domine par sa présence. Alors que les catholiques représentaient plus de 90% de la population brésilienne dans les années 1970, ils étaient 64% en 2010. A l’horizon 2030, la tendance serait à l’équilibre avec la proportion d’évangéliques.

 

Source : veja.abril.com – données José Eustáquio Alves (IBGE)
Source : veja.abril.com – données José Eustáquio Alves (IBGE)

 

Pour rappel, l’évangélisme est une branche du protestantisme, dont les premiers mouvements ont démarré au cours du XVIème siècle et se sont diffusés à partir du XVIIIème. Plus souple et moins bureaucratisé que le catholicisme dans la structure de son Église, sa popularité a explosé au Brésil dans les années 1990s et 2000s (loi sur les libertés religieuses) et continue de croitre aujourd’hui avec une médiatisation plus importante. Chaque église dépend des dons, exemptés d’impôts, qu’elle reçoit de ses fidèles. La pensée religieuse repose sur une interprétation stricte de la Bible, propre au fondamentalisme. Rappelons par-là que l’homme est séparé de toute nature (Genèse 1), cette dernière le précède et est un bien qui lui a été donnée. L’esprit critique n’a donc pas sa place. Le conservatisme et le libéralisme sont les deux autres courants de pensée importants dans l’évangélisme. Au Brésil les évangéliques ont su répandre cette pensée, notamment grâce à des techniques de conversion par « l’évangile de la prospérité », dans des milieux stratégiques, comme les plus défavorisés. Ce phénomène s’est accentué avec la crise. En effet, dans une période comme celle-ci, la foi en Dieu est une source d’espoir pour un grand nombre de personnes dans la recherche d’une vie meilleure. Cela permis aux évangéliques d’assoir une puissance financière conséquente pour influencer jusque dans la sphère publique et politique.

En outre c’est un défi à la constitution brésilienne de 1988, qui précise que la religion n’a pas à intervenir dans quelconque pouvoir de l’État. On compte aujourd’hui environ 20% des députés et sénateurs évangéliques. Jair Bolsonaro incarne parfaitement l’apogée évangélique à la tête du pouvoir. Catholique de confession, son baptême dans le Jourdain par un pasteur évangélique l’illustre parfaitement. Son slogan « Brasil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous » traduit également la place de la religion dans sa politique.

Cet évangélisme est devenu un pilier de la « bancada BBB (boi, bala, biblia) » sur laquelle Jair Bolsonaro a pu compter lors des élections de 2018 et de 2022. Ce terme « BBB », apparu en 2015 et se définit comme l’influence au Congrès national du banc des ruralistes (boi = bœuf), des armes (bala = balle) et des évangéliques (biblia = bible). Et même si la religion ne stipule pas de mettre le feu à la forêt, les trois bancs coexistent et s’associent dans une politique très conservatrice et libérale axée sur la prospérité de la famille traditionnelle brésilienne. C’est ce qui a favorisé la vente d’armes et laissé libre-cours à l’agrobusiness de s’étaler sur les territoires indigènes et protégés.

Ceci nous démontre que, séparé du vivant, l’homme en tant qu’espèce supérieure est un modèle globalement accepté par la pensée évangélique (rappelons le principe même du fondamentalisme). Les pasteurs d’influence publique (ex : Silas Malafaia) ne se résolvent pas à dénoncer les dégâts sociaux-environnementaux commis par ses alliés politiques et à s’écarter de ces derniers. De ce fait, l’évangélisme couramment répandu au Brésil est indirectement concerné par les dégâts sur l’environnement et responsable d’un déni d’agir sur ces enjeux. La limite de cette théorie est donnée par une minorité de pasteurs qui ont un discours de défenseur de l’environnement et des peuples de la forêt, mais ils sont très vite reniés par leurs pairs, voire chassés de l’Église.

 

La bancada BBB illustrée
La bancada BBB illustrée

Quel avenir doit-on y voir ?

La religion, par la pensée évangélique a donc repris du pouvoir dans les décisions de l’État. Malgré la défaite de Bolsonaro et le soulagement d’avoir un président plus proche des préoccupations environnementales, l’évangélisme comme soutien de l’agrobusiness continuera de menacer la forêt et ceux qui la conservent. A noter que la majorité du Congrès est représentée par l’opposition et qu’elle sera un frein au nouveau gouvernement Lula dès janvier 2023, dans la lutte pour le respect de la constitution et de la protection des territoires indigènes.

Au-delà du Brésil, le recours et l’attachement à une idéologie religieuse et/ou radicale est un phénomène assez généralisé en période de crise. Bien que la recherche de spiritualité donne espoir à des populations pour les guider sur le chemin de la vie, l’idéologie religieuse, et notamment évangélique s’éloigne d’une certaine manière de la réalité et des actions à mener face à l’urgence climatique et aux autres problèmes sociétaux qui en découlent (économique, social, etc.). C’est donc un réel enjeu pour le Brésil comme pour toute autre nation de détacher à nouveau la religion des affaires de l’État.

Si l’on se place à l’échelle globale, chacun de nous est responsable, individuellement et collectivement. En effet, l’agro-business brésilienne sert des besoins croissants en soja et en viande bovine, notamment pour l’Europe, la Chine, la Russie et le Moyen-Orient. Il est donc urgent de prendre conscience de nos modes de consommation et de pousser les politiques à adopter de véritables mesures environnementales. Par exemple, cela passe par l’interdiction stricte d’importation de produits issus de la déforestation au niveau mondial. Les nations entières ont tout intérêt à agir et mettre en place ce type de mesures fortes pour préserver l’environnement.

Cela passe aussi par l’écoute des peuples Tupi-Guarani, comme modèle d’inspiration. Ils nous enseignent l’importance de la relation de l’homme avec le vivant, l’homme en tant qu’espèce intégrée à la nature. Menacer ces peuples, c’est mettre en péril une gestion responsable de la forêt et de l’environnement dans son ensemble.

Avec un changement de paradigme à la hauteur de nos enjeux climatiques, peut être que la colère de Tupã se calmera.

« Le XXIème siècle sera spirituel, ou ne sera pas » (André Malraux)

[En souvenir de ma discussion avec Françoise Grenand à la veille des élections brésiliennes]

 

 

 

Bibliographie 1ère partie

Rapport :

Sites web :

Bolsonaro is a catastrophe for the environment

  • BBC News Brasil. Desmatamento na Amazônia tem a maior taxa em 15 anos (page consultée le 06/11/2022)

https://www.bbc.com/portuguese/brasil

  • Desmatamento acumulado em 2022 na amazônia é o maior em sete anos (page consultée le 06/11/2022)

https://amazonia.org.br/desmatamento-acumulado-em-2022-na-amazonia-e-o-maior-em-sete-anos/

https://reporterre.net/

  • Lula-Bolsonaro : une élection capitale pour l’avenir de l’Amazonie (page consultée le 06/11/2022)

https://reporterre.net/

https://www.greenpeace.fr/autochtones-bresil/

  • O tempo. brasil-mudanca-climatica-impoe-registro-de-29-mais-raios-em-2022 (page consultée le 07/11/2022)

https://www.otempo.com.br/

Bibliographie 2ème partie

Conférence :

  • Descola P. (15/10/2022). Composer les mondes

Présentation du film documentaire de Eliza Lévy sur la pensée de Philippe Descola

Articles :

  • Câmara Cascudo, Luís da [1954] 1980. « Article Tupã », extrait de Dicionário do folclore brasileiro, quinta edição, Edições Melhoramentos, São Paulo
  • Grenand, Pierre et Grenand, Françoise, 2007 (inédit). « Vivre dans l’abondance : forêt pensée, forêt vécue », étude pour l’exposition Bêtes et Hommes, La Villette, Paris.

Podcasts:

  • France Inter. Amazonie : le chamanisme et la pensée de la forêt (25/06/2019)
  • France Inter. “La nature, ça n’existe pas” avec Philippe Descola (15/10/2022)

Sites web :

  • Les autochtones du Brésil (page consultée le 06/11/2022)

https://www.survivalinternational.fr/peuples/bresil

Bibliographie 3ème partie

Littérature

  • Pape François. Laudato Si (2015)

Sites web :

www.cnnbrasil.com.br/politica/

  • Evangéliste. Tout savoir sur les Evangéliques et leur religion (page consultée le 06/11/2022)

https://www.evangeliste.fr/

  • Evangélicos devem ultrapassar católicos no Brasil a partir de 2032 (page consultée le 06/11/2022)

Leia mais em: https://veja.abril.com.br/brasil/evangelicos-devem-ultrapassar-catolicos-no-brasil-a-partir-de-2032/

  • Agência Publica. Novo Brasil evangélico será desafio para o governo Lula (page consultée le 06/11/2022)
  • FSSPX News. Brésil : les évangéliques plus nombreux que les catholiques ? (page consultée le 06/11/2022)

https://fsspx.news/fr/news-events/news/bresil-les-evangeliques-plus-nombreux-que-les-catholiques-76725

  • Uol eleições. Bancada evangelica – camara deputados (page consultée le 06/11/2022)

https://noticias.uol.com.br/eleicoes/2022/10/09/bancada-evangelica-camara-deputados.htm

Vidéos :

  • France TV. Présidentielle au Brésil : comment le lobby évangéliste s’est installé au cœur du pouvoir
  • Radio Télévision Suisse. Les évangéliques à la conquête du pouvoir | Temps Présent

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