Article de Hélène Redel (MS EEDD parcours RSEDD 2023-24)
Introduction
Monsieur et Madame Dupont ont décidé qu’il était temps de lutter contre les déperditions d’énergie de leur logement. Ça fait un bail que la façade nécessite un petit coup de frais. Et, avec tout ce qu’on entend sur le changement climatique…
Alors que 60.000 logements sociaux ont déjà été rénovés dans Paris depuis 2009, le Plan Climat Air-Energie 2024-2030 élève l’ambition de rénovations thermiques à 5000 logements sociaux par an. Le parc privé est concerné également, avec une accélération prévue jusqu’à 40.000 logements rénovés par an à partir de 2030, pour atteindre 100% du parc rénové à l’horizon 2050 (le nombre total de logements dans Paris est de 1,4 millions) [1].
Pendant ce temps-là, M. et Mme Moineau coulent des jours heureux sous la gouttière de la façade de Monsieur et Madame Dupont.
Les moineaux profitent des moindres interstices dans les bâtiments pour s’y installer.
Sous une gouttière ou une tuile, coincé dans la fissure entre deux immeubles, caché dans un ancien garde-manger ou une bouche d’aération… notre passer domesticus a besoin de très peu d’espace (profondeur ± 100 mm, largeur 130-220 mm, hauteur 60-130 mm) pour installer son nid et sa progéniture. Mais comment savoir qu’il est là ? Son chant peut être un premier indice. 438 colonies sont connues et localisées dans Paris (1/3 environ sont suivies régulièrement) avec deux réserves : il ne s’agit pas toujours du lieu exact où nichent les moineaux mais du lieu où ils ont été aperçus (donc les nids devraient être dans les parages), et ces adresses ne constituent pas une liste exhaustive [2] Souvent quelques brins d’herbe s’échappent de son nid.
Photos José-Luis Encinas
Monsieur et Madame Dupont n’étant pas du métier, ils décident de faire appel à des experts pour être guidés et conseillés dans leur projet de rénovation thermique.
Initier un projet d’isolation thermique
Un projet d’isolation thermique par l’extérieur est complexe et mobilise plusieurs intervenants disposant des compétences et des connaissances ad hoc. Les propriétaires (copropriétaires, bailleurs sociaux) et leurs mandataires éventuels (syndics de copropriété) sont à l’origine de la décision.
Ils confient les études à une maîtrise d’œuvre, très souvent un architecte, pouvant être accompagné d’autres spécialistes, dont des bureaux d’études thermiques qualifiés suivant la taille de la rénovation énergétique globale. Plusieurs entreprises sont consultées avant d’établir un choix. L’entreprise retenue se charge ensuite de l’interface avec le(s) fournisseur(s). C’est parfois un seul et même prestataire.
Les services de l’urbanisme interviennent lors du dépôt de la déclaration préalable de travaux (ou éventuellement du permis de construire) ; ils accordent (ou non) leur autorisation. Différents services de l’État sont concernés par les demandes de subvention (MaPrimeRénov, Certificats d’Economie d’Energie et Eco-Rénovons Paris+ dans notre cas).
Monsieur et Madame Dupont ne s’y attendaient vraiment pas. Heureusement qu’on les a alertés. Ils ont des locataires à leur insu : M. et Mme Moineau. Protégés par la loi de surcroît. D’ailleurs, parmi tous les acteurs du projet, qui pourrait être au courant ?
Le moineau, une espèce protégée
Le moineau est une espèce protégée par la loi, de même que son habitat et son environnement (articles L 411-1 et suivants du Code de l’Environnement « Préservation et surveillance du patrimoine naturel », avec les précisions de l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire).
Comme la majorité des oiseaux en France et dans le monde, et comme dans la majorité des grandes villes européennes, son effectif à Paris s’est drastiquement réduit : – 73% entre 2003 et 2017 [3].Il n’y a pas de cause unique pouvant expliquer les baisses de population de moineaux, mais plutôt une ou des causes principales, aggravées par une ou des causes secondaires.
La qualité du nourrissage des jeunes et la réduction des friches avec l’éloignement des banlieues sont des explications possibles, en lien avec la nourriture. La raréfaction des sites de nidification constitue également un facteur important. La pollution, le bruit, la prédation par les chats ou les faucons, la densité du trafic routier, etc. forment aussi des causes probables. [4][5]
Même si le déclin des oiseaux est connu de la population [6], le lien avec les bâtiments n’a rien d’évident. Nous connaissons bien la chouette effraie dans les clochers et les hirondelles dans les granges, mais l’imaginaire collectif donne peu de place à l’oiseau dans les bâtiments en ville, le logement étant l’espace humain par excellence [7].
Tous les projets ne bénéficient pas d’un accompagnement spécialisé (par un bureau d’étude en développement durable ou une association de protection de la nature) et tous ne sont pas soumis aux évaluations environnementales [8]. De ce fait, l’absence de diagnostic sur la biodiversité existante peut amener à prévoir des travaux alors que des oiseaux sont présents.
De multiples obligations accompagnent un projet de rénovation thermique. Les architectes et les entreprises suivent le Code de la construction et de l’habitation, le Code de l’Urbanisme, ainsi que les autres règles d’urbanisme (PLU, etc.). La loi protégeant les moineaux est issue du Code de l’Environnement, qui est généralement moins connue des professionnels du bâtiment.
Aujourd’hui il existe peu de partage d’expérience sur ce sujet. Au-delà des généralités où les termes de biodiversité et de corridors écologiques sont utilisés de manière floue [9], les parutions recensées sont le fruit de programme de collaboration entre acteurs du bâtiment et associations naturalistes. Elles ciblent plutôt la construction que la rénovation [10].
Plusieurs documents administratifs sont concernés lors des projets de rénovation thermique. Ils comprennent à la fois les formulaires de demande (pour les déclarations préalables ou les demandes de subvention) mais aussi les courriers de réponses des municipalités. Par leur contenu, ces documents n’amènent pas à se poser clairement la question de la présence de moineaux dans le bâti [11]. Les sites internet les hébergeant n’apportent aucune information non plus.
Comment faire évoluer ces positions pour favoriser la prise en compte des populations de moineaux en amont des projets de rénovation thermique ?
Comment faire pour que tout un chacun s’interroge et trouve normal d’abriter une colonie de moineaux dans ses murs ? Au-delà de la sensibilité et la reconnexion à la nature qui manquent souvent dans nos milieux très urbanisés, il s’agit de recréer un imaginaire collectif autour de cette forme de cohabitation. Nous pouvons citer par exemple les « Quartiers Moineaux » développés par la Ville de Paris [12] visant à sensibiliser les habitants d’un quartier. Plusieurs colonies de moineaux ont pris leurs quartiers dans des groupes scolaires ; leur suivi pourrait être confié à un même niveau de classe tous les ans, ce qui permettrait à tous les élèves de vivre l’expérience de l’observation d’une colonie de moineaux [13].
Quelles solutions pour concilier rénovation thermique et biodiversité ?
Pour pouvoir anticiper les situations problématiques entre un habitat de moineaux et un projet de rénovation thermique, il est nécessaire de se poser les bonnes questions le plus tôt possible, et ce dès le programme de la maîtrise d’ouvrage qui permet d’exprimer ses besoins lors des concours ou lors des appels d’offre vers la maîtrise d’œuvre. Ceci implique de disposer de connaissances « de base » dans le domaine de la biodiversité et plus particulièrement de ses interfaces avec le bâti [14]. L’étape de la conception est un moment-clé, permettant de maximiser les capacités d’accueil pour les oiseaux tout en conservant l’esthétique et les fonctionnalités d’un projet.
A titre d’exemple, la créativité des étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture – Paris La Villette est sollicitée pour créer des nichoirs, lors des travaux pratiques sur le béton. Ce type d’initiative est intéressante pour aller au-delà de la biodiversité souvent réduite à la végétalisation.
Les architectes, les entreprises et les fournisseurs trouvent des solutions ingénieuses et adaptées quand ils sont guidés, d’où l’importance d’identifier des « entités ressources » (personnes ou associations) et de savoir quelles sont les informations dont elles disposent : les localisations des colonies déclarées, les conditions à favoriser dans l’environnement pour accueillir les oiseaux, etc. A ce titre, le rapprochement entre les écologues et les biologistes de la conservation et des urbanistes, des Assistants à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), des architectes, les bureaux d’études thermiques et des paysagistes permettrait une approche trans-disciplinaire fructueuse [15].
La mise en commun et le partage des solutions mises en œuvre [16] demeurent le meilleur moyen de faire la promotion de ces pratiques vertueuses. Cela peut se faire à travers des publications dans les revues spécialisées du bâtiment, ou par des présentations auprès des associations de professionnels (exemple de la présentation du retour d’expérience du Pont Neuf à Cobaty le 6 mars 2024, où une colonie a été préservée dans un contexte de travaux).
Les labellisations et certifications valorisant le bâti et la biodiversité pourraient disposer d’un cahier des charges plus précis concernant l’installation de capacités d’accueil pour la faune, en regard de la typologie du quartier et de l’environnement.
Des initiatives à valoriser
Les démarches volontaristes d’intégration des moineaux (et de la faune plus largement) dans le bâti rénové pourraient être valorisées. On pourrait imaginer un concours annuel de la Ville de Paris récompensant le meilleur projet en faveur de la biodiversité dans un bâtiment rénové. Ce type d’opération encouragerait à aller au-delà de la simple végétalisation.
Il peut être utile également de partager quelques ordres de grandeur. Un nichoir à moineau à intégrer dans un isolant coûte environ 100 euros pour 2-3 couples [17]. Un projet d’isolation thermique par l’extérieur se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros (coût moyen de 150 €/m2). Ramenée au coût global du projet, l’installation de nichoirs est pratiquement négligeable. L’administration demande des informations pour fournir autorisations et subventions ; elle pourrait aborder le sujet de la biodiversité dans le bâti à cette occasion.
En faisant évoluer les formulaires de demande de travaux ainsi que leur réponse dans les cas de ravalement de façade ou de rénovation thermique, des incitations plus précises pourraient être demandées. On peut s’inspirer de l’exemple de Toulon qui a inclus dans le règlement de sa campagne de ravalements obligatoires et de son OPAH-RU (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat Renouvellement Urbain) des mesures à mettre en place en faveur des martinets. Le plan de sauvegarde des hirondelles et martinets de la métropole de Lyon comprend également un volet sur les autorisations de travaux et le PLU-H [18]. Un pré-diagnostic de la biodiversité pourrait être rendu obligatoire par les Cerfas des dossiers de déclaration préalable de travaux (DP) ou de permis de construire (PC).
Une partie des subventions liées aux rénovations thermiques pourrait être conditionnée à un « bonus nature » ou tout au moins valoriser l’effort quand il est fait. Enfin, l’intégration de capacités d’accueil pour moineaux dans le règlement du PLU de la Ville de Paris, pour les rénovations, constructions neuves et isolations thermiques par l’extérieur, permettrait de garantir une homogénéité des pratiques et une anticipation optimale.
Monsieur et Madame Dupont sont tout à fait d’accord pour que leur projet de rénovation thermique préserve les bonnes conditions de vie de M. et Mme Moineau. Mais du coup, comment s’y prend-on ?
Les solutions techniques existent et chaque nouveau cas amène à en imaginer davantage. Plus la problématique est saisie en amont et plus sa résolution est facile et bon marché. L’aspect esthétique entre aussi en ligne de compte : un nichoir traité suffisamment tôt dans le projet et trouvant sa place dans l’isolation sera moins visible qu’un nichoir apposé sur la façade une fois les travaux terminés.
Nota : les propositions ci-dessous peuvent être illustrées par des exemples en lien avec les martinets ou les chiroptères. Les nichoirs à moineaux présentent les mêmes problématiques et se traitent de la même manière.
L’aménagement du planning des travaux peut apporter une première solution. Les réaliser en dehors de la période située entre mars (voire même février) et juillet permet de préserver les couvées de l’année. Le phasage du chantier peut être un compromis, en traitant les surfaces non concernées durant cette période. Ce n’est pas chose facile, car souvent les travaux d’isolation se déroulent à la belle saison.
L’isolant thermique, d’une épaisseur généralement comprise entre 140 et 200 mm, peut permettre l’intégration de nichoirs directement dans son épaisseur. Une autre option possible est d’intégrer le nichoir directement dans la façade et de ménager une ouverture traversant l’ITE.
Les nichoirs doivent être adaptés aux moineaux, en nombre suffisant (selon la taille de la colonie ou davantage pour favoriser le repeuplement) et respecter certaines règles pour leur emplacement (hauteur minimale de 3 mètres, orientation protégée des vents dominants et de la pluie, etc.). Plusieurs fournisseurs proposent aujourd’hui des nichoirs à intégrer directement dans l’épaisseur de l’isolant. Réalisés en béton de bois, ils sont thermoactifs et permettent les échanges gazeux, évitant ainsi la condensation. Ils offrent ainsi des propriétés adaptées au bâti et aux besoins des oiseaux ; ils peuvent être peints ou recouverts d’enduit. Des volets roulants dont les coffres sont aménagés pour abriter des oiseaux (le retour d’expérience mis en avant est celui des martinets) sont aussi sur le marché [19].
Dans les cas où les oiseaux profitent de l’espace des garde-mangers ou des bouches de ventilation, il s’agit de trouver un compromis entre le besoin lié à l’habitation et l’espace de nidification. Une des solutions consiste à ne pas boucher la cavité, mais plutôt à maintenir une ouverture entre 32 et 45 mm de diamètre tout en conservant la cavité arrière. La pose d’une couche d’isolant plus fine mais plus performante sur les parois peut être réalisée (supra-isolant type polyuréthane) pour éviter un possible pont thermique, mais ce n’est pas toujours nécessaire.
La solution idéale reste de préserver les anfractuosités de la façade ou d’en créer de nouvelles. Ça peut être un espace de quelques centimètres sous une gouttière ou entre deux parements par exemple, ou un tunnel dans l’ITE permettant l’accès à l’ancienne anfractuosité.
Finalement Monsieur et Madame Dupont sont très fiers d’avoir contribué à préserver et développer la biodiversité dans leur immeuble. Rien de très compliqué en fait. Ils ont profité de l’occasion pour créer de nouveaux logements afin d’accueillir les amis de M. et Mme Moineau.
CONCLUSION
Les chiffres sont là pour témoigner de la baisse de la population de moineaux dans Paris. Les retours d’expérience existent et prouvent que l’intégration de nichoirs dans l’isolation thermique par l’extérieur est possible. Que faut-il de plus pour que la prise en compte des moineaux (mais aussi des hirondelles, des martinets, des oiseaux cavicoles plus largement, ainsi que les chiroptères) ne soit plus le fait d’une alerte aux articles L 411-1 et suivants du Code de l’Environnement ?
Parmi les options étudiées, la meilleure garantie de résultat sera apportée par la modification des documents administratifs : à quand la mention « Vérifier et déclarer la présence d’oiseaux pouvant nicher dans la façade » dans le Cerfa 13404-12 « Déclaration préalable – Constructions, travaux, installations et aménagements non soumis à permis » ?
Sources
[1] Projet de PLAN CLIMAT AIR ENERGIE de PARIS 2024-2030, Délibération 2023DTEC23 présentée au Conseil de Paris du 12-15 décembre 2023 (Page consultée le 10 mars 2024)
[2] Recensement démarré dans le cadre de l’enquête moineau et poursuivi ce jour.
[3] Enquête moineaux Corif/LPO 2003-2023
[4] L’Oiseau magazine, numéro 130, janvier-février-mars 2018
[5] Paris : l’hécatombe des moineaux – France 24
[6] Relais média ayant suivi la publication de l’étude menée par le CNRS et l’Université de Montpelier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences le 15 mai 2023. Même si le lien avec l’agriculture est majoritairement mis en avant dans les articles, les 28% de baisse concernant les oiseaux urbains sont toutefois mentionnés.
France Info 15/05/23 : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-le-nombre-d-oiseaux-a-diminue-de-25-en-pres-de-40-ans-en-europe-a-cause-de-l-agriculture-intensive-selon-une-etude_5826182.html
Libération 15/05/23 : https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/800-millions-doiseaux-disparus-en-europe-lagriculture-intensive-est-la-principale-responsable-20230515_4C5CGBIAYFCTXICU2ASYNWUCXQ/
Le Monde 15/05/23 : https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/15/pesticides-et-engrais-causes-majeures-de-l-effondrement-des-populations-d-oiseaux-en-europe_6173485_3244.html
Les Échos 15/05/23 : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/biodiversite-lagriculture-intensive-principale-cause-du-declin-des-oiseaux-en-europe-1943680
La Croix 15/05/23 : https://www.la-croix.com/Debats/Peut-enrayer-declin-populations-doiseaux-2023-05-16-1201267576
20 minutes 16/05/23 : https://www.20minutes.fr/planete/rechauffement-climatique/4037115-20230516-pourquoi-agriculture-ur-declin-oiseaux-europe
[7] Alizé Berthier. Oiseaux urbains ? Les conditions d’une cohabitation humains – animaux dans le Grand Paris. Géographie. Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, 2019. Français. ffNNT : ff. fftel-02387278. Page 93.
[8] Annexe à l’article R122-2 du code de l’environnement
[9] Formes urbaines et biodiversité – Un état des connaissances, Morgane Flégeau, Collection Réflexions en partage (2019), page 87
Réalisée en 2019, la sélection de la revue de littérature grise a concerné les documents produits des institutions publiques, mais aussi par des acteurs de l’aménagement urbain (revues professionnelles, projets urbains, etc.)
[10] A titre d’exemple : Nord Nature Chico Mendès et LPO, EPF NPdC, Guide Biodiversité & chantiers. Comment concilier Nature et chantiers urbains ?, édition EGF.BTP, Paris.
[11] Le Cerfa 13404-12 « Déclaration préalable Construction travaux installations et aménagements non soumis à permis » mentionne dans son article 6 : « Indiquez si votre projet (…) fait l’objet d’une dérogation au titre du L.411-2 4° du code de l’environnement (dérogation espèces protégées) »
[12] Ville de Paris, Faire revenir les moineaux à Paris c’est possible, mise à jour du 31/07/23 (page consultée le 10/03/24).
[13] Alizé Berthier. Oiseaux urbains ? Les conditions d’une cohabitation humains – animaux dans le Grand Paris. Géographie. Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, 2019. Français. ffNNT : ff. fftel-02387278. Page 74.
« Ressentir des émotions vis-à-vis de la nature inciterait à s’engager pour sa protection (Kals et al., 1999). De nombreuses études sur les émotions positives suscitées par le fait de voir des animaux « en vrai » dans des zoos ont par exemple démontré qu’elles encourageaient les personnes qui les ressentaient à soutenir des programmes de conservation de ces espèces (Allen, 2002 ; Hayward & Rothenberg, 2004 ; Myers et al., 2004 ; Colléony, 2016). »
[14] “Il faut intégrer les compétences en biodiversité et en écologie urbaine à tous les niveaux de la fabrication urbaine”, Marc Barra, écologue, conférence d’Envirobat Grand Est le 8 avril 2020
[15] Formes urbaines et biodiversité – Un état des connaissances, Morgane Flégeau, Collection Réflexions en partage (2019), page 89
[16] Le programme « Rénovation du bâti et biodiversité », animé par la LPO et financé par l’ADEME, l’OFB et Bouygues Immobiliers vise à tester des solutions afin de pouvoir les généraliser. Les premières publications sont attendues au 2nd semestre 2024.
A ce sujet, voir le Moniteur (articles en ligne) : « Les hirondelles font le printemps de la rénovation énergétique » de Laurent Miguet, le 12 mai 2023 ainsi que « Biodiversité : rénover sans sacrifier les oiseaux » de Laurent Miguet, le 16 juin 2023.
[17] Nichoirs pour moineaux Nath’H
[18] Toulon, La protection du martinet. Protéger notre patrimoine naturel : un enjeu pour la biodiversité (page consultée le 10/03/24).
Plan de sauvegarde des hirondelles et martinets , Métropole Grand Lyon (page consultée le 10/03/24)
[19] Batibiodiv, Concept nid’apus, Préservation de l’espèce Apus Apus (martinet noir d’Afrique) (page consultée le 10/03/24)
Bibliographie
La Hulotte, numéros 110 et 111
Les Moineaux, Georges et Mireille Olioso, éditions Delachaux et Niestlé
Remerciements
Tanguy BORGARELLI, responsable des projets Nature En Ville, LPO France.
José-Luis ENCINAS, membre de COBATY et membre de la LPO.
Joachim GANUCHAUD, directeur de projets, Ateliers 2/3/4/ Architecture / Urbanisme / Paysage / Infrastructure / Architecture intérieure.
Thibault LELONG, chef de produit, STO France Solutions de façades et d’isolations thermiques extérieures.
Olivier LEMOINE, société ELAN, expert biodiversité BOUYGUES – CIBI- Biodivercity.
Philippe MAINTIGNEUX, membre de la LPO IDF-CORIF.
Nicolas PROST, chargé du développement national de l’habitat social, STO France Solutions de façades et d’isolations thermiques extérieures.