Article de Stéphanie Lumbers (IGE 2020)
Théorisé en 1974 par la féministe française Françoise d’Eaubonne, l’écoféminisme s’est véritablement développé dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons. En substance, l’écoféminisme se veut une passerelle entre préservation de la planète et oppression des femmes. L’écoféminisme part du postulat d’un lien entre la domination des femmes et de la nature par le patriarcat et repose sur le constat que les femmes sont à la fois les premières victimes des atteintes à l’environnement et les pivots nécessaires à la transition écologique et au développement durable. Ce mouvement revient sur le devant de la scène en France à l’heure #MeToo et des Marches pour le Climat mais reste peu ou mal connu, et sujet à multiples controverses.
Les origines du mouvement écoféministe
Quelques années après les écrits d’Eaubonne mais sans lien direct avec ceux-ci, l’écoféminisme « du terrain » a vu le jour dans le monde anglo-saxon dans un contexte de peur d’une guerre nucléaire et de l’accident de Three Mile Island (état de Pennsylvanie). Des femmes qui ne se revendiquent pas encore écoféministes organisent la « Women’s Pentagon Action » à l’esthétique inventive et théâtrale :
« Le 17 novembre 1980, deux mille femmes se dirigent vers le Pentagone. Elles portent quatre mascottes qui ressemblent à d’énormes poupées de carnaval et la plupart sont déguisées et maquillées. Leur attirail exprime la colère, la tristesse, mais également la joie. En arrivant, elles érigent des pierres tombales pour toutes celles qui sont mortes à cause de cette machine de guerre et de productivisme. On peut y lire les noms d’Anne Franck, de Marilyn Monroe, ou encore des femmes tuées au Vietnam. Les poupées rythment la procession. Celle du deuil d’abord, en blanc, accompagnée de silence et de pleurs, puis celle de la colère, rouge, à laquelle se joignent des cris, des tambours et un vacarme considérable. Vient alors la poupée dorée de l’empowerment : les femmes encerclent le Pentagone. Certaines munies d’un balai en nettoient les entrées et tissent d’énormes toiles devant ses portes avec du fil de laine, d’autres maudissent ce lieu de terreur et de mort et lui jettent un sort. Enfin, lorsqu’arrive la poupée du défi, habillée de noir, les femmes se regroupent pour lire leur déclaration écrite collectivement en amont de cette action, qui commence ainsi : « Nous nous rassemblons au Pentagone, ce 17 novembre car nous avons peur pour nos vies. Peur pour la vie de cette planète, notre terre et pour la vie de nos enfants qui sont notre avenir humain […] Nous sommes entre les mains d’hommes que le pouvoir et la richesse ont séparés non seulement de la réalité quotidienne mais aussi de l’imagination. Nous avons bien raison d’avoir peur » [HACHE, 2016]
A Greenham Common au Royaume Uni, un campement pacifiste et féministe s’installe sur une base de la RAF à la suite de la décision de l’OTAN d’y stocker des missiles nucléaires. L’occupation durera de 1981 à 2000 et prendra la forme d’une occupation non-mixte qui permit d’explorer des modes de protestation imaginatives, pacifistes, audacieuses et parodiques, pour la plus grande perplexité des autorités policières locales.
On retrouve à travers le globe différents combats écologistes menés par des femmes de classes populaires et formulés dans des termes traditionnels de maternité et de famille, ce qui leur a d’ailleurs valu des critiques de la part des féministes. On peut ainsi citer par exemple Lois Gibbs à Love Canal [GREENE 2013], des actions contre Monsanto en Argentine [ALLARD 2017 ; DONADA 2018] ou la Green Belt de Wangari Muta Maathai (prix Nobel de la paix en 2004) qui lutte contre la déforestation au Kenya. Ces mouvements de défense environnemental locaux ont la particularité d’emmener les femmes vers des revendications de justice sociale plus globales. Il se dessine ainsi les contours d’une mouvance écologiste source d’émancipation pour les femmes et qui analyse la dégradation de la nature par le prisme du féminin mais aussi des classes moins favorisées.
Deux figures contemporaines, qui se réclament du mouvement, illustrent les différents visages de l’écoféminisme aujourd’hui, entre combat social et mouvement spirituel.
Figure très médiatique, Vandana Shiva, docteur en philosophie indienne, a rejoint le mouvement Chipko de défense de la forêt puis créé le mouvement Narmada Bachao Andolan, qui s’oppose à la construction de barrages géants sur la rivière Narmadâ, et a fondé l’association Navdanya qui se donne pour objectif de protéger la nature, de développer l’agriculture biologique et d’aider les paysans à garder le contrôle de leurs semences. Elle a notamment fait inscrire dans la loi indienne le droit des paysans à échanger et reproduire leurs semences.
Starhawk est une écrivaine américaine, militante qui s’auto proclame sorcière néopaïenne. Elle est connue pour ses formations à l’action directe et à la non-violence et mélange activisme politique et tradition wiccane [1]. Starhawk théorise et revisite dans ses œuvres l’histoire des sorcières et a réinventé la religion de la Déesse, symbole de l’énergie de la nature et de l’affirmation de la légitimité et de la beauté du pouvoir féminin. Loin d’être anecdotique, les références à la Déesse mère et les rituels sorciers font partie intégrante de l’écoféminisme. Il s’agit de la construction d’un système symbolique de remplacement des religions monothéistes patriarcales pour permettre la revalorisation des femmes, de leurs corps et de leur estime d’elles-mêmes.
Le mouvement écoféministe aujourd’hui est une nébuleuse hétéroclite qui a gagné en visibilité depuis la COP21 notamment. Mais pourquoi ce lien entre lutte contre le changement climatique et droit des femmes ?
« Premières impactées, premières mobilisées »
Dans les stéréotypes de genre, les comportements dits virils sont associés à un plus fort pouvoir de prédation sur les ressources naturelles (grosse voiture, consommation de viande, schémas de réussite professionnelle, etc.), ce qui implique une plus grande consommation d’énergie par les hommes que par les femmes [RATY 2010] et des atteintes environnementales plus importantes par les modèles masculins.
En parallèle, à l’échelle mondiale, il y a un lien entre pauvreté et féminité [2]:
- 70% des plus pauvres dans le monde sont des femmes
- Les femmes et les enfants ont 14 fois plus de chances de mourir que les hommes lors d’une catastrophe naturelle
- Les dommages liés aux catastrophes affectent plus les femmes et les filles : mariages forcés et précoces, déscolarisation, déplacements, surcharge de travail lié à la raréfaction des ressources, au détriment d’activités potentiellement rémunérées…
- Les femmes supportent le poids du travail de « care » : 90% des services de soin dans les pays d’Asie de l’Est et du Sud-Est ainsi que sub-sahariens sont assurés par les femmes
Les femmes sont donc souvent plus engagées politiquement au service de l’environnement : aux dernières élections européennes, en France, deux fois plus de femmes (17%) que d’hommes (9%) ont voté EELV [Bouazzouni 2019]. Cette prise en compte des enjeux écologiques ne tient pas à des raisons biologiques mais est lié à des mécaniques de socialisation orientés vers le care : les femmes sont celles qui prennent en charge la maison, l’environnement quotidien et les personnes les plus vulnérables [GILLIGAN 2009]. C’est sur ce terreau que se développe l’écoféminisme, en tissant des liens entre luttes anticapitaliste, anticolonialiste, féministe, écologiste, antiraciste.
Le discours écoféministe : sortir du dualisme masculin/ féminin, culture/ nature
Le dualisme est un système qui articule la relation entre les hommes et les femmes, l’opposition et la hiérarchisation des valeurs associées à chacun. « La culture occidentale conceptualise le monde en des termes issus de ce modèle de paires dualistes se renforçant mutuellement : homme / femme, masculin / féminin, actif / passif, humain / nature, intellectuel / émotionnel » [HACHE 2016]. La masculinité et la féminité sont dans cette optique des constructions traversant hommes et femmes, et non pas propres à un sexe.
L’écoféminisme a pour fondement théorique le lien entre domination de la femme et domination de la nature et pour objectif d’abolir le dualisme nature / culture. Comme l’explique Catherine Larrère : « l’idée écoféministe, c’est que, pour libérer les femmes de la domination qui pèse sur elles, il ne suffit pas de déconstruire leur naturalisation pour les rapatrier du côté des hommes – celui de la culture. […] La cause de la nature y perdrait, mais tout autant celle des femmes » [HACHE 2016].
Partant du principe que les individus font la société autant qu’ils sont faits par elle, les écoféministes proposent un changement culturel global. Afin de protéger la nature il est nécessaire au préalable de remodeler l’imaginaire occidental qui justifie l’exploitation de la Terre de la même manière qu’il justifie la domination des femmes : par leur altérité et en établissant des hiérarchies entre culture et nature, hommes et femmes, raison et émotion.
Les écoféministes considèrent que les féministes libérales cherchent à améliorer la condition des femmes dans le système patriarcal existant, sans renverser ce dernier, pour permettre à une élite d’accéder aux « privilèges des vainqueurs ». Les écoféministes ne se réjouissent même pas de l’accession croissante des femmes aux responsabilités, comme l’a exposé de manière très imagée Ynestra King : « qui voudrait la moitié d’une tarte cancérigène pourrie ? » [HACHE 2016].
Par ailleurs, pour les écoféministes, faire passer l’émancipation par un arrachement à la nature, au corps, au biologique excluent celles qui ne partagent pas ce rejet. Ce mouvement à la sensibilité non élitiste s’interdit d’exclure une majorité de femmes (des classes populaires et des pays du Sud notamment) qui ont une vision traditionnaliste de leur rôle ou qui ne se considèrent pas comme féministes.
Le projet écoféministe ne revient donc à rien de moins que de renverser totalement le système dualiste pour retisser les liens de tous les humains, femmes ou hommes, au vivant : projet à l’ambition vertigineuse, utopiste, globale et profondément anarchiste qui ne va pas sans poser un certain nombre de questions.
Quatre critiques de l’écoféminisme
La principale critique opposée à l’écoféminisme est d’être essentialiste et réactionnaire. Dans cette optique, l’écoféminisme serait « l’idiote utile » du patriarcat qui souhaite l’assignation des femmes à la sphère familiale et privée. En France, l’héritage de Simone de Beauvoir rend toute rapprochement entre Femmes et Nature hautement problématique. Toutefois, cette critique passe à côté de la radicalité de la philosophie écoféministe qui souhaite repenser totalement le dualisme nature /culture et non pas assigner les genres à l’un ou à l’autre. De la même manière, s’il est vrai que la valorisation d’un mode de vie écologiste (utiliser des couches lavables, faire sa lessive, ne plus consommer de plats préparés) suppose de passer plus de temps à réaliser des tâches de subsistance, les écoféministes considèrent que cela pose surtout la question de la répartition des rôles au sein du foyer et du changement de nos modes de consommation.
Une autre critique récurrente, plutôt destinée à discréditer le mouvement, est celle de l’irrationnalité : absence de théorie unifiée, variété de modes d’expression (poèmes, essais, témoignages, fiction, œuvres académiques ou philosophiques) et importance accordée à la spiritualité (culte de la Déesse). Jeanne Burgat Goutal, explique dans son essai « Être écoféministe : théories et pratiques » qu’elle a tenté pendant plusieurs mois d’y voir clair dans les courants, les thèmes et les sous-thèmes, et a avoué son échec à y dégager une cohérence : il existe autant d’écoféminismes que de féminismes. Toutefois, l’autrice note que cette absence d’unité théorique n’a pas empêché l’union des femmes dans la lutte et l’action. « L’écoféminisme tire sa cohésion non pas d’un point de vue épistémologique unifié, mais plutôt d’un désir commun de ses partisanes de résister aux différentes formes de domination dans l’intérêt de l’émancipation humaine et de la survie planétaire » [HACHE 2016].
Une critique importante concerne le princeps de départ : y a-t-il véritablement un lien factuel, historique, établi entre assujétissement de la nature et oppression des femmes ? en quelque sorte, une bonne analogie (le viol de la Terre, etc.) fait-elle une bonne base théorique ? Jeanne Burgat Goutal émet des réserves importantes à ce sujet. Toutefois, les écoféministes estiment que le fait même d’énoncer des liens entre toutes les oppressions permet une convergence des luttes et donc de produire des effets.
Enfin, l’écoféminisme est à la fois selon Ariel Salleh « un féminisme, un écologisme, un décolonialisme et un socialisme » [BURGAT GOUTAL 2020] : une de ses limites est justement son aspect utopique probablement peu opérant. Le mouvement a produit peu de travaux sur l’Etat car son application ne peut se faire véritablement qu’à l’échelle locale ; on peut se demander si être une écoféministe cohérente n’implique pas une désocialisation radicale (puisqu’il ne s’agit pas d’améliorer le système de l’intérieur mais de le renverser complètement).
Apports de l’écoféminisme à l’écologie et au féminisme
Dans un contexte de crise environnementale majeure et de nécessité de développer de nouveaux imaginaires, l’écoféminisme ouvre des portes en termes de modes d’action inventifs et poétiques, ancrés dans l’intime et les émotions. Parler de réenchanter le monde, en alliant action politique, danse et poésie, d’une « triade corps-cœur-esprit » [COULAUD 2017], est un message d’espoir puissant. En rejetant complètement le corps, la vie quotidienne et les expériences personnelles, une partie du féminisme s’est complètement désincarné. Les écoféministes considèrent au contraire qu’il n’y a pas d’évolution de société sans changement psychique, intellectuel, moral des individus, ce qui explique la place accordée au folklore, à l’art, à la méditation, aux récits, à la spiritualité. Il cherche également à réintroduire dans l’action politique la colère, la tristesse, la peur mais aussi la joie, des émotions qu’il faut apprivoiser afin de dépasser « l’engourdissement psychique » et entrer dans l’action.
L’écoféminisme permet également de réinventer le féminisme à l’aune de la crise environnementale. « En articulant féminisme postcolonial et justice environnementale, l’écoféminisme pourrait nourrir la ‘convergence des luttes’ actuellement recherchée par la sphère militante, évitant ainsi une possible marginalisation du féminisme – un risque réel s’il reste enfermé dans une vision moderniste, antinaturaliste et technophile du progrès, qui semble de plus en plus périmée et intenable […] Comme l’écrit Mies, on ne peut plus se contenter d’un ‘féminisme de beau temps’ » [BUGAT GOUTAL 2018]
On peut considérer que l’écoféminisme encourage un décentrage occidental pour construire un projet de développement pour tous : il se veut un féminisme postcolonial, qui se distingue du féminisme classique auquel les femmes du Sud reprochent d’être centré sur la situation des femmes blanches de classe moyenne et d’avoir « universalisé abusivement des notions propres à l’individualisme bourgeois » [BURGAT GOUTAL 2020]. Il permet de réfléchir aux héritages historiques, aux représentations culturelles, aux conditions de vie, pour décentrer son regard et adapter les luttes féministes et environnementales aux contextes locaux.
Pour toutes ces raisons, l’écoféminisme se veut une nouvelle façon de faire de la politique. C’est un mouvement qui remet au centre le respect pour chaque être (homme, femme, humains et non humains), qui cherche à relier la théorie à la pratique, avec un mode de fonctionnement participatif au cœur d’un projet de développement durable et une redéfinition du progrès. « Suivre les récits politiques des écoféministes, c’est voir se faire une politique plus féministe, plus écologique, plus démocratique aussi » [Postface de Catherine Larrère dans HACHE 2016].
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Il y a un fort engouement en France à l’heure actuelle pour le mouvement écoféministe, notamment chez les jeunes : les marches pour le climat ont été l’occasion de voir de plus en plus souvent des affiches féministes provocantes telles que « la planète, nos chattes : sauvons les zones humides ». Greta Thunberg y fait référence, Ségolène Royal ou Delphine Batho également. Des comptes de sorcières néopaïennes fleurissent sur Instagram. Il semblerait que chaque semaine un article ou un essai soit publié sur le sujet : l’écoféminisme est en train de devenir mainstream.
Un enjeu fort du mouvement dans les prochaines années sera donc de faire émerger dans le débat social le point de vue écoféministe sans le vider de sa substance radicale et subversive, ni le restreindre à un entre-soi blanc et élitiste. S’il ne s’agit plus que de mettre en avant le rôle des femmes dans la transition écologique, sans questionnement des rapports de domination, « le gyno-greenwashing » guette. Il ne s’agira pas non plus de prôner uniquement une écologie individualiste et domestique du DIY qui alourdit encore la charge mentale des femmes, sans que les hommes ne se reconnectent avec leur corps et leur sensibilité pour prendre part à la réparation du vivant.
Alors, quelles solutions l’écoféminisme peut-il apporter aux questions féministes et à la crise environnementale ? Appliquée de manière dogmatique, sa radicalité anarchiste la rend probablement peu opérante pour restructurer nos sociétés. En revanche, sa force réside dans la grille de lecture proposée qui permet de repenser les rapports entre hommes et femmes, entre humains et nature pour redéfinir la notion de progrès de manière féministe et écologiquement soutenable.
Plusieurs études ont montré qu’il existe un lien entre le taux de représentation des femmes en politique et la mise en place de politiques pro-environnementales par les Etats [NORGAARD 2005], ce qui devrait pousser à la réflexion sur la présence des femmes au sein des institutions. Alors, les femmes pourront-elles sauver le monde ? L’écoféminisme pousse en tout cas à mettre les inégalités de genre, vu à travers le prisme de l’intersectionnalité, au centre des discussions sur la justice climatique et environnementale afin de construire une nouvelle société qui devra prendre en compte la thématique du care pour soigner et réparer la Terre.
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BIBLIOGRAPHIE
BURGAT GOUTAL, Jeanne. (2020). Être Ecoféministe – Théories et Pratiques. Editions L’Echappée. 320 pages
HACHE, Emilie. (2016). Reclaim – Recueil de textes écoféministes. Editions Cambourakis, 412 pages
ALLARD, M., Assemat, L., et Dhaussy, C. Ni les Femmes ni la Terre ! » À la recherche de la convergence des luttes entre féminisme & écologie en Argentine et Bolivie. Multitudes. Juin 2017.
Bouazzouni, Nora. Comment l’impératif écologique aliène les femmes. Slate.fr. 22 août 2019
Burgart Goutal, Jeanne. L’écoféminisme et la France : une inquiétante étrangeté ? Cités, 2018/1 (N° 73), p. 67-80. DOI : 10.3917/cite.073.0067. URL : https://www.cairn-int.info/revue-cites-2018-1-page-67.htm
Coulaud, Aurore. L’écoféminisme, c’est quoi au juste ?. Libération.fr. 9 décembre 2017
Donada, Emma. Argentine : ces banlieues qui ont fait plier Monsanto. Reporterre, 6 février 2018. URL : https://reporterre.net/Argentine-ces-banlieues-qui-ont-fait-plier-Monsanto
Gilligan, Carol. Le care, éthique féminine ou éthique féministe ?. Multitudes, 2009/2 (n° 37-38), p. 76-78. DOI : 10.3917/mult.037.0076. URL : https://www.cairn-int.info/revue-multitudes-2009-2-page-76.htm
GREENE, Ronnie. From Home-Maker to Hell-Raiser in Love Canal, The Center for Public Integrity. Avril 2013. URL : https://publicintegrity.org/environment/from-homemaker-to-hell-raiser-in-love-canal/
Norgaard, K. et York, R. (2005). Gender equality and state environmentalism. Gender & Society, 19(4), 506-522. URL : https://pages.uoregon.edu/norgaard/pdf/Gender-Equality-Norgaard-York2005.pdf
Räty, R., et Carlsson-Kanyama, A. (2010). Energy consumption by gender in some European countries. Energy Policy, 38(1), 646‑649. Scopus. URL : https://doi.org/10.1016/j.enpol.2009.08.010
PODCASTS
Les Couilles sur la Table – Victoire TUAILLON : « le patriarcat contre la planète » (64) 30 juillet 2020 https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/le-patriarcat-contre-la-planete
Un Podcast à Soi – Charlotte BIENAIME : « Ecoféminisme, 1er volet : Défendre nos territoires » (21) 6 novembre 2019 et « Ecoféminisme, 2ème volet : Retrouver la terre » (22) 4 décembre 2019 https://www.arteradio.com/son/61662635/ecofeminisme_1er_volet_defendre_nos_territoires_21
[1]Le Wicca est religion néo-païenne de la nature et des mystères qui inclut des éléments de chamanisme, de druidisme et de mythologies et qui donne une large place à la magie. Voir https://en.wikipedia.org/wiki/Wicca
[2]https://unfccc.int/files/gender_and_climate_change/application/pdf/educposters_frelight.pdf