Article de Sébastien Guimier (MS EEDD parcours RSEDD 2024-25)
Introduction
Dans la ville de Chièvres en Belgique, la population a été choquée par la révélation d’une pollution massive de l’eau aux PFAS (substances per- et poly-fluoroalkyles), des polluants chimiques. Dans un article du 23 octobre 2024 (1), Le Monde décrit comment les habitants ont découvert que leur eau potable, jugée “pure” par les autorités, était contaminée, les exposant ainsi à des risques importants pour la santé. Une enquête de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) a révélé que des niveaux de PFAS dépassant les normes européennes ont été détectés mais que ces signaux d’alerte, remontant parfois à 2017, n’ont pas été pris en compte par les autorités locales et la Société wallonne des eaux (SWDE).
Près de 30% des habitants testés ont constaté que les taux de PFAS dans leur organisme dépassaient les seuils de sécurité. Suite à des erreurs dans les analyses la situation s’avère être encore plus grave, touchant entre 30 % et 90 % des personnes testées. (1)
Ce cas illustre une prise en compte insuffisante par les pouvoirs publics des PFAS dans l’eau potable et de leurs implications sanitaires et sociétales. En France comme à l’étranger, les autorités peinent encore à mesurer l’ampleur de cette pollution. Dans l’Hexagone, le gouvernement a mis en ligne récemment des résultats d’analyses de l’eau concernant ces « polluants éternels » (2), tandis que des pays comme le Danemark ou les Etats-Unis ont déjà commencé à encadrer leur usage, alertés par les risques pour la santé publique. (3)
Mais que sont les PFAS ?
Les PFAS, également appelés “polluants éternels”, englobent des milliers de composés chimiques, notamment les perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés. Leur caractéristique principale réside dans des liaisons carbone-fluor extrêmement stables, ce qui en fait des matériaux très prisés par l’industrie et les consommateurs depuis les années 1950. Leurs propriétés imperméabilisantes, résistantes à la chaleur et antiadhésives, permettent de les utiliser dans une large gamme de produits : poêles, vêtements de sport, emballages alimentaires, mousses anti-incendie, entre autres. (4)
Cependant, cette même stabilité qui les rend si utiles pose un problème majeur : les PFAS sont extrêmement persistants, difficiles à dégrader et se concentrent dans l’environnement, d’où leur surnom. Depuis 70 ans, ces substances s’accumulent dans nos écosystèmes et nos organismes, principalement par l’alimentation et l’eau, mais aussi par la respiration d’air et des poussières. Bien que nos connaissances sur leurs effets sanitaires restent partielles, les effets observés ou supposés les classent parmi les substances cancérogènes (5) avec des effets hépatiques entrainant une hausse du taux de cholestérol (6), elles sont perturbatrices endocriniennes (7) et peuvent nuire à la fertilité (8) ou encore altérer le développement du fœtus (9).
Pourquoi les PFAS sont-ils un défi unique dans l’eau potable ?
Les PFAS dans l’eau potable représentent un défi unique en raison de leurs propriétés chimiques, de leur ubiquité et de leurs impacts potentiels sur la santé publique. Voici pourquoi :
– Stabilité et persistance : les liaisons carbone-fluor des PFAS sont parmi les plus solides en chimie organique, ce qui les rend extrêmement résistants à la dégradation. Une fois libérés dans l’environnement, ils persistent indéfiniment, contaminant les sols, les eaux de surface et les nappes phréatiques et s’accumulent. La solidité des liaisons chimiques rend leur élimination difficile, même avec des techniques avancées de traitement de l’eau.
– Mobilité dans l’environnement : les PFAS sont solubles dans l’eau, ce qui leur permet de se disperser facilement dans les cours d’eau, les nappes souterraines et les réseaux d’eau potable, même à des kilomètres des sources de contamination. Cette mobilité complique leur confinement et leur traitement.
– Large spectre de composés : les PFAS incluent des milliers de composés différents, dont les caractéristiques varient. Certaines techniques de traitement efficaces sur une sélection de PFAS (comme les longues chaînes) sont peu performantes sur d’autres (courtes chaînes), rendant les solutions globales complexes à mettre en œuvre.
– Accumulation dans les organismes : les PFAS peuvent s’accumuler dans les organismes vivants, y compris l’humain, via l’ingestion d’eau potable ou de nourriture contaminée par exemple. Leur bioaccumulation accroît les risques sanitaires, car même de faibles concentrations dans l’eau peuvent devenir problématiques sur le long terme par une accumulation dans la chaine alimentaire.
– Impacts sanitaires : les PFAS peuvent induire des problèmes de santé graves, comme le cancer, les troubles endocriniens, les impacts négatifs sur le développement du fœtus. Les populations les plus vulnérables et les plus exposées (enfants, femmes enceintes, personnes vivant près de sites contaminés) courent des risques accrus. (6)
– Complexité des normes et du contrôle : Les normes de concentration acceptables pour les PFAS dans l’eau potable varient selon les pays et sont souvent sujettes à controverse. En Europe, une norme de 0,1 μg/L pour un groupe de PFAS sera mise en place en 2026. Par ailleurs, des composés comme le TFA (acide trifluoroacétique), dominant dans de nombreuses eaux, ne sont pas systématiquement inclus dans les analyses, rendant le contrôle incomplet.
– Coûts et limites des traitements : les technologies actuelles pour éliminer les PFAS, telles que l’utilisation du charbon actif, l’osmose inverse ou les résines échangeuses d’ions, sont coûteuses, énergivores et n’offrent pas une efficacité complète. Leur généralisation à l’échelle nationale serait très onéreuse et impacterait les consommateurs. De plus, ces traitements n’éliminent pas les PFAS mais les séparent de l’eau. Il reste donc un volume de solide ou liquide avec de très fortes concentrations en PFAS qui nécessiteraient une élimination par incinération. (10)
– Pollution diffuse et historique : les PFAS sont présents dans une multitude de produits (textiles, emballages, mousses anti-incendie) et ont été dispersés dans l’environnement sur plusieurs décennies.
Un problème aussi présent en France : la contamination actuelle de l’eau
Le 19 septembre 2024, une enquête menée par Radio France et France Bleu (11) a révélé une contamination étendue de l’eau potable en France par les PFAS. Dans près de 90 villes, des échantillons de l’eau du robinet ont été analysés : 43% des échantillons contenaient des PFAS, 27 échantillons contenaient des PFAS interdits ou cancérogènes et certains présentaient des concentrations préoccupantes, notamment dans les communes de Martres Tolosane, Cognac, et Saint Symphorien d’Ozon, où des niveaux dépassaient la future norme européenne fixée à 0,1 μg/L. Dans plusieurs cas, l’origine de la contamination reste inconnue, bien que des hypothèses pointent vers des activités industrielles et l’utilisation de mousses anti-incendie. Parmi les limites de cette étude, on peut rappeler qu’elle exclut le TFA, un PFAS dominant en Europe. Une analyse précédente réalisée par l’association Génération Future avait montré des niveaux très élevés de TFA à Moussac, atteignant 18 μg/L dans l’eau potable. (12). Il aurait été intéressant de l’inclure pour réduire le risque de sous-estimation de la pollution et permettre une approche plus holistique.
La surveillance de l’eau, une urgence sanitaire
Les solutions techniques abordées plus haut ne sont pas satisfaisantes car coûteuses et limitées en efficacité. La priorité devrait donc être donnée à une surveillance généralisée de l’eau, pour limiter l’exposition de la population en réduisant le recours à ces eaux contaminées, et à la réduction des émissions à la source, pour éviter des désastres futurs. Selon le dossier de restriction (13) sur les PFAS de l’ECHA (European Chemicals Agency), en 2020, l’UE a émis 75 000 tonnes de PFAS dans l’environnement, avec des estimations à 4 millions de tonnes supplémentaires émises d’ici à 30 ans si aucune mesure n’est prise.
Les États-Unis ont été parmi les premiers à avoir constaté les impacts sanitaires des PFAS, avec l’affaire DuPont dans les années 90, où une usine (14) avait contaminé 70 000 personnes par le téflon (15). En avril 2024, le Président des Etats-Unis, Joe Biden, a approuvé la définition de valeurs seuils pour 6 PFAS, concentrations à ne pas dépasser dans l’eau potable (16). Si l’eau comporte des teneurs au-delà de ces seuils, l’eau est considérée impropre à la consommation et ne peux donc pas être distribué dans le réseau d’eau potable. Il s’agit de limites individuelles pour ces 6 substances (le PFOS, le PFOA, le PFHxS, le PFNA et le HFPO-DA aussi appelé GenX). Le législateur a également fixé un seuil limite pour un nouvel indice de risque, calculable grâce à une formule, prenant en compte la concentration de deux ou plusieurs des quatre PFAS : PFHxS, PFNA, PFBS et « produits chimiques GenX ». (17)
Dans l’Union Européenne, la directive européenne 2020/2184 du 16 décembre 2020 (18) relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) a été révisée pour suivre la présence des PFAS dans les analyses de l’eau et cible 20 molécules. Ainsi, à ce jour, une concentration seuil de 0,1 µg/L est définie pour la somme de 20 PFAS dans les EDCH. Cette directive a été transposée en droit français en décembre 2022 avec l’arrêté du 11 janvier 2007 modifié par un décret du 30 décembre 2022. (19)
Au niveau national, un Plan d’action ministériel sur les PFAS, ayant pour objectif de renforcer la prévention des risques associés à ces substances, a été publié le 17 janvier 2023, suivi par un plan interministériel sur les PFAS publié en avril 2024. (20) La recherche systématique des PFAS sera intégrée au contrôle sanitaire des eaux à destination de la consommation par les Agences régionales de santé à partir du 1er janvier 2026. Toutefois, depuis le 1er janvier 2023, toute situation de dépassement de la nouvelle limite de qualité mise en évidence doit être prise en compte, en vue d’un retour à la normale. (21)
Le PFOS et ses dérivés figurent également dans la liste des substances prioritaires de la directive cadre sur l’eau. Ils sont donc intégrés dans la surveillance et le contrôle des masses d’eau à l’échelle de l’Union européenne pour améliorer la qualité des eaux de surface et souterraines européennes, tant au regard de l’état chimique que de l’état écologique. (22)
En septembre 2024, Veolia a mené une étude sur la présence de PFAS en analysant plus de 2 400 points de production d’eau potable desservant 20 millions de Français, soit un tiers de la population. Le groupe « atteste de la conformité de l’eau potable au regard des normes PFAS pour plus de 99% de ses points de prélèvement », sans publier de détails précis. Cette initiative anticipe les évolutions réglementaires sur ces composés. (23)
Anne du Crest, directrice des opérations de Veolia Eau France, précise dans le communiqué de presse édité le 04 septembre 2024 que l’objectif était en effet d’évaluer la présence de 20 PFAS réglementés et d’intervenir en cas de dépassement des seuils de qualité.
Cependant, Pierre Labadie, chercheur au CNRS, rappelle en réaction à cette publication par Véolia, en rappelant que la réglementation ne couvre que 20 des milliers de PFAS existants. Il concède que l’« on peut comprendre ce focus, ne serait-ce que pour des questions de faisabilité. D’ailleurs, ces 20 composés sont parmi ceux que l’on retrouve le plus souvent dans les échantillons que nous analysons ». Cependant, rajoute-t-il que « Il n’empêche qu’on a qu’une vision partielle du problème et on peut passer à côté de contaminations à d’autres PFAS, plus singulières, liées à une source locale de contamination. » (24)
En réaction à cette même étude, François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, critique l’absence du TFA dans les campagnes de détection de Veolia. Il souligne que des pesticides fluorés utilisés en agriculture se dégradent en TFA, exposant l’ensemble d’un territoire à ce “polluant éternel”. (24)
En effet, une étude menée par PAN Europe, dont Générations Futures fait partie, et publiée mi-juillet 2024 a révélé des taux significatifs de TFA dans l’eau du robinet et en bouteille dans 11 pays européens, y compris en France. Par exemple, des concentrations de 2 μg/l ont été mesurées à Paris et 0,5 μg/l à Metz. M. Veillerette insiste sur l’urgence d’inclure le TFA dans les analyses. (24)
Actuellement, aucune limite légale n’existe dans l’UE pour le TFA dans les eaux or le 27 septembre 2024, le flufénacet, qui en se dégradant dans l’environnement est responsable de la contamination de l’eau potable au TFA a été reconnu comme un perturbateur endocrinien par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). (25)
Un renforcement législatif de la surveillance des PFAS dans l’eau potable en France
En France, le 27 février 2025 a été promulgué la loi visant à protéger la population des risques liés aux PFAS. Portée par le député Nicolas Thierry, cette loi prévoit notamment que la présence de PFAS dans l’eau potable soit obligatoirement contrôlée par les autorités sanitaires. Ce contrôle portera sur les PFAS listés par décret, mais il pourrait également concerner une plus large liste de PFAS, dès lors qu’ils seront quantifiables par les laboratoires et que leur contrôle serait justifié au regard des circonstances locales. (26)
D’ici à 2026 le gouvernement devra également présenter au Parlement un rapport proposant des normes sanitaires mises à jour pour l’ensemble des PFAS dans l’eau potable. (26)
La loi va au-delà des exigences de la directive européenne sur ce sujet car elle permet, sous certaines conditions, de ne pas limiter le contrôle uniquement à ces 20 PFAS. Selon les parlementaires, “plusieurs cas de contamination de sites français ont révélé la présence de PFAS qui ne figurent pas dans cette liste de 20 substances.” (27)
Les agences régionales de santé (ARS) devront publier chaque année un rapport régional sur les analyses des eaux potables concernant l’exposition aux PFAS, y compris pour les eaux commercialisées en bouteilles. Ces données serviront de base à la publication, par le ministère de la Santé, d’un bilan national annuel sur la qualité de l’eau du robinet. (27)
Le 31 juillet 2025, le ministère de la Transition écologique a mis en ligne et rassemblé sur une seule plateforme 2,3 millions d‘analyses portant sur les rejets des 20 PFAS dans l’eau, prévus par la Directive européenne de 2020 (2). A ce jour 244 communes sont concernées par des niveaux excessifs de PFAS, dont 16 directement dans l’eau potable. (28)
Ces mesures de contrôle ont des conséquences très concrètes, par exemple le 04 juillet 2025, l’eau du robinet a été interdite à la consommation dans une dizaine de communes de la Meuse et des Ardennes par les préfectures en raison d’un « dépassement régulier des normes de qualité » concernant les PFAS. Les habitants concernés doivent être approvisionnés en eau embouteillée. Ces mesures d’urgences sont financées uniquement par les communes ce qui peut, pour des petites communes rurales, devenir insoutenable. Cet impact financier sur les collectivités s’ajoute à l’incertitude financières concernant les solutions pérennes : filtres au charbon actif, recherche de nouvelles ressources ou raccordements à des réseaux sains. (29) Cet évènement met en exergue la question du coût et du financement de la pollution des eaux potables par les PFAS.
Et demain ?
Cette loi sur les PFAS, qui va au-delà de l’eau potable, pose les premières pierres d’une action orientée vers la réduction des émissions à la source. Cependant ce combat ne fait que commencer tant les PFAS sont dans notre quotidien : dans les ustensiles de cuisine, les mousses anti-incendie, les pesticides etc. Mettre un terme à la présence des PFAS reste un défi de longue haleine.
A l’heure où l’instabilité de nos institutions est d’actualité, et la défense de l’intérêt général parait s’effacer face à des approches partisanes, l’adoption de cette loi et le chemin tracé montre qu’une ligne de crête avec pour boussole l’intérêt général est possible.
Les mois et années à venir nous montrerons si ce qui se tricote ne se détricote pas… comme a commencé à le faire l’administration Trump en supprimant en mai 2025 des normes sur la limite de certains PFAS dans l’eau aux Etats-Unis. (30)
Sources
(2) : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/pfas-surveillance-letat-eaux-france
(3) : https://www.geo.fr/environnement/pfas-interdictions-controles-et-seuils-limites-dans-le-monde-225451
(5) : Steenland K, Winquist A. PFAS and cancer, a scoping review of the epidemiologic evidence. Environ Res. 2021 Mar;194:110690. doi: 10.1016/j.envres.2020.110690. Epub 2020 Dec 30. PMID: 33385391; PMCID: PMC7946751.
(6) : Costello E, Rock S, Stratakis N, Eckel SP, Walker DI, Valvi D, Cserbik D, Jenkins T, Xanthakos SA, Kohli R, Sisley S, Vasiliou V, La Merrill MA, Rosen H, Conti DV, McConnell R, Chatzi L. Exposure to per- and Polyfluoroalkyl Substances and Markers of Liver Injury: A Systematic Review and Meta-Analysis. Environ Health Perspect. 2022 Apr;130(4):46001. doi: 10.1289/EHP10092. Epub 2022 Apr 27. PMID: 35475652; PMCID: PMC9044977.
(7) : Coperchini F, Croce L, Ricci G, Magri F, Rotondi M, Imbriani M, Chiovato L. Thyroid Disrupting Effects of Old and New Generation PFAS. Front Endocrinol (Lausanne). 2021 Jan 19;11:612320. doi: 10.3389/fendo.2020.612320. PMID: 33542707; PMCID: PMC7851056.
(8) : Green MP, Harvey AJ, Finger BJ, Tarulli GA. Endocrine disrupting chemicals: Impacts on human fertility and fecundity during the peri-conception period. Environ Res. 2021 Mar;194:110694. doi: 10.1016/j.envres.2020.110694. Epub 2020 Dec 30. PMID: 33385395.
(9) : Braun JM. Early-life exposure to EDCs: role in childhood obesity and neurodevelopment. Nat Rev Endocrinol. 2017 Mar;13(3):161-173. doi: 10.1038/nrendo.2016.186. Epub 2016 Nov 18. PMID: 27857130; PMCID: PMC5322271.
(10) : https://cyrille.isaac-sibille.fr/mission-gouvernementale-pfas/
(12) : https://www.generations-futures.fr/actualites/pfas-salindres/
(13) : https://echa.europa.eu/documents/10162/f605d4b5-7c17-7414-8823-b49b9fd43aea
(15) : https://reporterre.net/Polluants-eternels-Une-inaction-coupable-des-pouvoirs-publics
(17) : https://www.epa.gov/system/files/documents/2024-04/pfas-npdwr_fact-sheet_hazard-index_4.8.24.pdf
(18) : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32020L2184&from=FR
(19) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046849403
(20) : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/plan-daction-ministeriel-pfas
(21):https://www.cieau.com/polluants-eternels-ou-pfas-dans-leau-du-robinet/
(22) : https://www.anses.fr/fr/content/pfas-des-substances-chimiques-tres-persistantes
(23) :https://www.veolia.com/fr/nos-medias/nos-communiques-presse/veolia-annonce-avancee-technologique-majeure-destruction-pfas
(25) : https://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/8997
(26) : https://shorturl.at/Am74q
(27): https://www.vie-publique.fr/loi/293656-pfas-polluants-eternels-proposition-de-loi-ecologiste
(29) : https://shorturl.at/1V54R
Liste des 20 PFAS :
-Acide perfluorobutanoïque (PFBA) ;
-Acide perfluoropentanoïque (PFPeA) ;
-Acide perfluorohexanoïque (PFHxA) ;
-Acide perfluoroheptanoïque (PFHpA) ;
-Acide perfluoroctanoïque (PFOA) ;
-Acide perfluorononanoïque (PFNA) ;
-Acide perfluorodécanoïque (PFDA) ;
-Acide perfluoroundécanoïque (PFUnDA) ;
-Acide perfluorododécanoïque (PFDoDA) ;
-Acide perfluorotridécanoïque (PFTrDA) ;
-Acide perfluorobutanesulfonique (PFBS) ;
-Acide perfluoropentanesulfonique (PFPeS) ;
-Acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS) ;
-Acide perfluoroheptane sulfonique (PFHpS) ;
-Acide perfluorooctane sulfonique (PFOS) ;
-Acide perfluorononane sulfonique (PFNS) ;
-Acide perfluorodécane sulfonique (PFDS) ;
-Acide perfluoroundécane sulfonique (PFUnDS) ;
-Acide perfluorododécane sulfonique (PFDoDS) ;
-Acide perfluorotridécane sulfonique (PFTrDS).