Article de Grégory Sonjon (MS EEDD parcours RSEDD 2024-25)
Introduction
Pour une entreprise, faire son bilan carbone ne se limite pas à un simple exercice comptable : une fois le bilan réalisé, il faut bien sûr ensuite définir une trajectoire de décarbonation et un plan de réduction des émissions de GES. Pour s’assurer de la pertinence de cette trajectoire, il existe plusieurs solutions. La plus utilisée dans le monde est de loin celle définie par la « Science Based Target Initiative » (SBTi).
Cette organisation définit des objectifs à atteindre pour les entreprises et recueille leurs engagements. Elle a été créée en 2014 par un groupement d’ONG dont l’engagement est tourné vers les entreprises : WWF, CDP, WRI, We Mean Business Coalition et enfin l’UNGC, une instance dirigée par le secrétaire Général des Nations Unies.
Un grand engouement pour la SBTi
A fin 2023, les entreprises cotées en bourse en Europe et engagées auprès de la SBTi pour réduire leurs émissions représentaient 60% de la capitalisation boursière totale européenne [1]. Cette proportion s’élève à 39% dans le monde. En France 88% des entreprises du CAC40 étaient concernées en 2022 [2]. L’objectif que s’était fixé l’initiative à sa création en 2015 était d’atteindre 10000 entreprises engagées en 2025 et c’est chose faite en ce début d’année. Cependant, alors que le nombre cumulé d’entreprises engagées doublait chaque année jusqu’en 2023, la croissance semble ralentir brusquement en 2024.
De plus elle n’est aujourd’hui pas universelle car certains secteurs difficiles à décarboner, appelés « Hard-to-Abate » par la SBTi, ne sont pas encore éligibles ou font l’objet de guides provisoires. Nous allons donc nous intéresser aux garde-fous prévus par la SBTi mais aussi aux limites de l’initiative qui ont été soulignées par des travaux académiques et régulièrement repris par des ONG ces dernières années. Nous verrons dans cet article quelles conclusions les entreprises peuvent en tirer.
Dis-moi qui est la plus neutre…
Après avoir réalisé un bilan suivant le GHG Protocol, l’entreprise devra à minima soumettre une cible de court-terme mais les objectifs long terme sont facultatifs. Il est possible de combiner plusieurs types d’objectifs : réduction absolue (la plus courante) basée sur des scénarios minutieusement sélectionnés en toute transparence [5] ou en intensité basée sur les scénarios prospectifs de l’IEA ou d’organismes spécialisés dans un secteur, engagement de ses fournisseurs, approvisionnement d’énergie renouvelable…
Des guides pas à pas et un tableur Excel sont mis à disposition de l’entreprise et consultable ici : [6]. Ce qu’il faut retenir est que la SBTi ne réclame donc pas obligatoirement de définir une trajectoire et un budget carbone en absolue sur le long terme. Comme nous le verrons plus tard c’est à garder en tête lorsqu’on va communiquer sur notre engagement.
A ce stade, une limite de la SBTi souvent relevée est l’absence de contraintes sur le choix de l’année de référence (elle doit simplement être supérieure à 2015). Il est en effet possible qu’une entreprise fixe l’année de référence qui l’arrange. Cependant le projet de mise à jour qui vient de paraitre propose de corriger cette faiblesse en imposant l’année la plus représentative de l’activité actuelle [7].
Dans ce document [5] qui explique le fondement scientifique de la méthode utilisé pour définir les critères de validations, il est bien justement précisé que la validité de cette démarche repose sur la mise à jour régulière des critères en fonction des progrès des secteurs, des émissions, et de la science du climat.
Par exemple tous les scenarios utilisés par la SBTi présentent un pic des émissions entre 2020 et 2025. Comme cela n’arrivera malheureusement pas, il va falloir s’attendre à des mises à jour prochaines pour prendre en compte le fait que ces scenarios sont maintenant obsolètes. Le défi de ces prochains mois va être de mobiliser des ressources pour aider la SBTi à mettre à jour sa méthode le plus rapidement possible.
Après avoir choisi et peaufiné ses objectifs avec les outils mis à sa disposition, l’entreprise les soumet à l’organisme qui vérifie que les critères qu’elle a elle-même définit sont bien respectés. Vient alors le temps de l’annonce publique des engagements ainsi validés.
Dans son guide de communication, l’initiative émet des exigences de formulation des engagements précis et pertinents anti greenwashing (voir [8]) mais qui ne sont pas souvent respectés par les entreprises.
En effet, les accords de Paris n’ont pas de déclinaison officielle applicable aux entreprises et la SBTi n’a pas la prétention d’avoir défini de manière définitive de tels critères. Dans les documents consultables sur le site de l’initiative [9], il est question de contribution, de cohérence mais jamais de respect direct des accords de Paris. Il est ainsi demandé de ne pas associer les termes « neutralité carbone, carbone négatif, carbone/climat positif ou tout autre annonce non validée par le SBTi »[8].
Pourtant un rapide coup d’œil à quelques communiqués révèle une très forte tendance à ajouter dans la même phrase ou quelques phrases plus loin des formulations clairement non autorisées comme : « aligné sur le scénario du GIEC », « opérations neutres en carbone», « l’ambition est d’atteindre la neutralité carbone », et même un surprenant « La SBTi félicite le niveau d’ambition de X qui vise à être neutre en carbone ».
Ces allégations peuvent pourtant sembler anachroniques en 2025, après des années de débat sur les allégations environnementales illustrées par l’avis rendu par l’ADEME en 2021 sur la faible valeur scientifique de la notion de neutralité carbone à l’échelle d’une organisation [10] ou encore la loi du 22 août 2021 qui encadre les allégations de neutralité carbone d’un produit [11], mais elles résultent vraisemblablement d’une nécessité pour les entreprises de communiquer le plus simplement possible avec leurs parties prenantes. Ce choix peut paraître risqué alors que ces déclarations sont susceptibles d’être lues en majorité par les personnes les plus informées et donc les plus sensibles aux allégations de science-washing.
Une gouvernance transparente
L’initiative est administrée par 3 instances. Le Comité d’Administration est composé de PDG ou d’anciens PDG de grands groupes, de politique (ancien président de la Colombie), de personnes occupant des postes clé dans les ONG fondatrices (WRI, UN Global Compact, We Mean Business Coalition, CDP), ou encore dans des cabinets d’avocats.
Une autre équipe dirige les opérations. Et un conseil technique nommé par le CA composé de chercheurs parfois auteurs du GIEC, des professionnels du conseil, des économistes, directeurs d’ONG partenaires (GHG Protocol, Gold Standard, WWF) prend les décisions techniques en toute indépendance avec le support de groupes de conseil scientifiques et technique. Enfin, une consultation publique a toujours lieu avant l’approbation finale par la SBTi des projets d’évolution des règles.
Le fonctionnement financier est assuré environ pour moitié par les revenus générés par la validation des entreprises et le reste du budget est complété par des donateurs privés (jusqu’à début 2025 : fondations Bezos, IKEA, Rockefeller, UPS, Arcelor, Danone,…)[12].
Ce mode de gouvernance basée sur le principe d’amélioration continue est un gage pour adopter les meilleurs pratiques mais ce processus induit une grande inertie dans la mise en place d’améliorations. Une entreprise devra donc assurer elle-même une veille pour anticiper les évolutions probables.
La SBTI a fait le choix d’inciter les outils de marché d’énergie verte
Pour avoir le droit de déclarer un objectif SBTi il faut remplir un certain nombre de critères qui assurent une couverture des émissions et une immédiateté d’action pertinente. En effet le bilan carbone doit couvrir 95% du scope 1&2 et 67% du scope 3 pour les objectifs de court terme et 90% pour ceux de long terme. Les actions de courts termes doivent avoir une échéance relativement courte de 5 à 10 ans, évitant que les engagements soient trop lointains ((Voir [13] et [14]).
Cependant, comme le GHG Protocol l’autorise, les entreprises peuvent utiliser des garanties d’origine, c’est-à-dire qu’elles s’octroient les émissions d’un producteur d’énergie verte déjà existant, via le paiement d’un bon unique. Elles ne sont pas obligées de le mentionner expressément dans leur déclaration des cibles.
Si cela va dans le bon sens pour la promotion des énergies renouvelable, il aurait été néanmoins possible d’imposer le double affichage avec et sans garanties d’origines dans les communications relatives aux trajectoires de décarbonation. En effet, il y a de nombreux débats sur la capacité réelle du dispositif basé sur les garanties d’origine à réellement entraîner la création de nouveaux moyens de production d’électricité verte.
D’après un article de Bjorn et al. en 2022 dans Nature [15] :
«…la littérature suggère que les garanties d’origines sont non additionnelles (dans le sens où elles ne crées pas de source de production supplémentaire, ndlr) à cause de leur prix bas et incertain… ».
Consciente de cette problématique, en réponse directe à cet article, la SBTi a initiée en 2022 des réflexions et un appel à participation des parties prenantes pour vérifier si il était nécessaire de faire évoluer ses critères[4][16][17].
Ce système qui promeut les outils de marché pourrait être bénéfique s’il se généralisait et si les prix des garanties d’origine augmentaient mais ils sont pour 2025 toujours très bas, de l’ordre de quelques euros du MWh. Ainsi, à titre d’exemple, sur la base d’un rapport de durabilité 2025 d’une entreprise du CAC40, nous pouvons calculer que la réduction de 20% du scope 1 & 2 lui coûte 0.1% de son résultat net.
Le GHG Protocol défend l’utilisation de cette méthode, arguant que c’est le seul moyen pour fournir aux entreprises un levier pour verdir leur consommation d’électricité issue d’un réseau local [18]. Cependant, comme les cibles des scopes 1&2 sont agrégés, un des risques serait de masquer provisoirement un écart par rapport à la trajectoire validée.
Les entreprises soucieuses de décarboner efficacement leur approvisionnement énergétique devraient donc prioritairement se tourner vers des investissements plus directs dans les énergies renouvelables dans les pays au mix fortement carboné.
Au moment d’écrire ces lignes, la SBTi soumet en consultation publique un projet de modification de ses règles qui adressent en grande parties ce sujet [7]. Si elles sont adoptées, les compagnies devront clairement afficher des objectifs séparés sur les scopes 1 et 2, avec et sans les garanties d’origines. Ceci serait alors applicable lors de la prochaine mise à jour de leurs cibles qui doit être faites tous les 5 ans. Les entreprises doivent donc s’y préparer dès maintenant.
La part du budget qu’il faut laisser aux nouveaux entrants vertueux
Comme le souligne l’étude de Robiou du Pont et al., dont des résultats sont publiés dans la revue Science en 2024 [19], dans une transition il y a des acteurs entrants et d’autres sortants. Or dans la méthode SBTi il n’est pas prévu de budget carbone réservé aux nouveaux entrants, ou de considération pour les sortants nécessaires pour laisser entrer de nouvelles entreprises émettrices.
La même étude pointe le fait que la méthode SBTi n’inclut pas de garantie formelle que les entreprises investissent suffisamment dans les innovations nécessaires à la transition et la transformation du système productif mondial vers une décarbonation suffisante.
Cela peut laisser croire qu’il ne faut pas de régulations, de lois ou d’incitations puisqu’une majorité d’entreprise seraient maintenant alignées sur les accords de Paris, avec comme pensée sous-entendue que tout cela est basé sur la science.
Par exemple, une start-up qui n’a pas encore mis sur le marché ses produits mais dont la stratégie ne serait pas compatible avec les scénarios de décarbonation de son secteur peut tout à fait faire valider ses objectifs SBTi puisqu’elle n’a pas encore d’émissions à déclarer en scope 3 dans la phase d’usage de ses produits. Avoir un objectif validé par la SBTi n’est donc pas une preuve suffisante de la durabilité de la stratégie d’une entreprise.
![Figure 2. Illustration de la prise en compte des nouveaux entrants dans les trajectoires de décarbonation (Robiou du Pont et al., 2024 [19])](https://blog-isige.minesparis.psl.eu/wp-content/uploads/2025/05/Image2-2.png)
Robustesse des scénarios en question : des scénarios de référence très ambitieux en termes d’approvisionnement en ressource.
En 2023, une lettre ouverte rédigée par 28 ONG [20] soulignait que le scénario provisoirement choisi par la SBTi pour l’aviation prévoyait un taux de pénétration de 17% de carburant durable en 2030 alors que seule l’Europe s’est fixée à travers le règlement « ReFuelEU aviation » un objectif qui est ambitieux mais qui ne vise qu’un taux d’incorporation de 6% à cette date. Le scenario SBTi pour l’aviation prévoit également un pic des émissions du secteur en 2020 alors que les émissions sont reparties à la hausse après la crise sanitaire.
Autre exemple, l’IAE a mis en lumière le risque élevé d’insuffisance de l’offre de cuivre par rapport à la demande prévu pour l’électrification des transports nécessaire aux scénarios de décarbonation [21].
La notion de budget carbone global induit un partage entre les secteurs, une sorte de système de vase communiquant : si un secteur ne tient pas son budget, les autres devront compenser. Une entreprise aurait donc intérêt à prendre une marge sur ces objectifs pour pallier les incertitudes liées aux progrès d’autres secteurs.
Cohérence de toutes les décisions de l’entreprise
Une autre limite de la SBTi souvent relevée est l’absence de contraintes sur la cohérence des décisions et des agissements de l’entreprise sur la transition nécessaire au niveau planétaire. Par exemple une entreprise peut ne pas faire évoluer sa flotte de véhicules vers l’électrique ou ne pas promouvoir l’écoconduite auprès de ses employés, alors que les scénarios sur lesquels se base la SBTi s’appuient sur des changements de comportement très ambitieux. Les entreprises pour rester cohérentes avec leur ambition doivent donc travailler à leur alignement sur tous leurs flux indispensables à leur fonctionnement. Il n’est d’ailleurs pas impossible et plutôt logique que la SBTi soit à l’avenir plus regardante sur la qualité du plan d’action et la cohérence des activités de lobbying des entreprises.
Conclusion
Comme nous l’avons vu, la SBTi est l’initiative la plus populaire de définition et reconnaissance de l’ambition des trajectoires de décarbonation pour les entreprises ou des secteurs. Elle est souvent très pertinente dans le contexte actuel. Elle permet de définir indéniablement des objectifs ambitieux pour les entreprises et est un levier de mise en mouvement efficace.
Elle est plébiscitée par les acteurs de la finance dans l’évaluation de la solidité financière d’une entreprise, peut-être parce que c’est un bon indicateur de la capacité qu’à une entreprise à mobiliser des ressources pour adopter les meilleurs pratiques d’efficacité énergétiques et donc un signe de bonne santé.
Cependant, les hypothèses sur lesquelles reposent les scenarios prospectifs à l’origine des trajectoires imposées et qui permettent de définir les budgets carbones sont et seront par nature toujours débattus. Cela laisse penser à des révisions dans le futur par la SBTi ou à des remises en cause par les travaux académiques à venir.
Son mode de gouvernance transparent et ouvert aux meilleures pratiques lui permettra d’assurer son rôle de catalyseur efficace dans les prochaines années à condition qu’elle soit suffisamment réactive face aux avancées des scientifiques.
ONG, entreprises et pouvoirs publics ont tendance à vouloir faire porter beaucoup de responsabilité à la SBTi pour les uns, ou à se reposer exagérément dessus pour les autres alors qu’à l’origine cette initiative n’a pour raison d’être que de mettre en marche le secteur privé vers les premières étapes de sa décarbonation.
Elle ne peut ainsi pas être tenue pour responsable des manquements des pouvoirs publics ou des problèmes de gouvernance du système économique mais elle ne peut pas non plus se suffire à elle-même pour garantir une décarbonation de notre économie.
La SBTi n’est pas une méthode figée, elle s’adaptera à l’évolution des émissions et aux publications scientifiques mais avec un délai de plusieurs années. C’est pour ces raisons que les entreprises auraient intérêt à s’appuyer sur des experts pour établir leur trajectoire de décarbonation, pour anticiper les évolutions futurs de la SBTi voire même à définir leur propre trajectoire basée sur une approche robuste, en prenant en compte le fait que, probablement, des arbitrages vont devoir être fait dans l’attribution des ressources renouvelables pour assurer une transition bas carbone juste (voir par exemple [19]et [22]).
Sources
[1] « SBTiMonitoringReport2023.pdf ». Consulté le: 19 janvier 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/resources/files/SBTiMonitoringReport2023.pdf
[2] « SBTi Monitoring Report 2022 – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 7 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/reports/sbti-monitoring-report-2022
[3] « Statement from the SBTi Board of Trustees on use of environmental attribute certificates, including but not limited to voluntary carbon markets, for abatement purposes limited to scope 3 – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 7 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/news/statement-from-the-sbti-board-of-trustees-on-use-of-environmental-attribute-certificates-including-but-not-limited-to-voluntary-carbon-markets-for-abatement-purposes-limited-to-scope-3
[4] « The evolution of scope 2 accounting, target setting and monitoring – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 7 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/blog/the-evolution-of-scope-2-accounting-target-setting-and-monitoring
[5] « foundations-of-SBT-setting.pdf ». Consulté le: 20 avril 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/resources/legacy/2019/04/foundations-of-SBT-setting.pdf
[6] « Standards and guidance – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 16 avril 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/standards-and-guidance
[7] « Corporate Net-Zero Standard Version 2.0 Public Consultation », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 20 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/consultations/cnzs-v2-initialdraft?utm_source=linkedin.com&utm_medium=feed&utm_campaign=CNZSV2Draft
[8] « SBTi-communications-guide-for-organizations-taking-action.pdf ». Consulté le: 7 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/resources/files/SBTi-communications-guide-for-organizations-taking-action.pdf
[9] « PUBLICATION_SBT_BD_web.pdf ». Consulté le: 9 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/resources/files/PUBLICATION_SBT_BD_web.pdf
[10] « AVIS de l’ADEME – La neutralité carbone », La librairie ADEME. Consulté le: 7 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://librairie.ademe.fr/changement-climatique/4524-avis-de-l-ademe-la-neutralite-carbone.html
[11] Décret n° 2022-539 du 13 avril 2022 relatif à la compensation carbone et aux allégations de neutralité carbone dans la publicité. 2022.
[12] « Funders », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 20 avril 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/about-us/funders
[13] « Corporate Near-term criteria V5.2 ».
[14] « SBTi Corporate Net-Zero Standard V1.2 ».
[15] A. Bjørn, S. M. Lloyd, M. Brander, et H. D. Matthews, « Renewable energy certificates threaten the integrity of corporate science-based targets », Nat. Clim. Change, vol. 12, no 6, p. 539‑546, juin 2022, doi: 10.1038/s41558-022-01379-5.
[16] « Addressing the challenges of scope 2 emissions reporting – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 9 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/blog/addressing-the-challenges-of-scope-2-emissions-reporting
[17] « The SBTi opens Call for Evidence on the effectiveness of Environmental Attribute Certificates in Climate Targets – Science Based Targets », Science Based Targets Initiative. Consulté le: 9 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://sciencebasedtargets.org/news/the-sbti-opens-call-for-evidence-environmental-attribute-certificates-in-climate-targets
[18] « Top Ten Questions about the Scope 2 Guidance | GHG Protocol ». Consulté le: 10 mars 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://ghgprotocol.org/blog/top-ten-questions-about-scope-2-guidance
[19] Y. Robiou du Pont, J. Rogelj, A. Hsu, D. van Vuuren, et A. G. F. Hoepner, « Corporate emissions targets and the neglect of future innovators », Science, vol. 384, no 6694, p. 388‑390, avr. 2024, doi: 10.1126/science.adl5081.
[20] « A critical letter to the Science Based Target Initiative », Fossielvrij NL. Consulté le: 1 avril 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://gofossilfree.org/nl/a-critical-letter-to-the-science-based-target-initiative/
[21] « Copper – Analysis », IEA. Consulté le: 1 mai 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://www.iea.org/reports/copper
[22] J.-B. Jarin, « The emergence of low-carbon air mobility : dynamics, conflicts of use and energy justice », phdthesis, Université de Pau et des Pays de l’Adour, 2024. Consulté le: 8 février 2025. [En ligne]. Disponible sur: https://theses.hal.science/tel-04906434