Article de Matthieu Bruneau de la Salle (MS EEDD parcours RSEDD 2025-26)

Introduction

La fast fashion, en démocratisant les tendances à petit prix, a bouleversé l’industrie textile. Mais l’ultra fast fashion, incarnée par Shein ou Temu, multiplie l’offre à une vitesse inédite : Shein propose jusqu’à 7 200 nouveaux articles quotidiennement. Cette surenchère s’appuie sur des chaînes d’approvisionnement opaques, des stratégies fiscales agressives et néglige les conséquences sociales et écologiques. En vingt ans, la consommation mondiale de textile a doublé et pourrait tripler d’ici 2050.

Cette hyperproduction alimente un achat compulsif, sur des modèles de ventes ayant fait l’objet de sanctions (une première amende de 40M en juin 2025 pour Shein suivi d’une seconde en septembre 2025 de 150 M€), et avec des prix jusqu’à quatre fois inférieurs à ceux de Zara. Elle repose sur la sous-traitance dans des milliers d’ateliers non certifiés, sans audits sociaux ni normes de sécurité, tandis que l’absence de TVA, de droits de douane, et de contrôles de conformité produit sur les petits colis accentue la concurrence déloyale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Shein n’a déclaré que 9,9 M€ de CA en France en 2023, loin des 1 milliard d’euros estimés.

Ce modèle a aussi une face sombre : la quantité de vêtements jetés explose. Résultat, une part croissante des invendus ou vêtements usagés est exportée vers l’Afrique et l’Amérique du Sud, où ces « montagnes de tissus » finissent en décharges à ciel ouvert, et saturent les réseaux européens du recyclage comme l’illustre la fermeture en juillet des collectes du réseau « Le relais », ne parvenant plus à écouler les produits ainsi récupérés.

Une décharge sauvage de textile dans le désert d'Atacama au Chili, 26 septembre 2021 Martin Bernetti / AFP
Une décharge sauvage de textile dans le désert d’Atacama au Chili, 26 septembre 2021
Martin Bernetti / AFP

 

Un enfant marche le long d’une plage couverte de déchets, en particulier textiles, à Accra, au Ghana, le 1er février 2025. PHOTO CLAUDIA LACAVE/HANS LUCAS/AFP
Un enfant marche le long d’une plage couverte de déchets, en particulier textiles, à Accra, au Ghana, le 1er février 2025. Photo Claudia Lacave / Hans Lucas / AFP

 

Le secteur textile génère ainsi aujourd’hui plus de CO₂ que l’aviation et le maritime réunis, avec la majorité des fibres issues du pétrole et une utilisation massive de l’eau. L’expédition aérienne de Shein et Temu devrait représenter à elle seule 22 % du trafic colis de la Poste en 2025, aggravant leur impact environnemental.

L’exponentialité des volumes a des conséquences sur l’environnement par le prélèvement massif de ressources, une pression sur les cultures et une pollution liée aux émissions CO2 multipliées.

Des tests de la DGCCRF révèlent que plus de 80 % des vêtements vendus par Shein et Temu sont non conformes, et 40 % dangereux en 2024. Phtalates, formaldéhyde et métaux lourds sont présents dans des proportions très élevées, sans aucune transparence pour le consommateur.

 

Comprendre l’avenir du textile : trois trajectoires pour mesurer l’urgence d’agir

Ces trajectoires de la consommation mondiale de textile d’ici 2050 permettant d’apprécier L’exponentialité potentielle de cette crise, elles sont construites sur la base de plusieurs études :

🟢 Business as Usual (BAU) : croissance continue, fast fashion + ultra fast fashion, aucune régulation significative → Consommation estimée en 2050 : ~340 Mt ou 35kg/habitant (Textile Exchange, Ellen MacArthur)

🟠 Régulation post-2030 : éco-score, taxation des colis low-cost, interdiction des invendus, REP renforcée → Consommation estimée en 2050 : ~210 Mt ou 22 kg/habitant (Commission européenne, EEA, UNEP)

🔴 Décroissance encadrée, transformation systémique : quotas, taxation des fibres vierges, recyclage massif, seconde main, réparabilité → Consommation estimée en 2050 : ~125 Mt ou 13-15 jg/habitant (Hot or Cool Institute, ADEME, Greenpeace)

Vers une régulation : la loi anti fast fashion, genèse et batailles législatives

Origine et genèse : pourquoi une loi anti-fast fashion ?

Face à ces impacts et enjeux, la France, pionnière en Europe sur les questions de sobriété et d’économie circulaire, a engagé un processus législatif pour encadrer ce secteur.

Entre 2020 et 2023, plusieurs rapports parlementaires, notamment ceux de la députée Anne-Cécile Violand, mettent en lumière son rôle majeur dans la pollution, l’épuisement des ressources naturelles et la précarisation des travailleurs dans les pays producteurs. La Commission européenne a bien proposé une stratégie textile en 2023, mais celle-ci restait surtout déclarative et manquait de mesures contraignantes. La France a alors choisi d’aller plus loin. En 2024, s’appuyant sur les travaux de l’ADEME et sous la pression d’associations comme Les Amis de la Terre ou Zero Waste France, elle a lancé un projet de loi inédit : une loi anti fast fashion.

Adoption d’un texte ambitieux à l’Assemblée nationale (2024)

Dès son arrivée à Assemblée Nationale en janvier 2024, le texte a affiché une grande ambition. Défendu par Anne-Cécile Violand, il visait à interdire la publicité pour la fast fashion, instaurer un affichage obligatoire d’indice de durabilité sur les vêtements, mettre en place un système de bonus-malus écologique et obliger les grandes marques à développer le réemploi ou le recyclage.

Ces mesures ont trouvé un soutien fort auprès des ONG, d’une partie de la majorité présidentielle et de l’opinion publique : selon un sondage IFOP de 2024, près de 8 Français sur 10 se déclaraient favorables à une régulation de ce secteur. Le texte a ainsi été adopté en première lecture avec une large majorité en mars.

Mais très vite, les résistances se sont organisées

 

Révision et affaiblissement par une commission (mars 2025)

En mars 2025, lors de son examen par une commission du développement durable du Sénat, le texte a été fortement édulcoré sous la pression de lobbies économiques. Des personnalités politiques devenues conseillers de grandes plateformes comme Shein ont activement œuvré pour en réduire la portée. Résultat : l’interdiction de la publicité a été remplacée par un simple encadrement, l’indice de durabilité a perdu son caractère obligatoire, l’application du bonus-malus a été repoussé, et le seuil pour l’obligation de réemploi/recyclage a été relevé. Des arguments sociaux ont également été mobilisés pour justifier ces reculs, en particulier la nécessité de maintenir un accès à la mode pour les ménages modestes, ainsi que l’impact sur des enseignes non ciblées.

Les réactions sont nombreuses : Les ONG dénoncent un “démantèlement” du texte, Anne-Cécile Violand parle d’un “coup de force des lobbies”, et les industriels du Textile et de la mode, emmenés par Yann Rivoallant, rappellent les déviances de la fast fashion et les multiples fermetures d’enseignes des derniers mois

Le Sénat rétablit (partiellement) l’ambition (juin 2025)

Le débat rebondit en juin 2025, lorsque le Sénat, sous l’impulsion de sénateurs écologistes et centristes, réintroduit plusieurs dispositions essentielles. L’interdiction de la publicité a été rétablie, l’indice de durabilité rendu obligatoire dès 2027, et les sanctions pour non-respect des obligations de réemploi renforcées.

Ce revirement s’explique par la mobilisation de professionnels du secteur, comme Julia Faure (fondatrice de LOOM, marque éthique) ou Yann Rivoallant (Fédération Française du Prêt à Porter Féminin), mais aussi par la pression médiatique, avec des enquêtes révélant les pratiques sociales et fiscales douteuses de Shein et Temu. Enfin, des calculs politiques ont aussi joué : critiqué pour son manque d’ambition écologique, le gouvernement a saisi l’occasion de soutenir une loi plus ferme avant les élections de 2027, alors que certains sénateurs LR, initialement opposés, votent pour le texte sous la pression de leurs électeurs.

Prochaine étape : La commission mixte paritaire (fin 2025)

La suite se jouera en fin d’année 2025, lors d’une nouvelle réunion de la CMP, chargée de trouver un compromis entre les versions de l’Assemblée et du Sénat. Trois sujets restent particulièrement sensibles : l’interdiction de la publicité (ou un simple moratoire), l’indice de durabilité (obligatoire pour toutes les marques ou seulement les plus grandes) et le calendrier du bonus-malus (maintien en 2026 ou report).

Une loi symbolique, mais un premier pas

La loi anti fast fashion, même affaiblie, marque une avancée historique dans la régulation d’un secteur jusqu’ici peu encadré. Elle révèle aussi les limites de l’action législative face aux lobbies et l’importance de la mobilisation citoyenne.

La question reste ouverte : Parviendra-t-elle à changer les pratiques, sera-t’ elle généralisée à l’Europe entière, ou restera-t-elle une coquille vide ?

Et ailleurs dans le monde ?

D’autres pays s’interrogent ou agissent face aux excès de la fast fashion.

  • L’Union européenne a adopté une stratégie pour des textiles durables et circulaires, avec pour slogan « fast fashion is out of fashion », sans caractère obligatoire pour les États membres.
  • En Allemagne, la loi sur la diligence dans les chaînes d’approvisionnement impose plus de transparence sociale, même si elle ne vise pas spécifiquement les vêtements à bas prix.
  • L’Autriche débat actuellement d’un projet de loi directement inspiré du modèle français, incluant une surtaxe écologique et une restriction de la publicité.
  • Au Chili, les autorités ont intégré le textile à la responsabilité élargie du producteur afin de lutter contre les montagnes de vêtements jetés dans le désert d’Atacama.
  • Aux États-Unis enfin, l’administration Trump suspendu fin août 2025 le régime de minimis pour les colis d’une valeur inférieure à 800$, ce qui a eu pour effet immédiat de réduire drastiquement les envois des géants Shein et Temu.

Ces initiatives restent fragmentées et leur portée encore incertaine. Mais elles traduisent une tendance globale : le modèle de l’ultra fast fashion, fondé sur des prix cassés et une rotation effrénée des collections, est désormais ouvertement remis en cause sur plusieurs continents.

 

Quelles alternatives concrètes ?

Les entreprises peuvent investir dans l’économie circulaire. Les consommateurs peuvent réduire la fréquence de leurs achats, privilégier la seconde main ou la réparation, mais la seule démarche volontaire des entreprises et des consommateurs ne suffira pas.

En premier lieu, les gouvernements doivent faire respecter la règlementation sur la sécurité des produits et la protection des consommateurs, poursuivre et élargir les initiatives déjà engagées, et aller plus loin sur des mesures contraignantes et incitatives visant notamment à pénaliser les produits à fort impact avec une loi Anti-fast Fashion ambitieuse en point de départ

Conclusion : vers une mode responsable, au-delà des apparences

Le modèle actuel de la fast fashion est insoutenable. Il repose sur des coûts cachés et une irresponsabilité systémique. Le changement est possible, mais nécessite un engagement coordonné des États, entreprises et citoyens. Une mode durable n’est pas une utopie, mais une nécessité pour respecter les limites planétaires.

Il s’agit maintenant d’une question de courage politique, seule la mise en œuvre de mesures fortes permettra de tendre vers le scenario 3, compatible avec les Accords de Paris.

 

Sources

Ellen MacArthur Foundation. (2017). A new textiles economy: Redesigning fashion’s future.

https://ellenmacarthurfoundation.org/a-new-textiles-economy

Reuters. (2024, June 6). Fast Fashion retailer Shein hikes prices ahead of IPO. https://www.reuters.com/business/retail-consumer/fast-fashion-retailer-shein-hikes-prices-ahead-ipo-2024-06-13/

DecideursNews. (2024). Shein et Temu dominent la mode en France. https://decideursnews.com/shein-temu-dominent-mode-france

ADEME. (2022). Impacts environnementaux des textiles d’habillement. Agence de la transition écologique.

https://librairie.ademe.fr/cadic/2896/impacts-environnementaux-des-textiles-d-habillement.pdf

Shein. (2025). Rapport sur l’impact environnemental et social (interne). https://www.sheingroup.com/wp-content/uploads/2025/06/SHEIN-2024-Sustainability-and-Social-Impact-Report-Final-14-June.pdf

UNEP. (2020). Sustainability and Circularity in the Textile Value Chain. https://www.unep.org/resources/report/sustainability-and-circularity-textile-value-chain

Aftonbladet. (2024). Rapport sur le traitement des retours Shein. https://www.aftonbladet.se/nyheter/a/wgbLnA/aftonbladet-s-investigation-into-the-returns-to-shein ; https://special.aftonbladet.se/story/8qxQOQ

Bloomberg. (2022, Nov 21). Shein’s cotton tied to Chinese region accused of forced labor. https://www.bloomberg.com/news/features/2022-11-21/shein-s-cotton-clothes-tied-to-xinjiang-china-region-accused-of-forced-labor

DGCCRF. (2024). Enquête sur la conformité des produits textiles vendus en ligne. https://www.economie.gouv.fr/daj/lettre-de-la-daj-la-dgccrf-publie-son-enquete-sur-le-respect-de-letiquetage-des-textiles

La Poste. (2024). Audition de Philippe Wahl.

https://www.voxlog.fr/actualite/9157/philippe-wahl-pdg-de-la-poste

Sénat français. (2025). Proposition de loi relative à la fast fashion.

https://www.senat.fr/travaux-parlementaires/textes-legislatifs/la-loi-en-clair/proposition-de-loi-visant-a-reduire-limpact-environnemental-de-lindustrie-textile.html

Textile Exchange. (2023). Preferred Fiber & Materials Market Report 2023. https://textileexchange.org/preferred-fiber-and-materials-market-report/

Defimode. (2025). Règlement ESPR

https://www.defimode.org/wp-content/uploads/2025/07/DEFI_ESPR_FR.pptx.pdf

Hot or Cool Institute (2022) — Unfit Unfair Unfashionable

https://hotorcool.org/wp-content/uploads/2022/12/Hot_or_Cool_1_5_fashion_report_.pdf

ONU (2022) World population Prospects

https://population.un.org/wpp/

Parlement Européen (2023) – Stratégie de l’Union européenne pour des textiles durables et circulaires

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2023-0215_FR.html

Parlement Européen (2023) – Ending fast fashion: tougher rules to fight excessive production and consumption

https://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20230424IPR82040/ending-fast-fashion-tougher-rules-to-fight-excessive-production-and-consumption?utm_source=chatgpt.com

Assemblée nationale (2024) – Fast fashion : adoption d’une proposition de loi 

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/organes/commissions-permanentes/developpement-durable/actualites/fast-fashion-adoption-d-une-proposition-de-loi

LCP (2024) – Proposition de loi contre la mode jetable votée à l’Assemblée

https://lcp.fr/actualites/fast-fashion-une-proposition-de-loi-contre-la-mode-jetable-votee-a-l-assemblee-nationale

Amis de la Terre (2024) – Proposition de loi anti fast-fashion : une opportunité historique

https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/proposition-de-loi-anti-fast-fashion-une-opportunite-historique-qui-exige-un-texte-ambitieux-pour-la-coalition-stop-fast-fashion/

Public Sénat (2025) – Fast fashion : qu’y a-t-il dans la proposition de loi examinée par le Sénat ? 

https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/fast-fashion-quy-a-t-il-dans-la-proposition-de-loi-examinee-par-le-senat

FashionNetwork (2025) – Loi anti-fast fashion : les défenseurs du texte d’origine craignent pour son efficacité après son amendement au Sénat 

https://fr.fashionnetwork.com/news/Loi-anti-fast-fashion-les-defenseurs-de-la-version-adoptee-a-l-assemblee-craignent-pour-son-efficacite-apres-son-amendement-au-senat,1730188.html

Études et Analyses (2025)– Loi anti fast fashion et position de Christophe Castaner chez Shein 

https://www.mystudies.com/fr-fr/blog/decryptage-economique/loi-anti-fast-fashion-29-01-2025.html

Vert.eco – Pénalités, interdiction de la publicité : que contient la proposition de loi anti-fast fashion adoptée par le Sénat ? 

https://vert.eco/articles/penalites-interdiction-de-la-publicite-que-contient-la-proposition-de-loi-anti-fast-fashion-soumise-au-vote-du-senat-ce-mardi

CMCM (2025) – La loi anti-fast fashion enfin votée au Sénat à la très grande majorité 

https://www.cm-cm.fr/post/la-loi-anti-fast-fashion-enfin-votee-au-senat-a-la-tres-grande-majorite-rendez-vous-a-l-automne

Amis de la Terre (2025) – Fast-Fashion : la CMP pourra-t-elle déjouer le piège des lobbies ? 

https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/fast-fashion-la-cmp-pourra-t-elle-dejouer-le-piege-des-lobbies/

Public Sénat (2025) – Fast fashion : la commission mixte paritaire repoussée à l’automne 

https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/fast-fashion-la-commission-mixte-paritaire-repoussee-a-lautomne-les-socialistes-demandent-des-garanties-au-gouvernement

ADEME (2025)  – Les dérives de l’ultra fast-fashion 

https://epargnonsnosressources.gouv.fr/actualites/ultra-fast-fashion/

Oxfam France (2020) – L’impact de la mode : conséquences sociales et environnementales 

https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/

IFOP (2025) – L’achat de vêtements et l’accès à la mode des Français 

https://www.ifop.com/publication/lachat-de-vetements-et-lacces-a-la-mode-des-francais/

FashionNetwork (2025) – Réactions de la filière mode

https://fr.fashionnetwork.com/news/La-filiere-mode-reagit-au-vote-de-la-loi-contre-la-fast-fashion,1739547.html


Annexe  

Consommation mondiale de textile : scénarios prospectifs (1950 – 2050)

Cet encadré présente les sources et hypothèses utilisées pour construire les courbes illustrant l’évolution de la consommation mondiale de textile entre 1950 et 2050 selon trois scénarios : Business as Usual (BAU), Régulation post-2030 et Décroissance encadrée. Les données proviennent de rapports institutionnels, d’études prospectives et de projections démographiques.

Méthodologie simplifiée

Consommation mondiale (Mt) = Consommation par habitant (kg/an) × Population mondiale (milliards).
• Population mondiale : projections ONU (2,5 Mds en 1950 → 9,7 Mds en 2050).
• Consommation textile/habitant : estimée via données FAO, Textile Exchange, Ellen MacArthur.
• Hypothèses prospectives : intégration des tendances actuelles, réglementations futures et scénarios de sobriété.

Limite du modèle

Ces scénarios ont une visée pédagogique : ils montrent des tendances globales, mais ne prennent pas en compte les variations régionales, les innovations technologiques majeures ou les changements soudains de comportement des consommateurs.


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.