Article de Arnaud Cambefort (MS EEDD parcours RSEDD 2023-24)
Ou comment on se targue plus souvent d’être écolo quand on a des hauts revenus, mais que les plus sobres restent quand même les plus pauvres.
Introduction
Les problèmes environnementaux en général, et les conséquences du dérèglement climatiques en particulier, deviennent une réalité tangible du quotidien des Français/es. Néanmoins, la prise en compte dans la posture et les choix concrets de ces derniers peut se traduire de façon très hétérogène. Ainsi intéressons-nous à 3 questions :
- Quels sont les Français/e effectivement préoccupés par les enjeux environnementaux et climatiques ?
- Dans quels cas cela se traduit-il dans les comportements effectifs et les pratiques de consommation ?
- Qu’est-ce qui explique ces comportements ?
Nécessité d’agir : un constat mitigé ?
Il y a encore quelques années, les réflexions sur les questions environnementales, et notamment la problématique climatique, étaient, en France, restreintes à des cercles de spécialistes. Dans la sphère politique la question n’était l’apanage que du parti écologiste. Cependant, les derniers rapports du GIEC [1], très alarmants, et la COP21 (2015) [2] ont mis sur le devant de la scène l’urgence d’agir concrètement [3].
Lors de l’élection présidentielle française de 2017, le sujet est apparu pour la première fois comme prépondérant dans les programmes de différents partis politiques au-delà de EELV [4]. L’organisation de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) [5] a par exemple témoigné d’une certaine volonté politique d’agir pour s’attaquer au problème climatique à l’échelle française. Néanmoins, les propositions de la CCC les plus ambitieuses et les plus contraignantes [6, 7] sont restées lettre morte ou fortement édulcorées dans les différents lois qui ont suivi (AGEC [8], Climat et résilience [9]).
En parallèle, notamment sur la question climatique, différents groupes de réflexion et laboratoires de recherches ont fourni des analyses sur les causes effectives d’émissions de GES dans notre économie, en les catégorisant en fonction des sources de consommation de biens et services dans la vie des citoyens-consommateurs [10].
Source : [11]
Alors que ces informations sont de plus en plus connues, notamment sur le premier poste d’impact qu’est le transport (avec la voiture et l’avion), le trafic aérien continue sa reprise après l’arrêt de la crise covid [12, 13], et les émissions moyennes des véhicules neufs vendus en France augmentent [14]. Ces évolutions paradoxales posent la question de la rationalité des consommateurs (à la base des théories économiques qui fondent les politiques libérales hégémoniques dans nos sociétés), voire de leur liberté de choix.
La conversion écologique des sociétés est souvent présentée comme nécessitant une adaptation des modes de vie individuels et plus particulièrement des modes de consommation individuels [15]. Cependant, penser la transition écologique uniquement au prisme des pratiques individuelles déconnecte cette question des choix collectifs de politiques publiques.
La transition écologique est notamment conditionnée par des représentations et des normes sociales.
Les questions de transition écologique sont également dominées par des analyses économiques et psychologiques des comportements individuels, alors même que la transition écologique est conditionnée par des représentations et des normes sociales, ainsi que par des rapports de pouvoirs entre États, groupes de pression, médias, etc. Étudier ces rapports de pouvoirs, ces représentations et ces normes sociales est donc essentiel pour étudier la raison de la (non)adoption de pratiques orientées vers la préservation de l’environnement. C’est l’objet de la sociologie. Il est donc nécessaire d’avoir une approche sociologique de l’étude des comportements environnementaux.
Approche sociologique des enjeux de société : Principe de la sociologie
La sociologie est une science sociale qui étudie le fonctionnement de la société. Elle étudie les représentations des personnes qui la compose (appelé « individus » dans le langage des sociologues), leurs pratiques et les relations entre les individus. Étudier sociologiquement les comportements environnementaux permet donc de prendre en compte le fait que ces individus vivent dans un monde social, qu’ils ne sont pas uniquement des consommateurs rationnels, parfaitement libres de leurs décisions, indépendamment de la société dans laquelle ils vivent et des individus qui la composent [16].
Les pratiques des individus sont liées aux normes sociales qu’ils ont intériorisées et aux valeurs auxquelles ils adhèrent : de manière schématique, leurs comportements résultent de ce qu’ils considèrent comme bien ou mal, comme normal ou anormal dans la société dans laquelle ils vivent. La socialisation des individus est le vecteur par lequel ils reçoivent et intériorisent ces normes, auxquelles ils adhèrent ensuite. Ces codes concernent un large éventail de pratiques : vocabulaire employé, métiers qu’il convient de faire, destinations de vacances ou modèles de vêtements à porter. Ce processus commence dès l’enfance, par l’éducation dans la famille et à l’école, et se prolonge tout au long de la vie par la fréquentation de différents groupes sociaux (amis, travail, associations, etc.). Ainsi, le genre, l’âge, le milieu social ou encore le diplôme ont une influence sur le comportement des individus. [16].
Le genre, l’âge, le milieu social ou encore le diplôme ont une influence sur le comportement des individus et sur ce qu’ils considèrent comme bien ou mal.
Posture et pratiques écologiques : 4 grands profils
Des chercheurs en sociologie (P.Coulangeon, Y.Demoli, M.Ginsburger, I.Petev [17]) ont exploré dans quelle mesure les individus des différents groupes sociaux qui constituent la société française s’approprient ou non les valeurs devant amener à une plus grande sobriété, et ont étudié leurs pratiques de consommation [15]. Cette recherche s’est faite à partir de l’enquête statistique Style de vie et environnement (SVEN) constituée d’un échantillon de 2500 personnes représentatif de la population française [18].
Cette étude explore les corrélations qu’il peut y avoir entre les caractéristiques socio-démographiques des individus (âge, sexe, lieu de vie, revenus, …) et conjointement :
- Leur conscience environnementale, c’est-à-dire leur posture affichée sur les préoccupations écologiques
- La sobriété effectivede leurs pratiques et choix de consommation.
Une des questions clé de cette étude est : existe-t-il un groupe social qui soit à la fois conscient des enjeux (notamment par son éducation) et réellement sobre dans l’ensemble de ses pratiques ?
L’étude identifie quatre principaux groupes sociaux qui se différencient par leurs postures et pratiques écologiques :
- « consumérisme assumé »,
- « éco-consumérisme »,
- « éco-cosmopolitisme »
- « frugalité sans intention ».
> Les consuméristes assumés (28 % de la population) sont les plus polluants. Ils n’ont pas de posture pro-écologique et ont une consommation importante de biens et de services.
Ils vivent dans de grands appartements ou maisons (dans lesquels ils peuvent accumuler de nombreux objets), possèdent plusieurs véhicules individuels lourds et polluants et voyagent régulièrement en avion. Ils ne cherchent pas à limiter leur consommation de viande, à acheter bio ou à faire des économies d’énergie. Ils vivent généralement dans des familles de grande taille et ont des revenus importants. C’est un groupe dont la posture est totalement cohérente avec les pratiques : ils ne sont pas écolo et ne se revendiquent pas comme tel.
> Les éco-consuméristes (29 %) ont, eux, un profil contradictoire, combinant une certaine frugalité alimentaire (produits bio ou locaux, moindre consommation de viande, auto-consommation), une attention à l’obsolescence de leurs produits technologiques, des vacances locales, mais une forte accumulation d’objets et d’équipements.
> Les éco-cosmopolites (16 %) forment également un groupe partiellement contradictoire, avec à la fois un discours et une partie de leurs pratiques sobres.
Ils possèdent peu d’objets et d’équipements, recourent peu à la voiture, consomment bio, limitent leur consommation de viande et produisent peu de déchets, MAIS ils se déplacent beaucoup en avion. Ce sont des urbains écolos, parfois appelés « bobos ». Ils se sentent très concernés par les enjeux environnementaux globaux, c’est une écologie plus abstraite que celle des éco-consuméristes. Ils sont plutôt jeunes et diplômés, vivent dans des petits appartements (et ne peuvent donc pas accumuler beaucoup de choses), dans des grandes villes. Ce dernier aspect permet plus facilement de prendre les transports en commun (donc de se passer de voiture), et d’être à proximité des aéroports (et de prendre facilement l’avion).
> Enfin, les frugaux sans intention (27 %) sont peut-être les plus intéressants vis-à-vis des enjeux écologiques, car ce sont les seuls à avoir vraiment des pratiques très sobres.
Ils prennent très peu l’avion et possèdent très peu d’équipement. Ce sont les individus les plus pauvres et les moins diplômés, vivant en appartement, soit en ville, soit en banlieue des grandes villes. Ils ne se sont quasiment pas approprié les préoccupations environnementales, mais l’absence de moyens économiques les limite totalement dans leur consommation.
Ainsi, le revenu ressort comme un paramètre prépondérant dans l’adoption de pratiques écologiques. Mais si la corrélation entre pollution et niveau de revenu était déjà connue [19], cette étude met en avant que derrière les revenus peuvent se cacher des réalités sociales très différentes.
Il n’y a pas de groupe social qui ait à la fois un discours écologiste et des pratiques totalement écologiques.
Cette étude met le doigt sur le fait qu’il n’y a donc pas de groupe social qui ait à la fois un discours écologiste ET des pratiques totalement écologiques. La conscience des enjeux environnementaux va généralement de pair avec un milieu social économiquement favorisé et un niveau d’études élevé. Des revenus confortables permettent de choisir ce que l’on consomme. On choisit certes, mais on consomme quand même.
D’autres études ont également cherché les liens entre groupes sociaux et rapport à l’écologie. Ainsi, une étude portant sur les jeunes générations [20], montrent que la vague écologiste chez les jeunes, souvent évoquée dans les médias et l’opinion publique, n’a pas de réalité concrète. Si le dérèglement climatique est une priorité pour la majorité (plus de deux personnes sur trois) les prises de positions sont diverses. Ils ne sont que 18 % à avoir un discours cohérent avec leurs pratiques, là où 38% se disent conscients des enjeux tout en reconnaissant ne pas le traduire dans leur quotidien, et où 19% se disent totalement indifférent à la question.
Ainsi, seul un jeune sur cinq se dit préoccupé et investi sur les questions environnementales, et aucun des quatre profils de l’étude issue de l’enquête SVEN [18] sur l’ensemble des français n’est vraiment exemplaire. Comment expliquer alors, que ce profil exemplaire n’existe pas (ou du moins qu’il y ait trop peu d’individus pour le faire ressortir), alors qu’on fonde notre économie et nos politiques publiques sur l’émergence et la propagation de ce citoyen-consommateur ? Les recherches en sociologie éclairent cette question.
L’importance des normes sociales et les risques qui en découlent (exclusion du groupe, culpabilité)
Nos pratiques dépendent des normes sociales que nous avons intériorisées et des contraintes auxquelles nous sommes soumis [16].
D’un côté, nous adaptons nos comportements à notre budget, à la taille de notre famille, aux infrastructures de transport disponibles, etc. Ainsi, le poids de ces contraintes (petits revenus, petits logements) permet d’expliquer les comportements frugaux sans intention. Les possibilités d’adapter des pratiques écologiques sont encastrées dans des contraintes matérielles, elles ne sont donc pas choisies.
De l’autre côté, les goûts et les pratiques sont socialement construits. Ils dépendent des normes sociales, donc de la culture et des messages qui sont véhiculés au sein des groupes sociaux auxquels nous appartenons ou dans lesquels nous avons grandi. Par exemple la consommation de viande, et notamment de viande rouge, se retrouve beaucoup plus chez les hommes seuls, alors que les femmes seules ont la consommation de viande la plus faible et la plus forte consommation d’aliments bio. Au sein des couples, on retrouve une consommation plutôt moyenne. Ces différences entre hommes et femmes dans l’alimentation sont liées à un rapport genré au corps et à la santé [21].
Les normes sociales nous conditionnent à considérer les pratiques de notre groupe social comme normales, même si elles s’avèrent problématiques pour l’environnement.
D’autres groupes sociaux amènent leur lot de normes qui seront autant d’injonctions à agir d’une certaine manière (prendre des vacances à l’autre bout du monde, renouveler régulièrement son smartphone, avoir une maison pavillonnaire individuelle…).
Les normes sociales étant construites dès le plus jeunes âge, et intériorisées, nous considérons ces pratiques de notre groupe social comme normales, voire valorisées. Si ces pratiques s’avèrent problématiques pour l’environnement, comme par exemple le fait de prendre l’avion pour partir en vacances, nous en défaire peut amener à deux conséquences difficiles.
D’une part, en changeant nos pratiques pour être en cohérence avec notre vision du monde, on risque de se retrouver en opposition avec notre groupe social (nos collègues, nos amis, notre famille) qui eux considèrent cette pratique comme normale, voir la valorisent. Par exemple, si l’on pense que l’avion est polluant et qu’il faut arrêter de le prendre dans le cadre de sa vie privée, exprimer cette position quand nos collègues vont parler de leurs vacances générera une distance voire des tensions dans le cadre social professionnel.
D’autre part, comme on a intériorisé ces pratiques, il peut être très dur voire impossible de s’en défaire. Cela peut amener à une culpabilisation face à l’impossibilité de réduire ses impacts alors que cela est nécessaire (par exemple en cherchant à arrêter de manger de la viande rouge alors qu’on aime ça). Et tant que la « tentation » est présente (par exemple quand on va au restaurant avec des amis et qu’il n’y a aucun vrai plat végétarien à la carte), la pression peut amener à un mal-être profond dont la seule volonté individuelle ne permet pas de sortir [22].
Conclusion
Quelles que soient les campagnes de sensibilisation de la population, ou la culture écologique d’un groupe social, en l’état actuel de notre société les pratiques significativement environnementalement responsables n’apparaissent que sous contraintes matérielles ou financières.
Dit autrement, si l’on a des ressources financières, et que des biens ou services sont disponibles sur le marché, on les consommera à hauteur de nos ressources. Et comme au premier ordre, dans l’état actuel de notre économie, le coût d’un bien ou d’un service est corrélé à des consommations de matière ou d’énergie, elles-mêmes corrélées à des dommages environnementaux, avoir des ressources financières amène majoritairement à des comportements environnementalement dommageables.
À ce jour, les pratiques environnementales responsables n’apparaissent significativement que sous contraintes matérielles ou financières.
Concernant les choix de société et de l’orientation des politiques publiques, en l’absence de réglementation contraignante pour restreindre les pratiques polluantes ou les moins sobres (interdiction de la vente des véhicules lourds, interdictions de la vente de nourriture à impact GES trop forte, etc), ou pour limiter les moyens des populations les plus aisées (fiscalité, quota carbone, …), nous n’arriverons pas à réduire les dommages sur notre environnement à la hauteur des enjeux.
Enfin, la question de la préservation de notre planète rejoint celle de la justice sociale. On constate que les populations les moins favorisées, sont de fait les moins consommatrices de biens et services, donc les moins polluantes. Afin de réduire les fractures sociales dans notre société, il conviendra de réfléchir aux réglementations qui ne font pas qu’atteindre ce groupe de personnes dont la sobriété est subie, tout en laissant les couches les plus aisées de la société continuer à avoir leurs pratiques polluantes « car elles en ont les moyens » ou parce que « ça reste anecdotique sur l’impact général » (voyages en avion réguliers, voire jet privés, …)
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Sources
[1] Sixième rapport d’évaluation du GIEC : changement climatique 2022 [en ligne]. UNEP – UN Environment Programme. http://www.unep.org/fr/resources/rapport/sixieme-rapport-devaluation-du-giec-changement-climatique-2022 (Consulté le 10 septembre 2023)
[2] La conférence de Paris ou COP21 [en ligne]. France Diplomatie – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/climat-et-environnement/la-lutte-contre-les-changements-climatiques/la-conference-de-paris-ou-cop21/ (Consulté le 10 septembre 2023)
[3] Boucaud, P. (2020). L’évolution de la place de l’environnement dans le discours politique. https://www.tangram-lab.fr/2020/05/19/levolution-de-la-place-de-lenvironnement-dans-le-discours-politique/ (Consulté le
[4] Archives électorales | Sciences Po CEVIPOF [en ligne]. https://www.sciencespo.fr/cevipof/fr/content/archives-electorales.html (Consulté le 10 septembre 2023)
[5] Site officiel de la Convention Citoyenne pour le Climat [en ligne]. Convention Citoyenne pour le Climat. https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/ (Consulté le 10 septembre 2023)
[6] Garric, A., Gérard, M., Barrou, R., Mandard, S., Mouterde, P., Rey-Lefebvre, I., Valo, M., Lasjaunias, A., & Auffret, S. (2021). Que sont devenues les propositions de la convention pour le climat, qu’Emmanuel Macron s’était engagé à reprendre « sans filtre » ? Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/10/climat-les-propositions-de-la-convention-citoyenne-ont-elles-ete-reprises-par-le-gouvernement_6069467_3244.html (Consulté le 10 septembre 2023)
[7] d’Allens, G., Boeuf, N., & Dang, L. (2023). Convention pour le climat : seules 10 % des propositions ont été reprises par le gouvernement. Reporterre, le média de l’écologie. https://reporterre.net/Convention-pour-le-climat-seules-10-des-propositions-ont-ete-reprises-par-le-gouvernement (Consulté le 10 septembre 2023)
[8] La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire [en ligne]. Ministères Écologie Énergie Territoires. https://www.ecologie.gouv.fr/loi-anti-gaspillage-economie-circulaire (Consulté le 10 septembre 2023)
[9] Loi climat et résilience : l’écologie dans nos vies [en ligne]. Ministères Écologie Énergie Territoires. https://www.ecologie.gouv.fr/loi-climat-resilience (Consulté le 10 septembre 2023)
[10] [MyCO2] Empreinte carbone française moyenne, comment est-elle calculée ? | Carbone 4 [en ligne]. Carbone 4. https://carbone4.com/fr/myco2-empreinte-moyenne-evolution-methodo (Consulté le 10 septembre 2023)
[11] Madeline, B., Mouterde, P., & Pécout, A. (2022). Le défi de la sobriété pour répondre à l’urgence climatique. Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/05/30/le-defi-de-la-sobriete-pour-repondre-a-l-urgence-climatique_6128136_3234.html (Consulté le 10 septembre 2023)
[12] Hardin, C. (2023). Trafic des aéroports français : un bond en arrière de 10 ans. TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone. https://www.tourmag.com/Trafic-des-aeroports-francais-un-bond-en-arriere-de-10-ans_a117942.html (Consulté le 10 septembre 2023)
[13] Waintrop, M. (2022). Écologie : malgré la « honte de voler », l’avion fait toujours rêver. La Croix. https://www.la-croix.com/Economie/Ecologie-malgre-honte-voler-lavion-fait-toujours-rever-2022-06-03-1201218210 (Consulté le 10 septembre 2023)
[14] Évolution du taux moyen d’émissions de CO2 en France [en ligne]. ADEME. https://carlabelling.ademe.fr/chiffrescles/r/evolutionTauxCo2 (Consulté le 10 septembre 2023)
[15] Coulangeon, P., Demoli, Y., Ginsburger, M., & Petev, I. D. (2023). La conversion écologique des Français: contradictions et clivages (1re édition.). Paris: PUF.
[16] Paugam, S. (Éd.). (2010). Les 100 mots de la sociologie. Paris: Presses Univ. de France.
[17] La conversion écologique des Français [en ligne]. Puf. https://www.puf.com/content/La_conversion_%C3%A9cologique_des_Fran%C3%A7ais (Consulté le 10 septembre 2023)
[18] Petev, I., & Sciences Po, C. de données socio-politiques (CDSP). (2022). Styles de vie et Environnement ( ELIPSS 2017). data.sciencespo. https://doi.org/10.21410/7E4/KPFUQV
[19] Kempf, H. Lucas Chancel : « Plus on est riche, plus on pollue » [en ligne]. Reporterre, le média de l’écologie. https://reporterre.net/Lucas-Chancel-Plus-on-est-riche-plus-on-pollue (Consulté le 10 septembre 2023)
[20] Lamoureux, M. (2021). Écologie : les multiples visages des jeunes de la « génération climat ». La Croix. https://www.la-croix.com/Ecologie-multiples-visages-jeunes-generation-climat-2021-06-14-1201161114 (Consulté le 10 septembre 2023)
[21] Ginsburger, M. (2020). De la norme à la pratique écocitoyenne: Position sociale, contraintes matérielles et diversité des rapports à l’écocitoyenneté. Revue française de sociologie, Vol. 61(1), 43‑78. https://doi.org/10.3917/rfs.611.0043
[22] de la Brosse, J. (2023). « Tous éco-coupables », vivre avec notre mauvaise conscience climatique. La Croix. https://www.la-croix.com/Tous-eco-coupables-vivre-notre-mauvaise-conscience-climatique-2023-01-18-1101251128 (Consulté le 10 septembre 2023)