Introduction : extinction et dés-extinction
Nous vivons peut-être les prémices de la sixième extinction de masse des espèces animales et végétales de l’histoire de la Terre. Même si les causes des précédentes ne font aujourd’hui pas l’unanimité, la responsabilité de cette nouvelle érosion massive de la biodiversité incombe pour la première fois à une seule espèce animale : l’être humain.
La définition, soumise à controverses, d’une extinction de masse est la disparition d’au moins 75% des animaux et végétaux sur terre et dans les milieux aquatiques en un temps géologique court (moins de 2,8 millions d’années) [1]. S’il semble prématuré d’utiliser cette terminologie, nous faisons néanmoins face à une situation très préoccupante.
Selon une étude publiée dans Biological reviews en Janvier 2022 [2] et réalisée par une équipe de scientifiques français de l’ISYEB (Institut de Systématique, Evolution et Biodiversité) et PatriNat (Centre d’expertise et de données sur le patrimoine naturel), 7,5 à 13 % des espèces animales et végétales auraient disparues depuis l’an 1500, ce qui représente 150 000 à 260 000 espèces éteintes sur environ 2 millions d’espèces connues.
Si au long de l’histoire terrestre, le vivant a déjà connu différents cycles ponctués de crises, d’expansion et stagnation, ces phases duraient généralement plusieurs millions d’années. L’érosion de la biodiversité que nous connaissons actuellement est une première en termes de fulgurance : sa vitesse est telle qu’elle laisse un temps bien trop court aux espèces survivantes pour s’adapter à leur nouvel environnement.
De plus, aux chiffres croissants des extinctions cités ci-dessus, il convient d’ajouter ceux de l’IUCN (International Union for Conservation of Nature) [3]. Selon le dernier état des lieux réalisé, l’IUCN compte 28% soit 46 337 classées comme « menacées » sur 166 061 espèces étudiées dans sa liste rouge mondiale 2024-2 : ainsi 44% des coraux constructeurs de récifs, 41 % des amphibiens, 38% des arbres, 37 % des requins, 26 % des mammifères et 12 % des oiseaux sont menacés.
Nous ne connaissons pour l’instant pas l’ensemble des conséquences pour les écosystèmes et pour l’être humain de ce déclin manifeste. En parallèle de solutions pour contrer cette érosion qui semble inéluctable sans changement drastique, l’homme travaille sur une idée digne des ouvrages de science-fiction.
Désextinction, dé-extinction, si l’Académie française n’a pas encore statué sur le terme pour désigner la résurrection d’espèces éteintes, les projets sont déjà nombreux. « La vie trouve un chemin » d’après Michael Crichton et son ouvrage le plus célèbre de désextinction : Jurassic Park [4]. Si les dinosaures semblent toujours loin de pouvoir fouler à nouveau la surface de la Terre, il ne paraît plus impossible de faire revenir des espèces éteintes plus récemment.
Observer à nouveau un troupeau de mammouths parcourir les plaines sibériennes, des drontes de Maurice, plus connus sous le nom de dodo, sur leur île ou même des moas, oiseaux aptères de Nouvelle-Zélande, n’est peut-être plus de l’ordre du rêve. En effet, ces trois espèces font l’objet de projets de désextinction, le mammouth et le dodo ayant d’ailleurs les faveurs des scientifiques et des investisseurs. On peut s’interroger sur ce choix, car même si ces animaux emblématiques font toujours travailler notre imaginaire, il est important de rappeler qu’il serait injuste de les privilégier parmi les nombreuses espèces animales et végétales disparues qui sont tout aussi utiles au vivant.
D’ailleurs, déjouant les pronostics, c’est un animal moins connu et pourtant essentiel qui pourrait être prochainement le premier « déséteint » : le thylacine, thylacinus cynocephalus.
Le thylacine
Thylacine, tigre de Tasmanie, tigre marsupial, hyène de Tasmanie, hyène marsupiale, loup marsupial, loup de Tasmanie, loup-kangourou, opossum rayé, opossum à tête de chien, kaparunina… ses dénominations sont presque infinies. La difficulté que l’homme a eu à le nommer est à la hauteur de son ignorance et de son incapacité à comprendre son utilité.

Le thylacine, plus grand marsupial carnivore était le superprédateur de l’Océanie (un superprédateur ou apex prédateur est le prédateur qui se trouve au sommet de la chaîne alimentaire, il n’est donc, à l’âge adulte, la proie d’aucune autre espèce animale). On le trouvait à l’origine en Nouvelle Guinée et sur l’ensemble du territoire australien.
En moyenne 1,80 m de long et 60 cm au garrot, le plus grand spécimen de thylacine mesurait près de 3 mètres. Son pelage jaune-brun et surtout ses rayures partant de l’épaule au bout de la queue lui valurent son appellation de tigre, sa morphologie et notamment sa tête rappelaient plutôt le loup, enfin sa posture et son attitude lui ont obtenu la comparaison à une hyène par les colons européens. Une des caractéristiques uniques chez ce carnivore était sa capacité à ouvrir ses mâchoires jusqu’à 120 degrés. [5] Chasseur solitaire et principalement nocturne, il se nourrissait de kangourous, wallabies et autres marsupiaux mais aussi d’oiseaux. Animal fascinant, il était le seul marsupial avec l’opossum aquatique (ou sarigue d’eau) dont le mâle possédait également une poche ventrale.
Si l’arrivée du dingo, il y a environ 3 000 ans a pu participer à la restriction de son habitat au Sud de l’Australie et à la Tasmanie, c’est bien l’homme qui est à l’origine de l’extinction du Thylacine. Le qualifiant de nuisible, son extermination fut même récompensée financièrement (5 livres pour une carcasse de Thylacine apportée) dès la fin du XIXe siècle pour aboutir à sa disparition définitive en 1930 à l’état sauvage, puis celle au sein des parcs zoologiques en 1936. Cette hécatombe n’est pas sans rappeler celle de la rhytine de Steller, vache de mer des eaux arctiques, découverte en 1741 et disparue en 1768, seulement 27 ans plus tard [6]. Est-ce la culpabilité par rapport à ces massacres abominables qui pousse désormais l’être humain à vouloir ramener ses victimes à la vie ?
Les méthodes de dés-extinction
Quelle qu’en soit la raison, l’homme œuvre sur le sujet et on dénombre 3 méthodes principales qui pourraient permettre de déséteindre une espèce animale [7][8] :
- Le rétrocroisement ou rétro-reproduction qui consiste à ressusciter des traits phénotypiques (caractéristiques physiques et physiologiques) perdus en sélectionnant ces traits auprès d’une espèce vivante génétiquement proche. Ce processus est répété jusqu’à ce que la progéniture ressemble autant que possible à l’espèce éteinte. Deux limites importantes : cet élevage sélectif permet d’obtenir des traits de l’espèce disparue mais le génome diffèrera forcément de celui de l’espèce ancestrale. De plus, le rétrocroisement peut provoquer un degré important de consanguinité qui limitera les chances de survie de la population. Cette technique est utilisée depuis plus d’un siècle pour déséteindre l’aurochs, l’ancêtre sauvage des bovins domestiques actuels.
- Le clonage ou transfert nucléaire de cellules somatiques (méthode rendue célèbre par la brebis Dolly en 1996). Un noyau cellulaire provenant d’un tissu bien préservé de l’espèce éteinte est inséré dans une cellule énuclée, ovocyte d’une femelle d’une espèce apparentée. Cet ovocyte qui porte désormais presque exactement le génome de l’espèce éteinte est introduit dans une femelle d’espèce apparentée. Si la grossesse réussit, elle donne naissance à un progéniture de l’espèce éteinte. Cette méthode suppose la disponibilité d’une cellule préservée et n’est donc possible que pour des espèces éteintes récemment. Le premier animal disparu déséteint par clonage fut le bouquetin des Pyrénées, l’animal succomba néanmoins quelques minutes après sa naissance (seul embryon mené à terme sur plus de 300).
- L’édition du génome: lorsque aucune cellule de l’espèce éteinte n’a pu être conservée, le clonage n’est plus possible, il faut alors faire appel à l’ingénierie du génome. La technique CRISPR-Cas9 découverte en 2012 permet d’agir comme un « ciseau moléculaire » en repérant une séquence particulière du génome de le couper et d’ajouter, supprimer ou modifier des morceaux d’ADN dans la séquence ciblée. Ainsi en agissant sur le génome d’une espèce étroitement apparentée, on peut obtenir un organisme transgénique qui n’appartiendra certes pas à l’espèce éteinte mais en possèdera bon nombre de traits. Cette technique est actuellement utilisée sur l’éléphant d’Asie pour tenter de ressusciter le mammouth.
Pourquoi le thylacine plutôt qu’un autre animal disparu ?
De ces 3 méthodes, c’est le clonage qui semble la méthode la plus adaptée pour déséteindre une espèce disparue mais comme indiqué, elle suppose de disposer de tissus suffisamment bien conservés. C’est la première raison qui fait du thylacine l’un des meilleurs candidats à la désextinction. En effet, le dernier spécimen vivant de thylacine a disparu en 1936 et les parcs zoologiques ont conservé assez d’échantillons bien préservés pour espérer pouvoir reconstituer un génome solide.
L’animal vivant le plus proche génétiquement du thylacine est le Sminthopsis crassicaudata [9], dunnart à pieds étroits (également appelé dunnart à queue grasse), petite souris marsupiale mesurant de 6 à 9 cm. Il pourrait servir de matrice génétique pour le futur bébé cloné de thylacine. Les embryons de marsupiaux ont environ tous la même taille et leur période de gestation est particulièrement courte (celle du dunnart est de 13 à 16 jours).
Le nouveau-né migre rapidement vers le marsupium, poche vers laquelle il finit son développement. Ceci constitue un second point en faveur du choix du thylacine dont on pourrait imaginer un développement en quelques semaines, alors que la période de gestation est par exemple de deux ans pour l’éléphant (dans le cas de la désextinction du mammouth).
Enfin, l’environnement tasmanien constitue un dernier avantage, il est possible d’envisager une réintroduction aisée du thylacine au sein d’une niche écologique préservée et avec l’ensemble de la chaîne alimentaire nécessaire à sa survie et l’accroissement de sa population.
Ces différentes raisons ont poussé la société américaine Colossal [10], spécialisée en désextinction, et qui travaillait déjà sur le mammouth et le dodo à privilégier le thylacine en s’associant à une équipe de chercheurs de l’Université de Melbourne du laboratoire TIGRR (Thylacine Integrated Genetic Restoration Research) [11]. Ces équipes ont indiqué en 2022 être confiant pour faire naître des bébés thylacine dans les 10 ans à venir.
Ces propos très ambitieux ne semblent pas être totalement déconnectés de la réalité. En effet, malgré le caractère très coûteux d’un tel projet, l’entreprise colossal semble disposer des fonds nécessaires : Colossal a levé, en Janvier 2025, 200 millions de dollars (pour un total depuis 2021 de 450 millions) valorisant l’entreprise à 10.2 milliards de dollars [12]
De plus, des avancées très récentes semblent abonder également dans le sens d’une (re)naissance prochaine du thylacine :
- En octobre 2024, Colossal a communiqué avoir reconstruit à 99,9 % un génome de thylacine, avec 45 écarts qu’ils pensent combler dans les prochains mois. Ils ont également isolé des molécules d’ARN en utilisant une tête d’un thylacine préservée pendant 110 ans dans l’alcool, ces molécules issues du cerveau, de la langue et de l’œil, permettront d’en comprendre le fonctionnement. [13]
- En janvier 2025, Colossal et l’université de Melbourne ont annoncé avoir développé un utérus artificiel de marsupial qui permettra le développement des embryons.

Enfin, même si cette vision ne fait pas l’unanimité, Colossal met en avant les nombreux avantages que constituerait pour la biodiversité, la réintroduction du thylacine en Australie. En effet, la disparition de ce superprédateur (apex predator en anglais) a provoqué un appauvrissement du réseau trophique et un impact certain sur l’écosystème avec les conséquences suivantes : prolifération de maladies, incendies de forêt (cf schéma ci-dessus), diminution de la séquestration du carbone, espèces envahissantes et perturbations des cycles biogéochimique.
Même si cette communication de Colossal semble ne percevoir que les aspects positifs, l’exemple emblématique du réensauvagement du loup au parc Yellowstone indiqué dans le blog de Paul Fournier-Delouvée [14], qui a permis la régulation des espèces sous-jacentes de la chaîne trophique et le développement de la flore, semble corroborer cet aspect de l’argumentaire de Colossal.
![Photo de David Fleay, “Benjamin” dernier Thylacine vivant en captivité au Zoo d’Hobart, Tasmanie, Australie [15]](https://blog-isige.minesparis.psl.eu/wp-content/uploads/2025/04/Image4.png)
Conclusion
Selon certains membres de la communauté scientifique, les projets de désextinction sont une aberration car ils détournent l’attention de l’urgence à sauver les espèces menacées. Il est certain que ces projets sont très coûteux et on peut considérer que cet argent serait mieux dépensé à prendre soin des écosystèmes et des environnements sauvages afin de donner une chance aux espèces en voie d’extinction. L’espoir de la désextinction peut aussi servir d’excuse à l’inaction ou aider les personnes qui souhaitent conserver leurs œillères face à l’érosion de la biodiversité. Enfin, le dessein prométhéen de ressusciter des espèces disparues comportent bien évidemment des limites éthiques sur lesquelles il paraît nécessaire de s’interroger.
Néanmoins, on ne peut non plus nier la responsabilité importante qu’au eu l’homme dans la disparition récente de très nombreuses d’espèces. Alors qu’il appartient lui-même au monde du vivant, dont il connaît aujourd’hui les interactions et les interdépendances, l’homme est le seul être vivant qui s’autorise à supprimer des espèces animales et végétales entières. Même si ces attaques à la biodiversité ne sont plus les exterminations d’antan, elles laissent place désormais aux conséquences insidieuses de ces actions ou de son inaction.
Sans pouvoir trancher sur la question, il semble opportun d’observer le thylacine sur la photo ci-dessous. Il s’agit de Benjamin (la légitimité de son prénom a été mise en doute), le dernier thylacine vivant disparu au zoo d’Hobart en Tasmanie (Australie) le 7 Septembre 1936.
Suite à cette disparation funeste, les Tasmaniens ont pris peu à peu conscience de leur dépendance à l’environnement. Ils se sont mobilisés et ont œuvré pour qu’un tel drame ne se reproduise, en s’engageant à résister à la dégradation des écosystèmes et à protéger les espèces indigènes vulnérables. Les Tasmaniens sont même à l’initiative du premier parti politique vert au monde : l’UTG (United Tasman Group) le 23 Mars 1972.
Enfin, depuis 1996, le 7 Septembre est désormais en Australie la journée nationale des espèces menacées d’extinction (« National Threatened Species Day »). Le thylacine est donc à la fois un symbole puissant de perte et d’atrocité mais également d’espoir et de ralliement.
En regardant Benjamin, il semble nous interpeller et appeler à l’aide ! A nous de décider, comment agir au mieux pour que son cri d’alarme ne reste pas vain…
Bibliographie
[1] « What Is Mass Extinction and Are We Facing a Sixth One? | Natural History Museum ».. https://www.nhm.ac.uk/discover/what-is-mass-extinction-and-are-we-facing-a-sixth-one.html.
[2] Cowie, Robert H., Philippe Bouchet, et Benoît Fontaine. « The Sixth Mass Extinction: Fact, Fiction or Speculation? » Biological Reviews 97, no 2 (2022): 64063. https://doi.org/10.1111/brv.12816.
[3 ] IUCN Red List of Threatened Species. « The IUCN Red List of Threatened Species »..
https://www.iucnredlist.org/en.
[4] Crichton, Michael. Jurassic Park, 1990.
[5] « Thylacine ». In Wikipédia, 10 novembre 2024. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Thylacine&oldid=220166374.
[6] Vert. « La rhytine de Steller, sitôt découverte, sitôt disparue », 3 mai 2023. https://vert.eco/articles/la-rhytine-de-steller-sitot-decouverte-sitot-disparue.
[7] « De-Extinction ». In Wikipedia, 20 février 2025. https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=De-extinction&oldid=1276674708.
[8] Miniggio, Mehdi. « Faire renaître des espèces éteintes grâce à la biologie de synthèse ». La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences, 7 décembre 2023. https://www.fondation-droit-animal.org/119-extinction-et-de-extinction-des-especes-peut-on-faire-revenir-a-la-vie-celles-qui-ont-disparu/.
[9] « Sminthopsis crassicaudata – Faits, Alimentation, Habitat & Photos sur Animalia.bio ». https://animalia.bio/fr/fat-tailed-dunnart?letter=f.
[10] Colossal. « Home », 16 août 2021. https://colossal.com/.
[11] « Tasmanian tiger babies could be a reality “within 10 years”, Melbourne University team says after partnering with US firm Colossal – ABC News ». https://www.abc.net.au/news/2022-08-17/thylacine-babies-in-10-years-genetic-engineering-team-says/101333144.
[12] Bloom, David. « Colossal Raises $200 Million From Dodger Co-Owner, Hollywood Mega Producer ». Forbes. https://www.forbes.com/sites/dbloom/2025/01/16/colossal-biosciences-raises-200-million-for-de-extinction-efforts/.
[13] Chasan, Aliza. « Scientists Say They’ve Made a Breakthrough in Efforts to Bring Back the Extinct Tasmanian Tiger – CBS News », 20 octobre 2024. https://www.cbsnews.com/news/tasmanian-tiger-scientists-breakthrough-bringing-back-extinct-thylacine/.
[14] Sabrina,Ramessur. Paul, Fournier-Delouvée. « Le réensauvagement, promesse de notre réconciliation avec la Nature ? » Blog de l’ISIGE – MINES Paris (blog), 28 juin 2024. https://blog-isige.minesparis.psl.eu/2024/06/28/le-reensauvagement-promesse-de-notre-reconciliation-avec-la-nature/.
[15] Museums Victoria. « Secrets from beyond Extinction: The Tasmanian Tiger ». Consulté le 27 février 2025. https://museumsvictoria.com.au/article/secrets-from-beyond-extinction-the-tasmanian-tiger/.
ABC News. « Team Plans to Make Mouse-like Dunnart Give Birth to Tassie Tiger ». 16 août 2022. https://www.abc.net.au/news/2022-08-17/thylacine-babies-in-10-years-genetic-engineering-team-says/101333144.
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Berio, Fidji. « La « dé-extinction » des espèces serait à la fois possible et impossible ». Futura. Consulté le 5 février 2025. https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rats-extinction-especes-serait-fois-possible-impossible-98471/.
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