Article de Marion Leloup (MS EEDD parcours IGE 2023-24)
Introduction
En 2023, la température mondiale s’est approchée de la limite des +1,5°C depuis l’ère préindustrielle¹. Les glaces de l’Antarctique ont atteint des minima records pendant 8 mois² et l’Arctique a connu son été le plus chaud avec une température moyenne de 6,4°C³.
D’un côté, scientifiques et défenseurs de l’environnement s’inquiètent des conséquences de la fonte des glaces polaires sur le climat et la biodiversité. De l’autre, la réduction de la banquise améliore l’accessibilité des zones polaires et ouvre de nouvelles perspectives économiques, que ce soit pour le transport, le tourisme ou l’exploitation des ressources naturelles…au risque d’accentuer la dégradation de ces écosystèmes fragiles.
UN CHANGEMENT CLIMATIQUE QUI IMPACTE PLUS FORTEMENT LES REGIONS POLAIRES, ENTRAINANT DES CONSEQUENCES AU NIVEAU MONDIAL
Aujourd’hui, l’Antarctique et l’Arctique subissent de plein fouet les effets du changement climatique avec des températures qui augmentent respectivement deux à quatre fois plus vite que le reste de la planète⁴. Ces régions sont touchées par l’amplification polaire. Ce phénomène complexe s’explique notamment par la perte de la couverture neigeuse et de la banquise qui reflètent naturellement la lumière du soleil via un effet d’albedo élevé : 60% des rayons solaires sont réfléchis sur la glace et jusqu’à 90% sur la neige⁵.
Quand elles fondent, la glace et la neige révèlent des surfaces plus sombres avec un albédo bien plus faible, de 5 à 10% pour les océans. Ces surfaces absorbent davantage de lumière et se réchauffent ainsi encore plus.
Surtout, les conséquences du réchauffement climatique sur les pôles sont susceptibles de faire basculer le système terre dans son ensemble dans un nouvel état :
- Accentuation du réchauffement global⁶ via la diminution de l’effet d’albedo et le dégel du pergélisol qui libère d’importantes quantités de méthane, un gaz contribuant fortement à l’effet de serre.
- Hausse du niveau de la mer via la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et de l’Arctique⁷.
- Ralentissement des courants océaniques profonds⁸ et de la circulation thermohaline qui participent à la distribution de la chaleur et du CO2 océanique.
- Baisse de l’effet « puits de carbone »car le réchauffement des eaux polaires réduit la capacité d’absorption du CO2 atmosphérique alors que l’océan Austral capte aujourd’hui 40%⁹ du CO2 séquestré par les océans.
- Menace sur la biodiversité de ces écosystèmes, alors que les pôles abritent des espèces endémiques aux caractéristiques uniques et sont des lieux de migration et de reproduction pour de nombreuses espèces¹⁰.
Si la fonte des glaces polaires est une véritable catastrophe écologique, le réchauffement climatique de ces zones polaires ouvre de nouvelles perspectives d’accès et relance les convoitises économiques, au risque de fragiliser davantage ces écosystèmes.
UN CHANGEMENT CLIMATIQUE QUI OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES
De nouvelles voies maritimes stratégiques
Actuellement, la principale route maritime entre l’Asie et l’Europe passe par le détroit de Malacca et le canal de Suez, mais son usage n’est pas sans contrainte. La circulation sur le canal de Suez a par exemple déjà été bloquée pendant 6 jours par le porte conteneur Ever Given en 2021. Et la sécurité de cette route est aujourd’hui remise en cause par les attaques Houthis en mer Rouge et pousse les grandes compagnies maritimes comme MSC ou CMA CGM à contourner le canal par l’Afrique du Sud : la part des navires qui ont choisi de passer par le cap de Bonne-Espérance a bondi de 13 à 85% depuis fin novembre.
Une nouvelle route à travers l’Arctique permettrait d’ouvrir plusieurs itinéraires alternatifs et de gagner du temps pour le transport de marchandises. Quatre routes sont aujourd’hui envisagées (voir le schéma « La route de la soie polaire »). Le passage du Nord-Ouest, qui relie les océans Pacifique et Atlantique via l’archipel canadien, est déjà accessible aux navires durant la moitié de l’année. Le passage du Nord-Est, qui longe la côte russe et relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, se libère progressivement des glaces.
Le gain estimé de ces nouvelles routes serait de 30% à 50%¹² par rapport aux routes passant par les canaux de Suez ou du Panama. Une route plus courte via l’Arctique serait certes source de moindres émissions de CO2 à l’échelle mondiale, mais augmenterait la pollution dans une zone déjà fortement fragilisée par le réchauffement climatique et où une marée noire occasionnée par un navire serait extrêmement difficile à gérer.
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La Russie est particulièrement à l’affût de ces nouvelles voies maritimes. Elle construit des infrastructures portuaires et des brise-glaces depuis des années, dans l’espoir de concurrencer un jour le canal de Suez, notamment pour le commerce de ses hydrocarbures. Une ambition devenue d’autant plus stratégique depuis les sanctions économiques qui la touchent depuis l’invasion de l’Ukraine¹⁵.
Un accès facilité aux ressources minérales et énergétiques
Le potentiel de l’Arctique en hydrocarbures est connu de longue date mais les difficultés et les coûts d’exploitation l’ont jusqu’à présent préservé d’une exploitation massive. La fonte des glaces permet néanmoins d’avoir accès plus longtemps et plus facilement à ces ressources et réveille les appétits des pays limitrophes. En 2015, la Norvège autorisait la prospection de nouvelles zones en mer de Barents. Et la Russie déposait auprès de l’ONU une demande d’extension de sa zone de souveraineté océanique, notamment sur la dorsale de Lomonossov convoitée par le Danemark et le Canada¹⁶.
En plus des hydrocarbures, les métaux rares suscitent aujourd’hui la convoitise de tous. On estime que l’Arctique contient une quantité importante de gisements de minéraux stratégiques parmi lesquels le phosphore et la bauxite, des terres rares, du cuivre, du niobium, du platine et d’autres métaux critiques¹⁷. La Russie a fait en 2007 une imposante démonstration de son intérêt pour les ressources de l’Arctique en plantant son drapeau à 4000 mètres de profondeur en dessous du pôle Nord.
De son côté, la Norvège a porté en juin 2023 un projet d’exploitation minière en eaux profondes¹⁸. La zone proposée s’étendait de la mer de Barents à l’archipel du Svalbard avec un potentiel important sur le zinc, le cuivre et d’autres métaux et terres rares. C’est finalement une première phase d’exploration qui vient d’être votée au parlement norvégien le 9 janvier 2024, malgré les avertissements de nombreux scientifiques et ONG sur les conséquences irréversibles pour l’océan et sa biodiversité.
Si l’extraction minière est interdite en Antarctique, les ressources estimées sont également importantes et la vigilance reste de rigueur¹⁹ . Sous couvert de science, de nombreux pays ont cartographié la géologie des sous-sols marins et terrestres de l’Antarctique durant des décennies, établissant la présence de métaux, de combustibles nucléaires (uranium, rhénium, thorium), etc²⁰. La Russie a poursuivi les études des sols dévoilant en 2001 la présence de minéraux rares dans les régions montagneuses de l’Antarctique côtier.
En 2020, elle a aussi publié une nouvelle évaluation des gisements potentiels de pétrole et de gaz du plateau continental Antarctique. La Chine cherche depuis plusieurs années à développer sa présence et son influence sur le continent blanc. Si elle n’a pas émis directement d’ambition d’exploitation des ressources de la région, l’Institut de Recherche Polaire Chinois a également publié en 2005 ses propres estimations du potentiel en gaz et en pétrole de l’Antarctique.
Un tourisme polaire en plein essor
Depuis quelques décennies, le tourisme des régions polaires est en plein essor. Des zones comme le Groenland, le Svalbard ou la Péninsule Antarctique ont gagné en notoriété, portées par l’image des dernières zones « intactes » à visiter avant qu’elles ne disparaissent. Ainsi près de 75 000 touristes ont découvert l’Antarctique sur la saison 2019-2020, 85 000 touristes ont visité le Groenland et 120 000 le Svalbard. Aujourd’hui le nombre de touristes en Antarctique excède le nombre de scientifiques²².
Le développement du tourisme polaire présente une opportunité économique pour les voyagistes et pour les communautés locales arctiques, mais aussi pour les scientifiques qui pourraient bénéficier de nouveaux moyens de transport vers leurs terrains de recherche. En complément des croisières haut de gamme, les offres touristiques se diversifient avec des survols de l’Antarctique à partir de l’Australie ou de l’Amérique du Sud, ou encore du tourisme extrême ou d’aventure.
L’essor de ces activités n’est pas sans conséquence sur l’environnement à cause des résidus d’hydrocarbures, des émissions de CO2, de la pollution sonore, du développement d’infrastructures ou encore le piétinement des végétaux et l’introduction d’espèces exogènes malgré les précautions prises²³ .
Des réserves halieutiques sous tension
Les eaux arctiques sont également riches en ressources halieutiques. Avec les effets du réchauffement climatique, certains poissons ont tendance à migrer vers le Nord, offrant de nouvelles ressources exploitables. Ainsi des harengs ont été retrouvés dans les eaux proches du Svalbard²¹, et le crabe des neiges semble s’installer en mer de Barents.
Les scientifiques prévoient une augmentation de 30 à 70% des captures dans les régions nordiques et une baisse allant jusqu’à 40% dans les pays tropicaux²⁴. Le risque est donc de voir arriver en Arctique les politiques de surpêche qui ont conduit à la surexploitation de plusieurs espèces.
La question est d’autant plus importante que l’on ignore encore les conséquences des interactions de ces nouvelles espèces venues du Sud avec les espèces endémiques des eaux polaires. Un moratoire a toutefois été déposé par les pays de l’Arctique en 2015 contre la pêche dans ces eaux, tant que leurs réserves halieutiques n’auront pas été évaluées.
Les mers australes sont également riches en ressources halieutiques. On y relève notamment de grandes quantités de krill dont la demande augmente pour les besoins de l’industrie du saumon et le marché des compléments alimentaires. Le krill est aujourd’hui victime d’une pêche intensive avec des conséquences qui pourraient être très graves au vu de son rôle clé dans la chaîne alimentaire de la faune antarctique, comme les baleines ou les manchots. Le renforcement des mesures de protection de certaines zones marines protégées n’a pas pu aboutir en 2019, face à l’opposition de la Chine et la Russie²⁵. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée reste également une menace pour l’écosystème antarctique²⁶.
Face au développement des intérêts économiques pour les régions polaires, la protection environnementale revient au cœur des enjeux de gouvernance de ces zones.
LES LIMITES DES GOUVERNANCES ACTUELLES DANS LA PRÉSERVATION DE CES ESPACES
Si l’Antarctique bénéficie d’un statut unique de « terre consacrée à la science et la paix » grâce à la signature du traité sur l’Atlantique en 1959 et du protocole de Madrid en 1991, la vigilance reste nécessaire. Il n’existe pas de système de contrainte en cas de non-respect du traité, et la Chine vient de créer un précédent en construisant sa 5ème base scientifique sur l’île Inexpressible en mer de Ross. Pour la première fois, un pays a agi sans l’aval des autres nations qui demandaient préalablement une étude d’impact environnemental²⁷.
En Arctique, les terres émergées et les zones économiques exclusives associées relèvent entièrement des différentes souverainetés nationales. Quant à la partie centrale, océanique, elle relève principalement du droit international de la mer.
Conclusion
Si depuis 1996, la création du Conseil de l’Arctique a permis d’établir des règles entre ces États riverains, le fonctionnement reste fondé sur le consensus et sur la diffusion de bonnes pratiques, plutôt que sur des règles de « droit dur »²⁸. La mise à l’écart de la Russie par les autres pays du Conseil depuis le début de la guerre en Ukraine fragilise également ce forum. Aujourd’hui plus que jamais se pose la question de l’efficacité de la gouvernance Arctique face aux enjeux cruciaux de préservation du pôle Nord pour la stabilité du climat.
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Lexique
Calotte glaciaire²⁹ : c’est un glacier d’eau douce très étendu, qui recouvre 98 % du continent Antarctique. La calotte glaciaire recouvre en grande partie le Groenland et le continent Antarctique. Ces calottes se sont formées par accumulation de neige sur de très longues périodes et s’apparentent en quelque sorte à des glaciers géants de glace non salée.
Banquise³⁰ : couche de glace formée à la surface de la mer par congélation d’eau salée. En hiver, la banquise entourant l’Antarctique recouvre jusqu’à 20 millions de km² d’océan. En été, elle disparaît presque complètement. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la fonte de la banquise n’impacte pas le niveau de la mer car c’est une masse d’eau de mer gelée flottant sur l’océan.
Circulation thermohaline³¹ : c’est la circulation océanique engendrée par des écarts de température et de salinité des masses d’eau. Les eaux, refroidies et salées plongent au niveau des hautes latitudes (Norvège, Groenland, …) et descendent vers le sud à des profondeurs comprises entre 1 et 3 km. Elles sont réchauffées sous les Tropiques, et remontent alors à la surface, où elles se refroidissent, et ainsi de suite.
Conseil de l’Arctique³² : il s’agit d’une instance intergouvernementale, à présidence tournante, qui fonctionne par consensus pour promouvoir les aspects environnementaux, économiques et sociaux du développement durable dans la région de l’Arctique. Le Conseil de l’Arctique regroupe huit États riverains des régions arctiques : le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Russie, et la Suède, sept organisations représentant les peuples autochtones, treize États dits observateurs qui peuvent assister aux débats mais n’ont pas de droit de vote, et vingt organisations gouvernementales ou non gouvernementales, également observatrices.
Traité sur l’Antarctique³³ : le traité place la région antarctique sous l’administration d’une coopération d’état, la RCTA (Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique). Le Traité sur l’Antarctique a été signé en 1959 par douze pays signataires initiaux (l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’URSS/Russie). Depuis, un nombre élevé d’autres nations y ont adhéré pour porter à 56 aujourd’hui le nombre total des Parties. Le protocole de Madrid complète le Traité en érigeant l’Antarctique en « réserve naturelle dédiée à la paix et à la science ». Ces dispositifs encadrent la pêche et le tourisme, interdisent l’exploitation des ressources minérales jusqu’en 2048, et consacrent l’Antarctique aux activités scientifiques.
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Sources
¹Rapport Copernicus 2023
²Rapport Copernicus 2023
Warmest Arctic summer on record is evidence of accelerating climate change | National Oceanic and Atmospheric Administration. (2023, décembre 12).
³Rantanen, M., Karpechko, A. Y., Lipponen, A., Nordling, K., Hyvärinen, O., Ruosteenoja, K., Vihma, T., & Laaksonen, A. (2022). The Arctic has warmed nearly four times faster than the globe since 1979. Communications Earth & Environment, 3(1), Article 1. https://doi.org/10.1038/s43247-022-00498-3
⁴Le climat de la Terre—Soleil et effet de serre—L’albédo—CNRS sagascience. (s. d.). Consulté 20 janvier 2024, à l’adresse https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/contenu/alternative/alter_etape1_4.html
⁵Les pôles au cœur de l’urgence climatique. (s. d.). Muséum national d’Histoire naturelle. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.mnhn.fr/fr/les-poles-au-coeur-de-l-urgence-climatique
⁶Ricarda Winkelmann. Le Grand Livre du Climat sous la direction de Greta Thunberg. Calottes glaciaires, barrières de glace et glaciers (p.76). Kero. Oct 2022
⁷Les Pôles. (s. d.). Institut océanographique. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.oceano.org/ressources/les-poles/
⁸L’océan, puits de carbone à l’avenir incertain – CNRS Terre & univers – Consulté 20 janvier 2024, à l’adresse https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/locean-puits-de-carbone-lavenir-incertain
⁹Les pôles au cœur de l’urgence climatique. (s. d.). Muséum national d’Histoire naturelle. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.mnhn.fr/fr/les-poles-au-coeur-de-l-urgence-climatique
¹⁰Why the Cryosphere Matters. (s. d.). National Snow and Ice Data Center. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://nsidc.org/learn/what-cryosphere/why-cryosphere-matters
¹¹Dans l’océan, les effets comprennent l’élévation du niveau de la mer, l’augmentation de la chaleur et des vagues de chaleur marines, la désoxygénation des océans et l’acidification des océans. Les changements dans la cryosphère comprennent le déclin de l’étendue de la glace de mer arctique, la perte de masse de l’inlandsis antarctique et groenlandais, la perte de masse des glaciers, le dégel du pergélisol et la diminution de l’étendue de la couverture neigeuse. L’illustration montre également quelques exemples d’interactions directes de l’homme avec l’océan et la cryosphère.
¹²Arctique : La fonte des glaces pourrait bouleverser le trafic maritime. (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-arctique-fonte-glaces-pourrait-bouleverser-trafic-maritime-99154/
¹³Graphique : La route de la soie polaire | Statista. (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://fr.statista.com/infographie/30254/carte-des-principales-routes-maritimes-arctiques-ouverture-fonte-des-glaces/
¹⁴Les routes maritimes arctiques : Un enjeu de commerce international et de liberté de navigation. (2016, octobre 8). Observatoire de l’Arctique. https://www.observatoire-arctique.fr/economie/routes-maritimes-arctiques-enjeu-de-commerce-international-de-liberte-de-navigation/
¹⁵La Russie officialise l’ouverture de la « Route maritime du Nord ». (2023, octobre 6). www.20minutes.fr. https://www.20minutes.fr/monde/russie/4056616-20231006-russie-officialise-ouverture-voie-maritime-arctique-arrivee-navire-depuis-chine
¹⁶Arctique : Après le dégel, le business ! (2016, mai 20). Capital.fr. https://www.capital.fr/economie-politique/arctique-apres-le-degel-le-business-1130019
¹⁷Richel, A. (2021, avril 9). L’Arctique : L’objet de toutes les convoitises en matière de ressources fossiles ? http://www.chem4us.be/energie/arctique/
¹⁸La Norvège prête à autoriser l’exploration minière de ses fonds marins. (2023, juin 21). Le Monde.fr. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/06/21/la-norvege-prete-a-autoriser-l-exploration-miniere-de-ses-fonds-marins_6178632_3244.html
¹⁹N° 2704—Rapport d’information de M. Noël Mamère déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur l’Arctique et l’Antarctique. (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i2704.asp
²⁰Reporterre. (s. d.-a). Gaz, pétrole, minerais… L’Antarctique captive les grandes puissances. Reporterre, le média de l’écologie – Indépendant et en accès libre. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://reporterre.net/Gaz-petrole-minerais-L-Antarctique-captive-les-grandes-puissances
²¹Lasserre, F., Choquet, A., & Escudé-Joffres, C. (2021f). Le tourisme polaire. In Géopolitique des pôles (p. 129‑136). Le Cavalier Bleu.
²²Idem référence précédente
²³Fonte des glaces : Les pôles, nouvelles voies ou impasses ? (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.musee-marine.fr/le-magazine/dossiers-thematiques/a-quoi-ressembleront-les-echanges-maritimes-de-demain/fonte-des-glaces.html
²⁴Arctique : Après le dégel, le business ! (2016, mai 20). Capital.fr. https://www.capital.fr/economie-politique/arctique-apres-le-degel-le-business-1130019
²⁵N° 2704—Rapport d’information de M. Noël Mamère déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur l’Arctique et l’Antarctique. (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i2704.asp
²⁶L’antarctique, une région fragilisée | WWF France. Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.wwf.fr/espaces-prioritaires/antarctique
²⁷@NatGeoFrance. (2021, novembre 25). L’Antarctique, objet de toutes les convoitises. National Geographic. https://www.nationalgeographic.fr/environnement/antarctique-objet-de-toutes-les-convoitises
²⁸N° 2704—Rapport d’information de M. Noël Mamère déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur l’Arctique et l’Antarctique. (s. d.). Consulté 16 janvier 2024, à l’adresse https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i2704.asp
³¹Circulation thermohaline : définition et explications (techno-science.net)